Le secteur de la retraite continue de retenir l'attention du Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques. Il a alerté encore une fois sur la viabilité à long terme des caisses. Suivez La Vie éco sur Telegram Le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques (CCSRS) a tenu, lundi 7 juillet, sa vingt et unième réunion au siège de Bank Al-Maghrib à Rabat. Le Comité, qui rappelons-le rassemble Bank Al-Maghrib, le régulateur des assurances l'ACAPS, et l'autorité du marché des capitaux (AMMC), alerte encore une fois sur la santé du secteur de la retraite. L'application de la première tranche des augmentations salariales issues du dialogue social du 29 avril 2024 a certes permis d'améliorer certains indicateurs financiers des régimes de retraite du secteur public. Néanmoins, note le Comité dans un rapport publié le 7 juillet, « ces régimes continuent d'enregistrer des déséquilibres structurels et leur viabilité à long terme n'a pas connu d'amélioration significative ». Par conséquent, indique le Comité tripartire, « il devient indispensable de procéder à la réforme dont les orientations stratégiques ont été arrêtées par l'accord conclu au terme dudit dialogue social (système à deux pôles) ». Cette réforme, poursuit la même source, devrait permettre d'assurer la soutenabilité des régimes à long terme à travers l'établissement d'une tarification équilibrée et la résorption d'une grande partie de leurs engagements non couverts. A noter que cette énième alerte du CCSRS intervient alors que le gouvernement a convoqué les centrales syndicales les plus représentatives à une nouvelle réunion au cours de ce mois de la Commission nationale chargée de la réforme des régimes de retraite.