Première clinique du jour, modernisation du CHR Hassan II, ouverture d'un parking souterrain de 400 places rue de la Foire, livraison de la 2e tranche du parc Al Inbiaât, ouverture de la piscine couverte à Hay Mohammadi... Akhannouch inaugure et lance des projets dans la capitale du Souss. Suivez La Vie éco sur Telegram En l'espace d'une matinée, Aziz Akhannouch a inauguré plusieurs projets achevés et lancé un chantier majeur, posant les jalons d'un « écosystème santé-qualité de vie » qui devrait changer le quotidien des Gadiris. Au cœur du calendrier : la première clinique du jour publique de la région, la mise à niveau du CHR Hassan II, mais aussi un parking sous-terrain, un parc aménagé et une piscine couverte. Montant global engagé ou programmé à travers ces chantiers : près d'un demi-milliard de dirhams. À dix heures tapantes, le chef du gouvernement, accompagné du ministre de la Santé Amine Tahraoui, du wali Saïd Amzazi et du président du Conseil régional Karim Achengli, dévoile la plaque de la clinique du jour de Talborjt. Budget : 66 MDH en investissement direct par la Commune d'Agadir ; offre : une vingtaine de spécialités, chirurgie ambulatoire, imagerie 3D et dix box de soins rapides. Objectif affiché : désengorger les urgences du CHR et offrir aux malades une meilleure prise en charge. À peine la visite achevée, la délégation traverse la ville pour lancer la mise à niveau du Centre hospitalier régional Hassan II. Ici, l'enjeu est plus lourd : 170 MDH pour moderniser blocs opératoires, maternité et plateau technique, mais aussi réhabiliter l'hélistation et installer un système de dossiers médicaux numériques. Le financement est bouclé via une clé de répartition 60-50-25 entre ministère de la Santé, Région et Commune. La délégation n'oublie pas aussi la mobilité. Rue de la Foire, le parking souterrain – 85 MDH sur fonds communaux – ouvre enfin ses 400 emplacements au public. De quoi désengorger le cœur commerçant d'Agadir, où le taux de motorisation dépasse 150 véhicules pour 1 000 habitants. La mise en service est couplée à un système de guidage dynamique et à une tarification progressive pour encourager le turnover. Changement de décor quelques mètres plus loin : la deuxième tranche du parc Al Inbiaât est livrée. Pelouses, parcours fitness, théâtre de verdure et réseau d'arrosage goutte-à-goutte alimenté en eau traitée : 160 MDH ont été injectés pour redonner vie à cette friche centrale. Sur Hay Mohammadi, c'est la piscine couverte – 20 MDH d'investissement – qui ouvre ses lignes d'eau semi-olympiques et son bassin d'apprentissage. Dotée de panneaux solaires et d'un système de récupération thermique, l'installation ambitionne de former 1.500 enfants par an et de relancer les clubs locaux de natation. Clé de voûte sociale de la journée, la Maison de quartier de Hay Salam est également inaugurée : salles polyvalentes, médiathèque et espace coworking pour un quartier de 50.000 habitants. Là encore, la santé n'est jamais loin : un dispensaire de proximité y ouvrira ses portes à la rentrée. En filigrane, le Conseil communal déroule sa stratégie 2024-2026 : améliorer l'accessibilité aux soins, enrichir les équipements sportifs et fluidifier la circulation avant la CAN 2025 puis la Coupe du monde 2030. Pour marquer le coup, la journée se conclut sur la corniche par le Rallye des voitures de collection, clin d'œil à l'animation touristique d'une ville qui veut concilier bien-être résidentiel et attractivité loisirs. A Talborjt comme à Hay Mohammadi, les habitants, eux, retiendront surtout qu'à deux pas de chez eux une salle d'opération ou un couloir de nage vient de naître. Si les calendriers tenus aujourd'hui deviennent la norme, Agadir pourrait bien réussir sa mue en capitale du bien-vivre avant la grande fête africaine du football.