Attijari Global Research note que le secteur bancaire a tiré la croissance de la masse bénéficiaire des sociétés cotées à fin juin, avec une contribution de 1,9 milliards de dirhams. Suivez La Vie éco sur Telegram Le secteur bancaire a justifié près des deux tiers de la croissance de la masse bénéficiaire récurrente de la cote au premier semestre (S1) de 2025, avec une contribution de 1,9 milliard de dirhams (MMDH), selon Attijari Global Research (AGR). A l'origine, l'amélioration continue du produit net bancaire combinée à la bonne maîtrise des charges et du coût du risque qui a affiché un repli de 10,8%, indique AGR dans son « Research Report – Equity » d'octobre 2025, ajoutant que lors de cette période, la croissance de la masse bénéficiaire récurrente de la cote est ressortie à 3 MMDH. Le secteur cimentier se positionne en tant que 2ème contributeur à la croissance des bénéfices de la cote et ce, pour la première fois depuis la crise du Covid-19, pouvant refléter le démarrage d'un nouveau cycle de croissance de la filière, fait savoir la même source. En outre, 13 secteurs cotés, qui représentent 76% de la capitalisation du marché, ont affiché une amélioration de leurs profits, avec à leur tête ceux de l'automobile (+93%), de la santé (+74%) et de l'immobilier (+42%). Le secteur des télécommunications représenté par Maroc Telecom, qui pèse 10% dans la capitalisation, a, quant à lui, affiché un profit récurrent quasi-stable. En revanche, 3 secteurs cotés, qui représentent 14% de la capitalisation boursière du marché, ont vu leurs bénéfices baisser. Il s'agit des secteurs « Energie » (-12%), « Agroalimentaire » (-18%) et « NTI » (Nouvelles Technologies de l'Information) (-51%). Dans ce sillage, les bénéfices récurrents des sociétés cotées se sont élevés à 24,2 MMDH, en hausse de 14,1% contre +21,6% au S1-24. Une croissance bénéficiaire qui semble se normaliser en raison d'un effet de base de plus en plus élevé à compter de 2024. Pour sa part, le chiffre d'affaires de la cote affiche une appréciation de 7%, soit son niveau le plus élevé durant les trois dernières années.