Les jeunes en situation de handicap bénéficient d'un cursus de formation professionnalisante, aux côtés des entendants. C'est ce qu'offre cette ONG, qui s'ouvre depuis un an aux enfants souffrant du trouble du spectre de l'autisme. Objectif : Mieux assurer leur intégration dans la vie active. Suivez La Vie éco sur Telegram Ateliers : électricité, informatique, gaming, cordonnerie, bijouterie, sérigraphie, restauration... l'Association de sauvegarde et protection des sourds et malentendants, située à Agadir, offre aux enfants en situation de handicap de nombreuses niches de formation et d'épanouissement. Depuis sa création en 1994, à l'initiative de feu El Ouarghli qui s'est inspirée dans sa démarche d'un modèle belge en la matière, cette ONG a bien grandi et s'est bien développée. Nichée dans la localité d'Aghroud à Bensergaou, c'est aujourd'hui un havre de paix et d'apprentissage pour ses bénéficiaires. Des centaines depuis la naissance de l'ONG. Plusieurs d'entre eux sont aujourd'hui en activité et en ménage. Certains vivant aujourd'hui à l'étranger, avance Younès Alaoui, directeur de l'association. Après s'être concentré pendant longtemps sur les programmes scolaires, l'établissement a introduit depuis 2010 dans ses activités, des formations professionnalisantes sanctionnées par des diplômes d'Etat. Une démarche pour mieux intégrer les bénéficiaires dans la vie active et les rendre autonome. Pour assurer l'inclusion des jeunes en situation de handicap, l'association a ouvert ses classes et ateliers de formation aux jeunes entendants, indique Younès Alaoui. Une approche menée avec l'Association Ard Al Atfal, précise-t-il. Aujourd'hui, en 2025, l'association a atteint 386 adhérents. Pour tous, les services de l'association sont gratuits. Quotidiennement, l'établissement accueille 74 bénéficiaires. Depuis un an, l'association s'est aussi ouverte aux enfants souffrant du trouble du spectre de l'autisme. Un nouveau projet pilote de l'association qui élargit ainsi son cercle de bénéficiaires et son champ d'action
