Cette mesure intervient au lendemain de l'annonce, à Antananarivo, de la prise de pouvoir par l'armée et de la dissolution de l'ensemble des institutions, à l'exception de l'Assemblée nationale, laquelle avait plus tôt voté la destitution du président Andry Rajoelina. Depuis le 25 septembre, Madagascar est secoué par un mouvement de contestation né des coupures récurrentes d'eau et d'électricité, et désormais élargi à des revendications plus larges.