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Des mesures à revoir
Publié dans La Gazette du Maroc le 25 - 07 - 2005

Compétitivité des exportations manufacturières du Maroc
Les exportations manufacturières au Maroc n'arrivent pas s'inscrire dans la forte croissance mondiale en dépit des nombreuses mesures entreprises par les pouvoirs publics. La Direction des études et des prévisions financières (DEPF) a mis le doigt sur les raisons de la sous-compétitivité de l'industrie exportatrice du Royaume.
Dans un contexte international caractérisé ces dernières années à la fois par l'importance croissante des produits manufacturiers dans les échanges commerciaux au détriment des produits primaires, l'expansion des produits de “haute technologie” aux dépends des produits à faible contenu technologique et la participation accrue d'un nombre important de pays en développement au commerce international, le Maroc n'arrive pas à réaliser une forte croissance de ses exportations. Pour la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) qui a réalisé une étude sur la structure et le niveau technologique des exportations manufacturières du Maroc, “cette contre-performance intervient malgré les nombreuses mesures entreprises par les pouvoirs publics (simplification des procédures douanières, mise en place d'un système de financement favorable aux exportations, ajustement de la parité du dirham, …), ainsi qu'un change globalement favorable depuis avril 2001”. Dans ce contexte, la DEPF s'est interrogée sur les déterminants d'une telle sous-compétitivité de l'industrie exportatrice du Maroc. Selon ce département du ministère des Finances, l'analyse de ces déterminants, uniquement en termes de coûts ou de prix, ne permet pas d'expliquer d'une manière probante la compétitivité des exportations du Maroc. D'où l'intérêt, selon lui, d'une analyse complémentaire de la compétitivité ‘‘hors coût'' ou ‘‘hors prix''. La différence principale est, qu'au niveau de la concurrence, les salaires ou les taux de change sont un exemple des facteurs respectivement ‘‘coût'' et ‘‘prix'', alors que l'amélioration de la qualité des produits induits particulièrement par la technologie offre une illustration des facteurs ‘‘hors coût'' ou ‘‘hors prix''. En effet, en dépit d'une tendance légèrement baissière par rapport à 1998, le Maroc demeure spécialisé (à hauteur de 2/3) dans des produits à forte intensité de ressources et de main-d'œuvre. Cette spécialisation intervient essentiellement dans les vêtements ainsi que des produits primaires tels que les produits de la pêche, légumes et fruits avec 37 % et 30 % respectivement en 2003. Si ces parts sont importantes au Maroc, au niveau mondial, elles deviennent de plus en plus faibles. Elles sont estimées respectivement à 13 % et 14 % des exportations totales. De plus, les produits à intensité moyenne de compétence et de technologie représentent 34 % au niveau mondial, soit près de 5 fois supérieur à ceux du Maroc (9 %). Pour les produits à forte intensité de compétence et de technologie, ce secteur est bien positionné avec une part de 22 % dans les exportations marocaines, contre 26 % au niveau mondial. Comparé à certains pays émergents, le Maroc est moyennement classé à l'instar de l'Indonésie et de la République Tchèque. Cette part importante dans les exportations marocaines de ce type de produits mérite en fait d'être nuancée. En effet, l'analyse détaillée de cette catégorie révèle que trois types de biens seulement s'accaparent 90% des exportations nationales de produits à forte intensité de compétence et de technologie. Il s'agit des lampes, des tubes et valves électroniques à cathode et des diodes et parties, qui représentent 36 % des exportations de cette catégorie de produits; des produits chimiques inorganiques et des sels halogènes (31 %); des engrais(22 %). Du fait de la nature de ces trois groupes de biens, leur classement parmi les produits à haute technologie n'est pas révélateur de l'importance de l'industrie de haute technologie dans les exportations marocaines. En effet, les composantes concernent principalement les transistors (5,7 milliards de dirhams en 2003), les conducteurs électriques (2 milliards de dirhams) et les câbles électriques (1,1 milliard de dirhams) qui sont surtout des produits intermédiaires. Comparé à des pays émergents, le Maroc se positionne parmi les pays dont les exportations manufacturières sont dominées par les produits primaires (Brésil, Egypte,…) ainsi qu'à forte intensité de main-d'œuvre et de ressources (Chine, Egypte, Indonésie, Inde, Tunisie). D'un autre côté, la croissance des exportations de haute technologie au Maroc, à l'instar de plusieurs PED, ne signifie pas nécessairement une intensification du contenu en technologie des industries d'exportation. La participation des PED à l'exportation de ces produits se limite généralement, dans le cadre d'un partage international de la production, à des opérations de production à forte intensité de main-d'œuvre, souvent peu qualifiée, comme les opérations du type montage ou assemblage, qui demandent peu de compétences et dont la valeur ajoutée est faible. Une grande partie de la technologie est en fait incorporée dans les composants qui sont eux-mêmes fabriqués dans des pays plus avancés.


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