Message de condoléances du Roi à la famille de feu Jamal Eddine Al Qadiri Boutchich, Cheikh de la Tariqa Qadirya Boutchichia    Le président gabonais reçoit le milliardaire marocain Mohamed Bouzoubaa pour discuter de projets de développement stratégique au Gabon    La France lance un mandat d'arrêt international contre un diplomate algérien    De la mémoire de la victoire aux enjeux de l'avenir... le Maroc et la Chine tracent ensemble la carte d'un partenariat stratégique    Le Maroc affronte le Niger dans un match décisif des qualifications pour le Mondial 2026    CHAN-2024 : Le Maroc va chercher la victoire face au Kenya (Tarik Sektioui)    Marroquí condenado en París por encender cigarrillo en tumba del Soldado Desconocido    Moussem Moulay Abdallah Amghar - Cas d'intoxication alimentaire: une fake news démentie par les organisateurs    Royal Air Maroc étend son programme de vols directs entre Casablanca et São Paulo dès décembre    Education nationale : détails de la réunion avec les syndicats    Maroc-Israël : les énormes acquis politiques, économiques et militaires d'une déclaration conjointe présentée toujours à tort comme une «normalisation»    Paris condamne le plan israélien visant une nouvelle extension des opérations militaires dans la bande de Gaza    TGCC : Bouzoubaa reçu en audience par le Président du Gabon    Journée nationale des MRE : La digitalisation au centre des priorités    Coupe de la CAF: L'Olympique de Safi affronte l'ASN Nigelec du Niger    Ligue des champions CAF: La RSB hérite du club Togolais de l'ASCK et l'AS FAR du club gambien de Real de Banjul    Le Maroc concentre 70 % des exportations africaines de tuyaux en caoutchouc armé de métal en 2024    Diaspo #401 : Khadija Ramim, une vie pour la culture amazighe et l'autonomisation des femmes    España: Tras Vox, la reactivación del Comité de Liberación de Ceuta y Melilla preocupa al PP    4,6 kilogrammes de cocaïne saisis à Tétouan : six interpellations    Marocains du Monde : Accélérateurs de l'émergence, multiplicateurs des souverainetés    Une carte historique démontre comment Ibn Battuta a parcouru un monde en réseaux, du Maghreb à la Chine    Exportations agricoles : 80 millions de kilos de tomates marocaines écoulés en Espagne    Le Maroc dans le viseur du Pentagone... Une décision américaine qui pourrait redessiner la carte de la sécurité en Afrique    Le Roi Mohammed VI poursuit sa Haute Bienveillance envers les Marocains du monde à travers des programmes renforçant le lien avec la patrie et accompagnant la transformation numérique    Espagne : Après Vox, la relance du Comité de libération de Ceuta et Melilla préoccupe le PP    La presse française ouvre le dossier du recteur de la Grande Mosquée de Paris et de ses liens troubles avec le régime militaire algérien    Zuma gifle depuis Johannesburg le régime algérien et ses alliés en Afrique du Sud : Nous réaffirmons notre soutien à la marocanité du Sahara, et le drapeau sud-africain est un symbole du peuple, non un outil aux mains du pouvoir    L'Inde et la Russie réaffirment leur engagement à renforcer leur « partenariat stratégique »    Donald Trump mobilise l'armée US contre les cartels de drogue sud-américains (NYT)    Université d'été... Un pont identitaire reliant les jeunes Marocains du monde à leur pays d'origine    Oujda accueille le Village de sécurité routière de la NARSA    Tensions diplomatiques entre le Brésil et les Etats-Unis : le chargé d'affaires américain convoqué au ministère brésilien des AE    Le dirham s'apprécie de 0,1% face au dollar du 31 juillet au 6 août (BAM)    Incendie impressionant dans la mosquée historique de Cordoue en Espagne [Vidéo]    Ousmane Ndiaye : radiographie critique des entraves au pluralisme en Afrique    Maroc : les dépôts bancaires enregistrent une croissance à fin juin    Trevo, première plateforme touristique marocaine, pour soutenir la souveraineté nationale    Réconciliation actée entre Ter Stegen et le FC Barcelone    Revue de presse de samedi 9 août 2025    Mondial U19 de Handball /Tour préliminaire : Dernier round pour les Lionceaux face au Kosovo    CHAN 2024 / J3 du groupe B : Programme du jour    Médias : Ce soir, Hakimi en prime sur Canal+ dès 19h30    Marrakech : poursuites disciplinaires et judiciaires contre un officier de police soupçonné de corruption    La chaîne US Fox tourne sa téléréalité "Special Forces" à Marrakech    L'humeur : Toto ministre, le rap s'en réjouit    Décès de Cheikh Jamal Eddine El Qadiri, guide de la Zaouïa Qadiriyya Boutchichiyya    Décès de l'artiste égyptien Sayed Sadek    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Temps plein aménagé : aucune dérogation n'est accordée par le ministère de la santé
Publié dans La Vie éco le 21 - 01 - 2013

L'accord verbal attribué au ministère de l'enseignement supérieur n'a aucune valeur juridique. Les services de réanimation désorganisés par le manque d'anesthésistes qui viennent pratiquement tous du public. Les médecins professeurs qui enfreignent la loi courent de graves risques.
