Ils étaient 1.700 congressistes à avoir convergé, ce vendredi au Complexe de Bouznika. Le 12ème congrès de l'USFP, qui dure jusqu'au 20 octobre, devrait déboucher sur la reconduction du premier secrétaire sortant au cockpit du parti de la rose. Suivez La Vie éco sur Telegram Le Complexe de Bouznika était tout en rose ce vendredi 18 octobre. Et pour cause, le lieu était à l'heure de l'ouverture du 12ème congrès national de l'union socialiste des Forces populaires. Cette ouverture, qui s'est tenue sans la ferveur des slogans qu'on connait d'habitude dans les rendez-vous du parti de la rose, a été marquée, notamment, par la forte présence des trois partis de la majorité et à leur tête Aziz Akhannouch, chef du gouvernement et président du Rassemblement national des indépendants, mais aussi des responsables d'autres formations du lanterneau politique national. On retiendra, aussi, qu'une trentaine de délégations étrangères, venues des quatre coins du monde, étaient de la grand-messe socialiste. Pour certains observateurs, l'enjeu majeur de ce congrès serait relatif au cockpit de la formation des héritiers de Abderrahim Bouabid. Mais, à écouter les congressistes, qui parlent le ton de la sérénité, il n'en sera pas un. En effet, malgré des noms qu'on chuchote en tant que « probables candidats » au premier secrétariat, tous les indicateurs tournent à la faveur de la reconduction de l'actuel premier secrétaire, Driss Lachgar, à la tête de l'USFP. D'ailleurs, au moment où il s'apprêtait à prendre la parole, Lachgar a eu droit à un standing ovation, des 1.700 congressistes, qui sonnait comme un « vote plébiscite ». Plus encore, l'entrave stature a été levée dans les amendements qui ont été apportés aux statuts du parti. Conséquence : rien n'empêche le premier secrétaire de rempiler ! Mais, pour les socialistes, qui disent être « dans un moment d'inflexion de l'histoire de leur parti », l'enjeu est plutôt d'« entrer dans une nouvelle dynamique organisationnelle » qui serait de nature à « redorer le blason d'un parti » qui se veut porteur d'« un renouveau qui parie sur l'avenir ». Ceci étant, les regards restent néanmoins braqués sur les « issues » de ce congrès, notamment en ce qui concerne le conseil national, sa présidence et la liste des membres du bureau politique qui reviendra au Premier secrétaire.