Grossesse et tabac : patch ou pas ? On le sait, fumer pendant la grossesse menace non seulement la santé de la mère, mais aussi celle du bébé. Pour arrêter, de nombreuses méthodes existent, dont les patchs ou les gommes à mâcher. Mais une étude espagnole vient de montrer que les substituts nicotiniques pourraient menacer le bébé à naître, augmentant le risque de malformations, s'ils sont utilisés dans les 12 premières semaines de grossesse. Le plus surprenant est que le risque semble plus fort chez les femmes substituées que chez les fumeuses. Certes, la substitution nicotinique n'est pas recommandée aux fumeuses enceintes. Les techniques cognitivo-comportementales sont à privilégier. Et il est conseillé à celles qui mettent des patchs de les enlever la nuit pour limiter la dose de nicotine et de ne pas continuer au-delà du 6ème mois de grossesse sans avis médical. La meilleure stratégie consiste donc à vous sevrer totalement avant de vous lancer dans un projet de maternité. Raccourcissez le temps du biberon La mastication est essentielle. Très tôt, les enfants sont armés pour inciser et broyer des aliments. Il ne faut donc pas que l'habitude du biberon et de la succion perdure trop longtemps, au risque de compromettre l'établissement d'une bonne dentition. Conserver tardivement l'habitude du biberon (parfois jusqu'à 6 ans), même de façon limitée, maintient l'enfant dans un mode de fonctionnement qui valorise la succion. Or, ce phénomène entraîne un déséquilibre entre l'activité des lèvres et de la langue, et ne permet pas l'établissement d'une dentition harmonieuse. Car la modification du régime alimentaire contribue à la mise en place de la dentition. Pendant la mastication, le travail musculaire et les frottements des dents sollicitent la croissance des maxillaires et modifient leur forme. A l'âge de 4 ans, 60% des enfants ont acquis ce mode de fonctionnement ; ceux-là mêmes qui n'auront jamais besoin d'un traitement orthodontique. En bref, la mise en place d'une alimentation dure au cours des premières années de vie est impérative. La perte de dents liée aux problèmes cardio-vasculaires A priori, difficile de faire un lien entre la perte de dents et les maladies cardio-vasculaires. Et pourtant. Une étude américaine menée par Catherine Okoro, épidémiologiste au centre de contrôle et de prévention des maladies (Etats-Unis), montre un lien important entre les deux. Il apparaît que chez les personnes qui ont toutes leurs dents, seules 4,7 % souffrent de maladies cardiaques. Parmi celles à qui il manque une à cinq dents, 5,7 % souffrent du cœur. Ce chiffre passe à 7,5 % chez les gens qui ont perdu 6 à 31 dents et à 8,5 % chez ceux qui en ont perdu la totalité. Ceci, même en tenant compte du facteur tabagisme. Pour autant, l'interprétation de ces résultats pose problème. Est-ce que vous risquez de perdre vos dents parce que vous souffrez d'une maladie cardiaque ou l'inverse ? « Tout ce que l'on sait c'est que ces deux conditions sont liées entre elles », souligne James Beck, professeur d'écologie dentaire en Caroline du Nord.