Il n'y a toujours pas de solution pour la problématique du temps plein aménagé. Contrairement à ce qui a été annoncé par certains organes de presse, aucun accord écrit n'a été signé par les médecins et les pouvoirs publics. L'idée d'autoriser les médecins professeurs à exercer dans les cliniques privées les vendredis après-midi et le week-end n'a été évoquée qu'oralement par le ministère de l'enseignement supérieur lors d'une réunion avec leurs représentants. Tout accord serait même caduc parce que de l'avis de certains médecins, le ministre de l'enseignement supérieur n'est pas habilité à trancher sur cette question. C'est plutôt le ministre de la santé qui en a la compétence. Or, El Houssein El Ouardi, poursuivent ces mêmes sources, n'a rien annoncé pour l'instant. Il campe toujours sur sa décision prise en novembre dernier d'interdire aux médecins professeurs d'exercer dans les cliniques privées. Le ministère de la santé a, rappelons-le, publié une circulaire datée du 27 novembre 2012 pour mettre fin, précise-t-on, à l'exercice illégal de la médecine. Le temps plein aménagé (TPA) institué en 1996 relève donc du passé. Il faut noter que le Secrétariat général du gouvernement, se basant sur l'esprit de la loi 10-94 relative à l'exercice de la médecine dans son article 57, avait déjà déclaré, en 2001, que cette facilité accordée aux médecins n'avait plus lieu d'être.
En dépit des interdictions, on dit dans le milieu médical qu'«il y a une reprise discrète du TPA dans certaines cliniques». En sus des sanctions encourues suite à des inspections du ministère de la santé dont elles pourraient faire l'objet, ces cliniques pourraient être confrontées à deux problèmes majeurs, la responsabilité médicale et la responsabilité fiscale.
En cas d'erreur médicale ou tout autre problème, la responsabilité médicale du praticien sera en effet engagée. Le plus grave est qu'il ne pourra même pas, en cas de poursuite judiciaire, se défendre, puisqu'il n'est pas officiellement autorisé à exercer dans le secteur privé. Il ne pourra pas non plus établir ni signer une ordonnance et encore moins demander une prise en charge pour ses patients.
Pas de normes sur le nombre de médecins dans une clinique
La solution alors sera de faire signer ces documents par un confrère de la clinique privée. Ce qui pose le problème de la responsabilité fiscale du médecin. En effet, c'est le signataire des documents relatifs à l'acte médical qui doit payer les impôts. Des situations qui pourraient fortement perturber la marche des cliniques souvent pointées du doigt par les patients. Autant de raisons qui font que le ministère de la santé doit clarifier d'urgence la situation et mettre un terme aux sempiternelles disputes.
En dehors du flou actuel, l'arrêt du TPA pose quelques problèmes pratiques au niveau du fonctionnement des cliniques et particulièrement dans les grandes structures assurant des urgences et un service de réanimation. Dans les cliniques privées, les urgences et les gardes en réanimation ont été assurées, depuis l'institution du TPA, par les médecins du secteur public. Dans chaque clinique, il y a trois à quatre médecins qui assurent une garde hebdomadaire. «Avec l'interdiction du temps plein aménagé, les plannings de garde des cliniques concernées ont subi de grands chamboulements et précisément en raison de l'absence des anesthésistes qui viennent pratiquement tous du secteur public. Pour cette raison, des cliniques ont même refusé de prendre des malades, malgré leur cas urgent», raconte le patron d'une clinique casablancaise.
Les cliniques ont dû également réorganiser le planning des interventions chirurgicales que devaient effectuer les médecins du public. «Ce qui a causé des retards et des frictions avec les patients dont certains ont suivi les médecins professeurs dans les hôpitaux», affirme un médecin privé qui ne manque pas de préciser que «la faute revient aux patrons des cliniques qui ont organisé, depuis toujours, leurs équipes autour d'un noyau dur constitué majoritairement de médecins du secteur public».
Il importe de préciser qu'au Maroc il n'y a pas de normes sur le nombre de médecins dans une clinique. Le cahier des charges spécifie seulement que l'ouverture d'un service dédié à une spécialité médicale implique obligatoirement la présence d'un spécialiste. En général, il est exigé, et cela varie en fonction des pays, un spécialiste pour 10 à 15 lits.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.