Niché en plein cœur de l'Agdal à Rabat, le Georges vient s'ajouter aux endroits «in» de la capitale. Chaleureux, il fait bon y manger et y écouter de la bonne musique. Découverte... Les endroits «in» de la capitale se suivent et ne se ressemblent pas. Depuis le 31 décembre, Rabat compte un nouvel endroit à son image : raffiné et passionné. Ce nouveau né s'appelle Le Georges comme pour faire référence aux grands de la restauration de la capitale de la haute gastronomie : Paris. Pourant le Georges n'est pas «ultra chic». C'est un endroit chic et branché, accessible à tous. «Nous sommes un bistrot chic et nous avions pour projet ma compagne et moi, d'ouvrir un endroit à Rabat il y a de cela 3 ans et demi», explique le maître des lieux Lucas Servonnat, qui décide de s'installer au Maroc il y a 3 ans et demi justement pour ouvrir l'endroit dont il a rêvé avec sa compagne : Justine Lopez. Le Georges est né. «C'est un travail de longue haleine, nous avons été les plus rapides avec tout juste un an de travaux», confie le jeune propriétaire du Georges qui propose une cuisine internationale inspirée de la classe française avec des plats dont les intitulés titillent votre curiosité et vos papilles, avec une cuisine de la chef Samira, qui a été formée par les plus grands chefs français. Des entrées, des tapas, des plats présentés dans des cartes en forme d'ardoise qui rappellent l'école d'antan...Une bibliothèque vient appuyer cette ambiance feutrée et intellectuelle avant de vous laisser tenter par les notes de musique qui viennent de la scène, une scène digne des années 30. Cosy et à la fois branché, le bistrot chic propose des live band le mercredi, le vendredi et le samedi dans son «coin des artistes». «Nous avons une base de données de 30 groupes qui tournent, à peu près, pour changer d'ambiance. Nous sommes ouverts à toute proposition et plusieurs nouveaux groupes présentent leur démo pour jouer chez nous», explique Lucas Servonnat. Du jazz à la soul en passant par la variété ou même le rock, le Georges a déjà accueilli les «Midnight Train» et un Adil Kaghat des plus Soufoul, «Les Jaguars» pour une soirée pleine de folie et imprégnée, «Tarik Hilal Trio» pour un moment de douceur, «EarthWormGin» pour une ambiance Pop-Indie Rock sublimée par la voix profonde d'Ayoub Mouahhiddi et le timbre particulier de Samir El Boussâadi. Une ambiance sereine dans un espace lumineux ouvert même à midi pour des menus express où on peut se voir servir des tagliatelles au saumon ou un émincé de bœuf, un parmentier de canard ou une escalope milanaise en passant par les lasagnes aux fruits de mer ou de la pastilla au poulet. «Rabat est idéale car il y a une clientèle qui aime sortir contrairement à tout ce qu'on l'on pourrait penser», explique le maître des lieux qui se revendique un peu comme la nouvelle génération des endroits de la capitale. «L'idéal serait de développer le concept dans d'autres villes du Maroc».
