C'est aujourd'hui que le Tribunal de commerce de Casablanca devra statuer sur la demande de prolongation de 6 mois de la continuation de l'activité. La première période de continuation de trois mois vient à échéance d'ailleurs aujourd'hui. «Il est nécessaire d'accorder cette nouvelle période plus longue au syndic pour que l'entreprise retrouve une sérénité», a plaidé l'économiste Mohamed Bensmoussa, lors d'une conférence du Front local pour le suivi de la crise de la Samir, organisée le 19 juin à Mohammédia. ...La proposition des syndicats pour le rachat du raffineur «L'Etat, via la Douane, est le principal créancier de la Samir avec 13 MMDH. Nous proposons de convertir cette dette en parts au sein de l'entreprise et de garantir la relance de cette entité stratégique», plaide Houssine El Yamani, coordinateur du Front syndical à la Samir. Une proposition que soutiennent les économistes Najib Akesbi et Mohamed Bensoussa, qui ont pris part à la conférence du 19 juin. «La Samir est une entreprise d'intérêt stratégique et le Maroc doit préserver une industrie du raffinage sur son sol», insiste Akesbi.
