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«Le développement agricole durable s'impose»
Publié dans Les ECO le 26 - 04 - 2016

Lahoucine Adardour : Président de la FIFEL et de l'APEFEL
Le SIAM est placé cette année sous le signe de la durabilité. Quelles sont les principales mesures adoptées par la profession en vue d'arriver à une agriculture durable ?
Le périmètre agricole Souss-Massa est le premier exportateur de produits maraîchers et d'agrumes. Il assure également l'approvisionnement du marché local en termes de fruits et légumes, d'où la nécessité d'une disponibilité des ressources hydriques. Pour assurer la durabilité de notre agriculture et surtout l'avenir de la production, les professionnels se sont engagés, depuis des années, à travers l'adoption de nouvelles techniques en matière d'économie et de gestion d'eau. Avec le lancement du Plan Maroc vert, les agriculteurs ont été davantage accompagnés à travers l'appui apporté, en termes d'eaux d'irrigation et de leur mobilisation, les équipements hydro-agricoles pour l'économie d'eau, la réalisation des barrages et le lancement de l'Office national du conseil agricole (ONCA) pour l'accompagnement technique des agriculteurs. Du côté de la profession, on s'est adapté à l'évolution économique du marché à l'export, mais aussi aux aléas climatiques à travers la protection physique des cultures.
Durant la dernière décennie, plusieurs crises ont affecté le secteur, allusion faite aux vagues de canicule et froid, inondations, sécheresse et irrégularité pluviométrique. Comment la profession compose-t-elle avec ce facteur ?
Le changement climatique est devenu une constante dans notre gestion quotidienne. De ce fait, le secteur accompagne les différentes évolutions, qu'elles soient économiques ou climatiques, surtout à travers l'acquisition de nouvelles technique de production et les améliorations apportées aux abris serres.
Ne pensez-vous pas que la serre canarienne soit arrivée à ses limites et qu'il faille d'autres alternatives, notamment la multi-chapelle ?
Les professionnels ont déjà émis des demandes auprès du ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime pour lancer un appui aux agriculteurs vu le coût financier élevé de la multi-chapelle. Le ministère de tutelle est en train d'étudier ce dossier, et la profession attend une issue favorable pour définir les modalités afférentes à la reconversion vers des abris serres plus modernes pour l'amélioration des rendements et assurer une protection plus importante contre les aléas climatiques.
Où en est le projet de dessalement d'eau de mer ?
Le financement est déjà mobilisé. On attend actuellement la réalisation de ce projet qui couvrira 30.000 ha tandis que le procès verbal relatif au contrat de nappe a été déjà signé par les membres de la commission mixte.
Le périmètre agricole de Souss-Massa abrite la plus grande superficie de cultures sous serre du Maroc et, partant, génère d'importantes quantités de déchets agricoles. Comment gérez-vous cette problématique ?
La profession, avec d'autres intervenants, est en train de lancer un projet de valorisation des déchets agricoles plastiques dans la région Souss-Massa. Actuellement, plusieurs entités travaillent sur cette question en vue de trouver une solution pérenne à ces déchets agricoles.
Plusieurs conflits sociaux ont été déclenchés dans plusieurs exploitations. Où en est la convention collective pour le secteur agricole dans le Souss ?
Parmi les multiples problèmes liés au secteur figure la non-adéquation de la législation de travail avec la spécificité saisonnière du secteur agricole. De ce fait, les professionnels ont appelé à la sortie du décret afférent à la particularité du secteur, devant mener, après sa publication, à la signature de la convention collective et des contrats de travail à durée déterminée. Toutefois, ce dossier est toujours en suspens.
Quelles sont les raisons qui ont poussé la FIFEL à dire qu'elle a été exclue du dialogue social ?
Depuis des années, notre fédération appelle à l'adéquation de la législation du travail avec la spécificité saisonnière du secteur agricole. Une solution a été préconisée après les tensions sociales enregistrées, il y a quelques années, via la conclusion d'un accord, à la mi-avril 2010, pour parvenir à une paix sociale au niveau du périmètre agricole de Chtouka-Aït Baha. Dans ce sens, notre fédération a été officiellement associée au dialogue social en 2012 par les ministères de l'Agriculture et de l'Emploi. De ce fait, nous sommes une partie prenante et nous demandons à être consultés pour trouver une solution à cette problématique sociale qui touche quotidiennement notre secteur. Suite à notre échange avec les ministères de l'Emploi et de l'Agriculture, il y a quelques années, la liste passant en revue les particularités du secteur selon les cultures avait été préparée et envoyée au ministère de l'Agriculture, qui l'a transférée à son tour au ministère de l'Emploi. Aujourd'hui, nous attendons toujours une solution à cette question.


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