L'Institution du Médiateur du Royaume a interagi de manière significative, traitant 5.774 plaintes, 2.182 demandes d'orientation et 11 demandes de règlement à l'amiable. L'étude initiale d'un dossier dure en moyenne 16 jours. Suivez La Vie éco sur Telegram Le nombre de dossiers soumis à l'Institution du Médiateur du Royaume durant l'année 2024 s'est élevé à 7.948 dossiers, dont 5.755 plaintes (72,41%), 2.182 demandes d'orientation (27,45%), tandis que les demandes de règlement à l'amiable ont atteint 11 dossiers, a indiqué, jeudi à Rabat, le Médiateur du Royaume, Hassan Tariq. Lors de la présentation du rapport annuel de l'Institution pour l'année 2024, M. Tariq a expliqué que la cartographie des plaintes reflète la domination continue des dossiers à caractère administratif (2.325), à caractère financier (1.761) et à caractère foncier (926), qui couvrent plus de 87% du total des plaintes, précisant que les départements de l'Intérieur, de l'Economie et des Finances, du Tourisme et de l'Artisanat, et de l'Economie sociale et solidaire arrivent en tête, suivis des Collectivités territoriales et de leurs institutions affiliées, puis de l'Education nationale, du Préscolaire et des Sports, outre la Santé, la Protection sociale et le secteur mutualiste. S'agissant du traitement des dossiers, le Médiateur du Royaume a souligné que l'Institution a interagi de manière significative, traitant 5.774 plaintes, 2.182 demandes d'orientation et 11 demandes de règlement à l'amiable, ajoutant que l'étude initiale d'un dossier dure en moyenne 16 jours. En outre, M. Tariq a noté que 2.366 correspondances de demande d'informations complémentaires adressées par les plaignants ont été enregistrées, tandis que les services compétents ont traité 4.616 correspondances initiales et 1.158 correspondances urgentes, assurant que 585 investigations ont été organisées et 921 dossiers ont été présentés dans le cadre des réunions des comités permanents de suivi et de coordination. Selon lui, le processus de traitement des plaintes a donné lieu à 1.781 décisions de règlement, 1.034 décisions d'irrecevabilité, 573 décisions d'incompétence et 2.240 décisions de dépôt, signalant que 146 nouvelles recommandations ont été émises, en plus du suivi de 845 recommandations liées à des dossiers des années précédentes. Et de rappeler que 201 recommandations ont été exécutées au cours de l'année, tandis que 640 ne l'ont pas été. Concernant les dossiers d'orientation et de conseil, 1.712 décisions de procédure ont été rendues, 240 décisions de renvoi, 136 décisions de notification et 94 décisions de conservation ont été rendues. L'Institution du Médiateur est au cœur d'une transformation institutionnelle qui exige un leadership pour passer de la forme traditionnelle de gestion des plaintes à l'ère moderne de médiation, a-t-il fait remarquer, précisant qu'il est nécessaire de redéfinir l'identité institutionnelle et de se focaliser sur les fonctions de règlement. En outre, il a assuré que des progrès ont été réalisés dans le processus d'institutionnalisation du positionnement du médiateur, afin de rapprocher la demande de médiation de l'offre institutionnelle. Le rapport a suivi la réponse de l'administration aux interventions de l'institution au moyen d'indicateurs objectifs, avec 70% des recommandations exécutées concentrées sur quatre secteurs (collectivités territoriales et leurs institutions affiliées, santé, protection sociale et secteur mutualiste, économie et finances, et Intérieur), tandis que les autres secteurs ont enregistré un nombre limité de recommandations, allant d'une à onze au maximum. Et d'ajouter que 1.781 décisions de règlement ont été rendues, avec en tête le secteur économie et finances (344 décisions), suivi du secteur tourisme, Artisanat, économie sociale et solidaire (285), suivi du secteur de l'éducation nationale, du préscolaire et des sports (282), puis du secteur de l'Intérieur (188), du secteur de la santé, de la protection sociale et du secteur mutualiste (122). Concernant l'indice de délai, le rapport note une baisse du taux d'exécution des recommandations, qui s'établit à 672 jours, contre 1.003 jours l'année précédente. Parallèlement, le délai moyen de réponse de l'administration à la première correspondance est de 69 jours et de 83 jours pour une réponse détaillée. Le rapport relève également que le délai moyen de traitement des recommandations est de 646 jours et celui des décisions de 216 jours.