Véritable plateforme d'échange et de rencontres d'affaires, la manifestation internationale rehaussée par la présence de Abdessamad Kayouh, ministre du Transport et de la Logistique, a réuni, dans la ville d'El Jadida, les ténors mondiaux de l'écosystème ferroviaire pour ne citer que Hyundai Rotem, Alstom, Siemens Mobility et plusieurs acteurs nationaux. Suivez-nous sur WhatsApp Suivez-nous sur Telegram La 4 édition du Rail Industry Summit Morocco dont l'inauguration s'est déroulée, ce 9 décembre 2025, à El Jadida, avait des allures de confirmation du positionnement du Maroc en tant que hub ferroviaire régional. La manifestation internationale de cette année, organisée avec la forte implication, entre autres de l'ONCF, l'AMDIE et le Cluster Moroccan Traindustry (MTI), a réuni plus de 1.400 participants, 300 entreprises et 185 exposants représentant 20 pays. Véritable plateforme d'échange et de rencontres d'affaires, le rendez-vous annuel, réhaussé par la présence de Abdessamad Kayouh, ministre du Transport et de la Logistique, a réuni, dans la ville d'El Jadida, les ténors mondiaux de l'écosystème ferroviaire pour ne citer que Hyundai Rotem, Alstom, Siemens Mobility et plusieurs acteurs nationaux. En réalité, la principale force du Rail Industry Summit Morocco réside dans sa capacité à fédérer l'ensemble des maillons de la supply chain, notamment, les donneurs d'ordre, les équipementiers, les fournisseurs et les prestataires de services. Le ministre du Transport et de la Logistique et Mohammed Smouni, président du MIT et DGA de l'ONCF, ont profité de la tribune de cette 4ème édition pour passer en revue les projets phares qui façonneront durablement le secteur ferroviaire national. Une attractivité croissante «Le Royaume attire un nombre croissant d'acteurs internationaux et de partenaires industriels, consolidant ainsi sa position comme l'un des pôles ferroviaires les plus dynamiques du continent africain», martèle Mohammed Smouni. Ce dynamisme est d'ailleurs corroboré par l'engagement de 96 MMDH (près de 10 milliards de dollars), pour la modernisation et l'extension du réseau ferroviaire, avec notamment le lancement de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Kénitra-Marrakech, de 430 kilomètres et la réalisation de 250 kilomètres de desserte régionale RER pour les régions de Rabat, Casablanca et Marrakech. A cela s'ajoute l'acquisition de 168 nouveaux trains. Dans le même ordre d'idées, le réseau ferroviaire national d'environ 3.350 km (le deuxième d'Afrique), devrait, d'ici fin 2025, réaliser un nouveau record avec près de 56 millions de voyageurs, marquant une hausse significative de la fréquentation et témoignant de la vitalité du secteur. La structuration de l'écosystème est sur les rails Le numéro 2 de l'ONCF a également mis en avant la centralité de la structuration d'un véritable écosystème ferroviaire, avec la mise en place d'infrastructures industrielles dédiées. «Le projet phare qui illustre cette ambition est le développement d'une zone industrielle spécialisée à Benguerir, conçue pour accueillir des unités de production des rames, de composants et de systèmes ferroviaires», a-t-il expliqué. Précisons que le cœur de cette future zone sera l'usine de Hyundai Rotem qui a remporté en février 2025, un contrat majeur portant sur la fourniture de 110 rames RER , d'une valeur estimée à 1,5 milliard d'euros.