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Agadir, Tanger, Tétouan, El Jadida… , les villes côtières prises d'assaut par les touristes nationaux
Publié dans La Vie éco le 19 - 07 - 2010

A Agadir, tous les sites d'hébergement affichent complet en juillet.
Dans le Nord et le Centre, la ruée profite davantage aux résidences et appartements qu'aux hôtels.
C'était prévisible, les Marocains ont pris leurs vacances plus tôt que d'habitude en raison de Ramadan qui commence à compter du deuxième tiers d'août. A partir du lundi 12 juillet, Casablanca et Rabat avaient pris des airs de vacances avec des embouteillages à l'ampleur fortement réduite. Conséquence de la vague de chaleur qui sévit depuis le début du mois, il était difficile de trouver dans les villes côtières une chambre dans des hôtels, résidences touristiques et autres centres de vacances.
Pour illustration, Agadir, qui, traditionnellement, enregistre son taux de fréquentation le plus important en août, affiche complet, se réjouit Mohamed Chafik Filali Mahfoud, secrétaire général du Conseil régional du tourisme (CRT) de la ville. Bien sûr, ce sont les hôtels du front de mer qui en profitent le plus, mais, précise-t-il, même les établissements de deuxième et troisième ligne n'ont plus aucune disponibilité. Même si dans l'ensemble, les réservations pour le mois en cours ont été faites depuis longtemps, la ruée a été accentuée par la mise en service de l'autoroute Marrakech-Agadir qui encourage les courts séjours pendant le week-end, en se plaçant à quatre heures de Casablanca à peine et en étant gratuite jusqu'au 21 juillet. Bref, le mois sera très bon pour les hôteliers. Il faut dire aussi, explique le SG du CRT, que la ville est devenue plus attractive. Elle a bénéficié d'un embellissement urbanistique et la municipalité s'est réapproprié, au prix de quelques frictions, les plages de la ville qui étaient occupées en exclusivité par les grandes chaînes hôtelières. «Le citoyen lambda peut poser sa serviette dans une partie de la plage sans qu'il ne soit prié de déguerpir comme avant», commente-t-il.
Moins de Marocains dans le sud de l'Espagne, moins de haltes à Tanger
Les villes du Nord ne sont pas en reste. Destination traditionnelle des populations des villes de l'intérieur, «cette région n'a pas dérogé à la règle», fait remarquer un hôtelier. On n'y trouve même plus de nationaux qu'à l'accoutumée, mais avec une nuance de taille : les estivants sont moins nombreux à aller dans les hôtels, ils louent des appartements et des maisons sur toute la côte Nord, particulièrement aux alentours de Tétouan. En effet, explique Mustapha Boucetta, président du CRT de Tanger, les hôtels sont occupés à hauteur de 60 à 70%, alors qu'ils sont généralement complets à pareille époque (juillet-août). Tant qu'à faire, nombre de familles ont opté pour un appartement pour passer Ramadan à leur aise, précise M Boucetta. Pour remédier à cette situation, les hôteliers de Tanger se sont réunis, mardi 13 juillet, pour préparer des formules Ramadan destinées à cette catégorie de clientèle. La baisse de la fréquentation dans les hôtels tangérois durant ces deux mois s'explique aussi par le fait que, cette année, les Marocains sont moins nombreux à aller passer leurs vacances dans le sud de l'Espagne et donc le nombre de haltes de transit s'est réduit. Selon un voyagiste installé en Espagne, les villes de la Costa del Sol sont loin de connaître leur surbooking habituel en raison de la crise en Europe, et les Marocains y sont beaucoup moins nombreux durant ce mois de juillet. Les prix du logement ont par conséquent chuté, et l'on peut trouver un appartement en plein centre-ville à 100 euros par jour. Une chambre d'hôtel en demi-pension se vendrait aussi autour de 500 DH.
Marrakech brade les prix pour maintenir un minimum de remplissage
Autres villes connaissant un schéma similaire que celui de la région tangéroise, Essaouira et El Jadida. Handicapées par leur faible capacité hôtelière, les deux villes se rattrapent en offrant de nombreuses maisons à louer pour la période estivale et l'on ne peut pratiquement pas y trouver un logement vacant tant les Casablancais et les Marrakchis, à la recherce de proximité, ou à faible budget, s'y sont précipités.
En revanche, c'est grise mine pour les villes situées à l'intérieur du pays, les touristes fuyant des températures qui ont atteint, ces derniers jours, près de 40°. Marrakech, malgré ses charmes touristiques, reste peu prisée durant cette période. On y comptabilise au moins une vingtaine d'hôtels classés 5 et 4 étoiles qui proposent des prix promotionnels jusqu'à la mi-septembre et pour certains, jusqu'en octobre. Ainsi, un hôtel 5 étoiles d'une grande enseigne propose la chambre double avec petit déjeuner pour deux personnes à 980 DH. Un autre et non des moindres vend la même prestation à 650 DH par personne, et les quatre étoiles tournent en moyenne de 300 à 350 DH par personne. Même les hôtels appartenant à des tour-opérateurs proposent des prix pour les nationaux. Il en est ainsi de Fram qui commercialise la chambre pour deux personnes à 950 DH. Selon Jean Jacques Boucher, DG de Fram Maroc, «les réservations pour le mois de juillet sont nettement en baisse par rapport à l'année dernière, et août s'annonce mal».
Fès, elle, qui a connu un bon taux de remplissage jusqu'à fin mai avec une hausse de 11% des arrivées de nationaux, est pratiquement tombée en léthargie estivale. «Certes, l'été n'est pas une période de haute saison pour la ville, mais de plus l'activité conférences et séminaires a été moins soutenue qu'en 2009, ce qui a accentué le marasme», se désole Driss faceh, président du CRT local.
Dans tous les cas, même l'embellie du mois de juillet, que connaissent les villes côtières, devrait laisser place à un chômage technique pour l'hôtellerie nationale au cours des mois d'août et septembre, effet Ramadan, rentrée scolaire et Aïd oblige. A Agadir, par exemple, les réservations dans les établissements d'hébergement classés au cours du mois d'août, on peut les compter sur les doigts d'une main.


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