Les travaux avancent déjà à un rythme soutenu et devront s'étaler jusqu'à fin 2027 en plusieurs phases. Suivez La Vie éco sur Telegram 430 kilomètres... C'est la longueur de la Ligne à grande vitesse qui reliera Kénitra à Marrakech, dont les travaux de réalisation ont été lancés, le 24 avril dernier, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Ce projet structurant fait partie d'un programme ambitieux mobilisant un investissement global de 96 MMDH. Celui-ci inclut 53 milliards de dirhams pour la construction de cette ligne ferroviaire à grande vitesse qui réduira le temps de parcours à seulement 2h40 entre Tanger et Marrakech. Pour Tanger-Rabat, cela deviendra l'histoire d'une petite heure et il faut compter 40 minutes de plus pour arriver à Casablanca. Le projet permettra aussi de relier Rabat à l'aéroport international Mohammed V de Casablanca en 35 minutes, en desservant le futur stade de Benslimane. Ces travaux d'infrastructure comprennent la mise en place d'un système de signalisation de dernière génération, la construction de nouvelles gares grande vitesse et de proximité, la construction de 600 km de voies électrifiées et la construction de 9 centres de maintenance et techni-centres pour le matériel. Les travaux avancent déjà à un rythme soutenu et devront s'étaler jusqu'à fin 2027 en plusieurs phases. Le plan d'investissement de l'ONCF porte aussi sur un programme inédit d'acquisition de 168 nouveaux trains, visant à renforcer et rajeunir l'ensemble de la flotte de matériel à voyageurs. Mobilisant un investissement de 29 milliards de dirhams, il permettra de réaliser les gains de performances opérationnelles, de renforcer les services régionaux et de répondre à l'augmentation du trafic attendu à l'horizon 2030. Dans le détail, ces acquisitions portent sur 18 trains à grande vitesse pour les projets d'extension, 40 trains intervilles et 110 trains pour les services de proximité. Cet ambitieux programme d'acquisition de matériel roulant permettra également l'émergence d'un écosystème ferroviaire industriel. Avec un taux d'intégration locale supérieur à 40%, le programme témoigne d'un fort engagement envers l'entreprise et les compétences marocaines et aura inéluctablement des implications positives en termes de soutien à l'économie nationale, de réduction des coûts de transport et de développement durable.