Il parait qu'il existe un remède aux punaises de lit. Un remède naturel. Cent pour cent bio. C'est le très sérieux The Guardian qui le dit. Et le hasard a voulu que le Maroc dispose, et en grande quantité, de cet antidote. Suivez La Vie éco sur Telegram Psychose. Panique. Stupeur... les qualificatifs ne manquent pas pour décrire ce que vivent les Français depuis plusieurs jours. Il semble que le pays du chic et du glamour soit littéralement envahi par des punaises de lit. On en trouve partout, et de toutes tailles. TGV, métros, cinémas, écoles, hôpitaux... Elles ont tout envahi. Ces petites bestioles se sont semble-t-il données le mot pour pourrir le quotidien des habitants de cette charmante contrée. Erigée en catastrophe nationale par les médias, cette invasion fait la une des JT. Les politiques se saisissent du dossier. La mairie de Paris réclame un Plan d'urgence anti-punaises de lit. Le chef de file des macronistes promet une proposition de loi sur le sujet d'ici décembre. Il n'y a pas de doute, c'est du sérieux. La polémique enfle. Elle nuit à l'image du pays. La France s'apprête à accueillir les Jeux olympiques dans moins d'un an. Tout le monde pense aux villages olympiques. Où dormiront les athlètes ? A-t-on pensé à désinfecter les lits ? Pas de chance, il semble que les punaises françaises soient devenus résistances aux insecticides. Que faire donc ? Il parait qu'il existe un remède. Un remède naturel. Cent pour cent bio. C'est le très sérieux The Guardian qui le dit. Et le hasard a voulu que le Maroc dispose de cet antidote, et en grande quantité s'il vous plait. « Existe-t-il des alternatives à faible coût pour les éradiquer ? », s'est tout récemment interrogé le prestigieux quotidien britannique, avant de répondre : « On pourrait tenter de favoriser le retour du prédateur naturel de la punaise de lit. Lequel est ? Le cafard ». Oui mesdames et messieurs, il s'agit bien du cafard, cet animal si emblématique du Maroc. Alors comme ça le cafard a bien une utilité. Nous, Marocains, nous nous sommes toujours demandés à quoi pouvait bien servir cette horrible bête, à part nous pourrir nos belles nuits d'été. Eh bien remercions The Guardian. La blatte pourrait bien devenir le nouvel or brun de royaume. Nous pourrions humblement proposer notre aide à nos amis français, à un moment où ça ne va pas très fort entre nos deux pays. Chers Français, nous sommes capables de vous extirper de votre malheur. On vous exportera, par millions, nos petits (pas tant que ça) insectes à antennes. Nous vous aiderons à nettoyer vos transports en communs, les sièges de vos cinémas, vos lits d'hôpitaux. Nous allons vous sauver la face, vous dont la capitale accueillera le monde entier en août prochain. Acceptez notre main tendue. C'est vrai que nous avons refusé votre aide au lendemain du séisme qui nous a frappés. Tournons néanmoins la page. Soyons cette fois-ci à la hauteur de cette tragédie. Nous pouvons vous apporter tout notre savoir-faire, à la seconde où les autorités de votre pays le jugeront utile. Un savoir-faire reconnu également dans la dératisation. Paris regorges de rats ? Pas de panique, on vous envoie aussi nos chats.