Lors du SIAM, La Vie éco a recueilli l'avis de Rachid Benali, Président de la Comader pour s'enquérir de la situation agricole du pays, mais aussi pour mettre en lumière l'importance du partenariat entre le Maroc et la France. Santiago Diaz Herrenschmidett, Chef de service pavillon France Agrotech, a également vanté les mérites de cette collaboration. Suivez La Vie éco sur Telegram La situation agricole du Maroc s'améliore, grâce surtout aux dernières précipitations pluviométriques. Cela ne va certainement pas effacer les six dernières années de sécheresse qu'a subies le Maroc. Mais « c'est un bon démarrage » comme aime à le dire Rachid Benali, Président de la Comader (Confédération marocaine de l'agriculture et du développement rural). Selon lui : « plusieurs cultures ont été sauvées dont l'olivier, les rosacées, les agrumes... même les céréales se portent bien par rapport à l'année dernière ». D'ailleurs, les estimations initiales du ministère de l'agriculture, portent sur la réalisation d'une récolte céréalière de 44 millions de quintaux, en hausse de 41% par rapport à la campagne précédente. Non seulement cela, le pâturage a aussi fortement profité de ces pluies salvatrices. De leurs côtés, les réserves en eau sont satisfaisantes, avec un taux de remplissage des barrages de 40%. Le seul bémol qui reste est « la poursuite de l'interdiction du creusement des puits qui continue à représenter une contrainte pour les agriculteurs en matière d'irrigation » se désole Benali. Sur un autre volet, le président de la Comader estime que la représentation de la France au SIAM constitue une véritable opportunité pour assurer une visibilité tant pour les entreprises françaises que marocaines. « La France est fortement présente avec un pavillon de 400 m2 et 50 entreprises françaises qui couvrent tous les secteurs d'activité concernant la thématique du Salon de cette année » détaille Santiago Diaz Herrenschmidett, Chef de service pavillon France Agrotech. Preuve de l'échange d'expérience et d'expertise entre les deux pays : la signature d'une convention entre l'interprofession de l'olive (Interprolive) et son homologue français, qui porte notamment sur le transfert de technologies de part et d'autre, en plus d'une autre entre les organismes scientifiques des deux pays en vue d'approfondir la recherche et le développement, dans le domaine agricole.
