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Un franc-rimeur accompli
Publié dans Les ECO le 31 - 10 - 2014


Taoufik Hazeb alias Don Bigg
Rappeur
Il est l'une des figures emblématiques de la scène marocaine et un des plus grand nom du Rap marocain. Un Rap dont il est devenu l'ambassadeur ici et ailleurs. Mais Don Bigg, de son vrai nom Taoufik Hazeb, ne se contente pas de créer, il coache, propose, accompagne, produit pour participer à la création d'une réelle industrie musicale.
Jeux de mots, rimes, flow et pas la langue dans sa poche, c'est ce qui caractérise Taoufik Hazeb qui se fait appeler Don Bigg comme pour défrayer la chronique et se faire entendre par le maximum de monde. Une raison logique: il a un message à faire passer. Dans la catégorie poids lourds qui n'a souvent livré que du lourd, flow affuté, écriture perçante sur des sonorités entraînantes, le rappeur s'est fait connaître grâce à un buzz internet. Une reconnaissance immédiate et un succès fulgurant pour quelqu'un que la musique a choisi. «C'est la musique qui est venue vers moi. À la maison on avait des cassettes de différents styles de Whitney Houston, Elvis Presley, les Beatles mais aussi Farid Al Atrach, Abdelhalim Hafid. Du coup je me suis mis à écouter de la musique à un assez bas âge et c'est devenu le bazar. J'adorais The Jackson Five et Abdelhamid hafed, j'ai commencé à adopter mon propre style en passant par Criss Cross dans les années 90. J'étais fan de Michael, je le suis toujours d'ailleurs, il n'y a pas plus visionnaire que MJ. C'est là que j'ai découvert le Rap et que tout a commencé». explique Don Bigg qui voit sa passion pour le Rap se nourrir des influences américaines East Coast et grandir pour penser à du professionnel à sa troisième année de lycée.
«Avant c'était pour la frime et les filles !», s'amuse-t-il à rappeler. Après des expériences avec des groupes et des textes uniquement en anglais, il a eu comme une révélation en 1999 et propose du Rap en darija. Il sort son premier album «Mgharba T'tal Mout» dont le style est cru et franc, une plume énervée mais qui garde la tête sur les épaules et qui dénonce les réalités de la jeunesse marocaine. Une jeunesse qui se l'approprie puisqu'alors que seuls 1.000 exemplaires sont distribués, les titres sont téléchargés en centaine de milliers sur internet. «C'est internet qui m'a fait connaître. J'ai ensuite utilisé les tremplins pour me faire connaître mais le public connaissait déjà mes refrains», se souvient le rappeur qui justifie le manque de visibilité des groupes après le tremplin comme un manque de buzz et d'investissement en amont. Dans la même optique il poursuit son chemin vers un 2e album de collaborations et d'amitiés musicales avec Byad ou K7al, englobant des featuring et collaborations internationales avec La Fouine (rappeur français d'origine marocaine) et Fredwreck le beatmaker de Doge pound gang et Snoop dogg. Un troisième album en route s'appelle «Talete» ou le troisième en français et qui promet de belles surprises. Le rappeur ne souhaite pas en parler et préfère garder le suspense.
Il reste toujours le même tout en gagnant en maturité et en expérience avec une volonté de déranger parce qu'il aime cela. En attendant, son processus de création est fondé sur l'émotion du moment. «C'est toujours la musique qui m'inspire. J'ai des sujets qui m'inspirent à la base, quand je vais parler politique ou de tel ou tel sujet, mais ce sera au service d'un instru' ou d'une mélodie. C'est la musique qui me fait parler. Ce qui est ingrat dans cette démarche c'est que c'est difficile de parler de n'importe quoi et c'est presque impossible d'écrire sur des musiques que tu n'aimes pas ou que tu ne ressens pas. Un troisième en cours mais pas seulement puisque Don Bigg a créé son studio d'enregistrement DBF Studios pour tout faire lui-même mais pas seulement. Il produit des artistes à l'image de Nadeer. « J'aimerais bien que l'on dise que j'ai laissé mon empreinte sur la musique marocaine actuelle. Je pense que cela passe par la production de la jeunesse». En attendant il rêve de collaborer avec Naïma Samih, reprendre le titre «Khouyi khouyi» de Latifa Raefet ou de participer à la création d'une véritable industrie musicale au Maroc pour permettre «à tous les acteurs et intermittents du spectacle de vivre de leur musique». Attention ceci n'est pas un souhait mais un objectif.


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