Il y a un mois, le Sénat accueillait un grand événement organisé conjointement avec l'ambassade du Royaume à Paris à l'occasion du 50ème anniversaire de la Marche Verte, qui fut un moment exceptionnel de célébration de l'amitié franco-marocaine, ici dans l'enceinte du palais du Luxembourg. Suivez-nous sur WhatsApp Suivez-nous sur Telegram Une importante délégation des trois régions des provinces du Sud du Royaume, Laâyoune-Sakia El Hamra, Guelmim-Oued Noun et Dakhla-Oued Eddahab, a eu, mardi soir à Paris, une rencontre avec les membres du Bureau du Groupe d'amitié France-Maroc au Sénat. Dans un mot de bienvenue, le sénateur Olivier Bitz, vice-président du groupe d'amitié France-Maroc, a souligné que les membres du groupe sont particulièrement heureux de pouvoir accueillir au Sénat, « la chambre des territoires », des représentants des régions des provinces du Sud du Royaume, soulignant l'engagement de l'institution sénatoriale française en faveur d'« une relation étroite avec le Maroc » et son soutien de longue date à la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Il y a un mois, le Sénat accueillait un grand événement organisé conjointement avec l'ambassade du Royaume à Paris à l'occasion du 50ème anniversaire de la Marche Verte, qui fut « un moment exceptionnel de célébration de l'amitié franco-marocaine, ici dans l'enceinte du palais du Luxembourg », a rappelé M. Bitz, en référence à l'hommage rendu au Royaume suite à la résolution historique du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Sahara marocain. Il a rappelé aussi le déplacement du président du Sénat, Gérard Larcher à Laâyoune en février dernier, exprimant aux membres de la délégation marocaine la disponibilité de l'institution sénatoriale » pour travailler ensemble au renforcement de nos relations (...) notamment dans le cadre de la coopération décentralisée ». M. Bitz a mis en avant à cette occasion « l'œuvre exceptionnelle menée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour développer les provinces du Sud du Royaume », notant que « les investissements y sont considérables, dans une grande variété de domaines : développement économique, énergies renouvelables, en passant par l'enseignement supérieur et la santé ». « Ce sont autant d'opportunités pour nous de trouver des projets concrets sur lesquels on peut travailler ensemble», a-t-il conclu. La délégation marocaine, conduite par Mme Laila Hammouchi, Gouverneur Directrice des Services publics locaux, relevant de la Direction Générale des Collectivités territoriales au ministère de l'Intérieur, était composée de la présidente de la région de Guelmim-Oued Noun, Mme M'barka Bouaida, qui préside également l'Association des Régions du Maroc, du président de la région de Dakhla-Oued Eddahab, M. Yanja El Khattat et du représentant du président de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, M. Mhamed Abba. A l'issue de cette rencontre, sénateurs français et membres de la délégation marocaine se sont félicités, dans des déclarations à la MAP, de la qualité de leurs échanges dans la perspective de promouvoir les relations bilatérales, en particulier la coopération décentralisée entre régions marocaines et françaises. « La France et le Maroc, qui sont très proches, ont tout à gagner à travailler ensemble, à faire en sorte que leurs régions développent des coopérations bilatérales et des synergies en fonction des atouts des uns et des autres, suscitent des investissements économiques de manière réciproque, une mobilité des étudiants ou encore des artistes pour le volet culturel en tant que vecteur de rapprochement entre les peuples», a assuré la sénatrice Catherine Morin-Desailly qui considère qu'«une réunion de ce type est l'occasion de réaffirmer le besoin de coopération et de mieux identifier les domaines de partenariat». Même son de cloche du côté de la délégation marocaine qui a saisi cette occasion pour mettre en avant les atouts et les opportunités d'investissement dans les provinces du Sud du Royaume. Rappelant que la France est un partenaire privilégié pour le Maroc, Mme Bouaida a indiqué dans une déclaration à la MAP que «cette rencontre a été une occasion de faire connaître la régionalisation avancée dans les provinces du Sud, ainsi que la dynamique de développement économique et social qu'elles connaissent sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI». Cette rencontre a permis également de prospecter les moyens de développer la coopération entre « les Régions du Maroc et les sénateurs des régions, qui représentent ces territoires au sein de la chambre haute française », a-t-elle ajouté. De son côté, M. Yanja El Khattat a souligné que la visite de la délégation des provinces du sud reflète l'importance et la force des relations entre le Maroc et la France, précisant qu'elle a permis de présenter aux sénateurs français les atouts des trois régions et d'examiner les moyens de développer une coopération dans un cadre gagnant-gagnant. Pour sa part, M. Mhamed Abba a indiqué que la rencontre avec la délégation sénatoriale a permis d'échanger autour des opportunités d'investissement et de la coopération décentralisée afin d'accompagner la montée en puissance du modèle de développement régional des provinces du Sud du Royaume. En marge de cette rencontre au Sénat, la délégation marocaine a eu un échange avec le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, M. Jean Noël Barrot. La délégation a également rencontré, mercredi à l'Assemblée nationale, la présidente du groupe d'Amitié France-Maroc, Mme Hélène Laporte.