Le Festival Gnaoua et Musiques du Monde d'Essaouira lève le voile sur de nouvelles fusions musicales exceptionnelles, à découvrir du 19 au 21 juin. Suivez La Vie éco sur Telegram Depuis sa création en 1998, le Festival s'affirme comme un carrefour des cultures, où le dialogue entre traditions gnaouies et musiques du monde s'incarne dans des performances vibrantes, mêlant spiritualité, groove et improvisation. Cette année encore, plusieurs temps forts sont déjà confirmés, lit-on dans un communiqué. Parmi eux, la rencontre très attendue entre Maâlem Khalid Sansi et le Cubain Cimafunk, promet une fusion électrisante entre transe sacrée et funk afro-latin. Les organisateurs décrivent cette collaboration comme une «collision incandescente» entre deux héritiers sonores en quête de liberté rythmique. Autre moment fort annoncé : la création entre Maâlem Morad ElMarjan et le maître tunisien du oud Dhafer Youssef, dans un «dialogue mystique entre deux héritages sacrés». Une rencontre entre les sonorités profondes du guembri et les envolées spirituelles du oud, où jazz, soufisme et tradition gnaouie se croisent. Côté voix féminines, le festival souligne une collaboration inédite entre Asmaa Hamzaoui & Bnat Timbouktou et la chanteuse malienne Rokia Koné, surnommée «la Rose de Bamako». Cette fusion rend hommage aux grandes voix africaines, dans la continuité de celles d'Oumou Sangaré ou Fatoumata Diawara, note le communiqué. En plus de ces fusions, trois concerts solos sont également programmés sur la scène Moulay Hassan, indique la même source : Cimafunk, Rokia Koné et Dhafer Youssef livreront chacun une performance personnelle, révélant la singularité de leurs univers musicaux respectifs. Enfin, le Festival promet d'autres annonces dans les prochaines semaines pour compléter cette programmation foisonnante. Fidèle à son esprit depuis plus de 25 ans, le Festival Gnaoua et Musiques du Monde entend faire de cette nouvelle édition une aventure musicale sans frontières.