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Aziz akhanouch. Ministre de l'agriculture et de la pêche maritime.
Publié dans Les ECO le 21 - 04 - 2014

Nous nous attendons au décollage de la filière du terroir
Les ECO : Le terroir est à l'honneur pour cette 9e édition du SIAM. Peut-on parler aujourd'hui de décollage de cette filière ?
Aziz Akhannouch : Nous avons mis beaucoup de bonne volonté et de moyens au profit des produits du terroir et nous nous attendons certainement à un décollage de la filière, qui soit digne de tout le potentiel qu'elle recèle et surtout des efforts des femmes et des hommes qui ont pu préserver un savoir-faire et un patrimoine pendant des générations. Le royaume bénéficie en termes de produits du terroir d'écosystèmes propices, d'une grande biodiversité permettant la production d'une gamme importante de produits (plus de 144 produits du terroir phares sont recensés) d'une demande en termes de consommation qui ne cesse de croître sur les marchés national et international, offrant d'importantes opportunités pour leur commercialisation.
Quelles actions ont été déployées pour mettre ce potentiel en relief ?
Afin d'exploiter au mieux les potentialités et de profiter des opportunités de marché offertes, cinq leviers d'actions prioritaires sont en cours de mise en œuvre à différents niveaux de la chaîne de valeur des produits du terroir. En tête de ces leviers, il s'agit du développement de l'amont et de l'agrégation des producteurs. Citons, ensuite, la mise en place de plateformes régionales de logistique et de distribution, la promotion des labels des produits du terroir, ainsi que la mise en place de conventions avec les grandes et moyennes surfaces au Maroc. Ces actions seront appuyées par la réalisation de larges campagnes de communication aux niveaux national et international sur les produits du terroir. Toutes les interventions engagées dans le cadre du Plan Maroc vert concourent d'une part pour une amélioration de l'offre en quantité et en qualité des produits et à des améliorations es produits, au packaging, à la tarification, à la promotion et à la mise en valeur de la labellisation et d'autre part à des propositions de plans de commercialisation à court et à moyen termes, pour améliorer les volumes de vente des différents types de produits sur le marché national et le marché de l'export.
Quelle stratégie marketing faut-il adosser aux ambitions nationales pour les produits du terroir ?
La stratégie marketing en cours de mise en œuvre s'attache à mettre en œuvre des actions de promotion ciblées et différenciées, en utilisant plusieurs supports. Un support commercial, qui vise la facilitation de la mise sur le marché des produits à travers notamment le référencement des produits du terroir dans les grandes et moyennes surfaces et les boutiques spécialisés. Cette démarche est accompagnée au préalable par un grand effort d'amélioration des packagings des produits. Le second support concerne la promotion qui cible l'accroissement de la notoriété des produits, à travers l'organisation de programmes de promotion sur les lieux de vente, la réalisation de campagnes de communication ciblées et multi-canaux, ainsi que l'organisation de la participation des opérateurs de produits du terroir dans des salons internationaux dédiés.
Avec l'expansion que connaît cette filière, n'est-il pas aujourd'hui crucial de confier la mission de régulation à un organe dédié, afin de cadrer le marché et éviter les dérapages ?
À l'étape actuelle, nous sommes en phase de mise à niveau des groupements de produits du terroir, de structuration organisationnelle le long de la chaîne de valeur des produits et de mise en place de leviers d'intervention pour le développement de la commercialisation des produits sur le marché national et à l'export. Nous nous sommes évidemment intéressés à la gouvernance de la filière, qui a été largement améliorée à travers la création d'une division spécifique pour les produits du terroir au sein du ministère, qui s'occupe du volet stratégique et de celui de la production et une autre division qui s'occupe des actions de promotion et de marketing au niveau de l'Agence de développement agricole (ADA). Un tel encadrement nous permet une bonne réactivité et une grande proximité avec les opérateurs de la filière, ainsi qu'avec les circuits de commercialisation. Néanmoins, ce ne sont que des mesures d'accompagnement au démarrage, ce que nous ambitionnons est de remettre la filière entre les mains des organisations professionnelles. Ce sont les opérateurs de chaque filière qui sont le plus à même de la porter et d'en assurer le développement viable et durable. C'est l'approche que nous favorisons et elle commence à montrer son efficacité dans plusieurs filières.
Les opérateurs de la filière du terroir sont généralement de petites structures. L'aspect du financement ne pose-t-il pas de problèmes ?
Le secteur des produits du terroir est effectivement dominé par des structures de petite taille, qui trouvent des difficultés pour engager des investissements en amont et en aval pour le développement de leurs activités. Toutefois, la stratégie de développement des produits du terroir dans le cadre du Plan Maroc vert contribue à apporter des solutions à cette problématique. En effet, les investissements nécessaires pour l'augmentation de l'offre quantitative et qualitative des produits sont en partie apportés dans le cadre des projets pilier II, visant notamment l'intensification et la valorisation des produits. En ce qui concerne le financement en aval, nécessaire à la gestion des unités de valorisation, à l'amélioration des packagings et à la réalisation de plans de promotion de leurs produits, des discussions sont en cours avec la Crédit Agricole du Maroc, pour offrir un pack financier qui permettra aux groupements des produits du terroir d'acquérir les fonds nécessaires pour financer leurs activités.


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