Deux semaines après l'annonce de l'activation programme estival d'urgence de la NARSA, nos routes continuent de tuer. Au moins 24 morts et 2.965 blessés en périmètre urbain ont été enregistrés durant la semaine dernière. Soit pratiquement le même nombre que la semaine d'avant. Suivez La Vie éco sur Telegram Il y a deux semaines, le 7 juillet, l'Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) avait annoncé l'activation d'un plan estival d'urgence de prévention des accidents de circulation, axé sur le contrôle, la répression et la prévention. Manifestement, le plan n'a toujours pas fonctionné. Ou, en tout cas, pas encore. Les statistiques rendues publiques par la DGSN font, en effet, état de 24 morts et 2.965 autres ont été blessées, dont 122 grièvement, dans 2.162 accidents de circulation survenus en périmètre urbain durant la semaine allant du 14 au 20 juillet courant. Soi pratiquement le même nombre enregistré une semaine auparavant, qui a coïncidé avec le démarrage du plan d'urgence de la NARSA. En effet, selon les statistiques de la Direction Générale de la Sûreté Nationale, publiées le 15 juillet, 24 personnes ont trouvé la mort et 2.944 autres ont été blessées, dont 134 grièvement, dans 2.109 accidents de circulation survenus en périmètre urbain durant la semaine allant du 07 au 13 juillet. Rien n'a bougé, le nombre des victimes mortelles est le même, celui des blessés, y compris graves, et des accidents aussi. Les causes sont également les mêmes. Ces accidents sont principalement dus à l'inadvertance des conducteurs, au non-respect de la priorité, à l'excès de vitesse, au non-respect de la distance de sécurité, à l'inadvertance des piétons, au défaut de maîtrise des véhicules, au non-respect du stop, au changement de direction sans usage de signal, au changement de direction non autorisé, à la circulation en sens interdit, au dépassement défectueux, au non-respect du feu rouge, à la conduite en état d'ébriété et à la circulation sur la voie gauche, précise la DGSN dans son communiqué. S'agissant du contrôle et de la répression des infractions en matière de circulation, les services de sûreté ont établi 50.494 contraventions et dressé 7.419 procès-verbaux qui ont été soumis au parquet, alors que 43.075 amendes transactionnelles ont été acquittées pour un montant global de 9.171.000 dirhams, ajoute la même source, faisant savoir que 5.711 véhicules ont été mis en fourrière, tandis que 7.419 documents ont été retirés et 550 véhicules immobilisés. Une semaine plus tôt, les services de sûreté avaient établi 49.752 contraventions et dressé 7.977 procès-verbaux qui ont été soumis au parquet, alors que 41.755 amendes transactionnelles ont été acquittées pour un montant global de 8.962.100 dirhams, ajoute la même source, faisant savoir que 5.682 véhicules ont été mis en fourrière, tandis que 7.977 documents ont été retirés et 580 véhicules immobilisés. Là encore, deux semaines après l'annonce de l'activation du programme d'urgence, aucun changement, ou presque.