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Festival alegria : Pari réussi pour chefchaouen
Publié dans Les ECO le 22 - 07 - 2016

Le weekend à Chefchaouen a été haut en couleurs ! Les 15 et 16 juillet, la ville a vécu aux rythmes de l'Alégria, de la joie de la rencontre et de la musique ! Une édition riche et belle à l'image de la ville inspirante et inspirée. Les coulisses du festival à travers les artistes et le public, de Nabyla Maan à Ramy Ayach en passant par Estrella Morente.
Ils défilent dans les ruelles, rencontrent les gens, s'inspirent des couleurs et de l'air de Chefchaouen, ou Chaouen ! Une chose est sûre, les artistes invités sont heureux d'être là. Qu'ils soient stars reconnues du public ou artistes discrets adulés par leurs pairs, les musiciens défilent dans les rues de Chaouen, déjeunent sur les terrasses, profitent de la lumière particulière de la ville. Tantôt à la kasbah pour des concerts plus intimistes ou la grande scène pour le show, on se prépare de la même manière à Alegria : de façon zen et confiante !
Nabyla Maan, l'artiste chérie du pays
À peine avoir foulé la grande scène du festival, après le concert de Chambao, Nabyla Maan semble sereine et heureuse et le premier mot qui lui vient à la bouche est «Enfin !». La chanteuse rencontre son public ravi qu'elle soit là, heureux de la voir et elle le lui rend bien : «Enfin, je suis venue chanter à Chaouen», crie-t-elle à son public ! «Cette année, c'était ma première participation à Alegria et ma première visite à Chefchaouen. Une ville que j'ai toujours eu envie de visiter et y présenter mon art. Après plusieurs éditions, cette année a été propice à ma participation.
Je m'en réjouis, car je viens avec un nouveau répertoire qui fera partie de mon prochain album et aussi parce que j'ai partagé la scène avec Carmen Paris avec laquelle je mène le projet Dos Medinas Blancas depuis un an maintenant. Le mot «enfin», avec une forte émotion, exprimait mon désir et mon impatience de chanter pour le public chaouni», confie la chanteuse qui sait subtilement allier musique andalouse à des arrangements jazz, avec son mari et musicien, Tarik Hilal. «J'ai été ravie par un public nombreux et attentif. J'ai présenté un répertoire majoritairement issu de mon prochain album où je mêle malhoune, gharnati et andalussi aux harmonies de jazz et aux sonorités de musiques du monde. À Chaouen, un lien se crée dès qu'on y met les pieds. C'est une ville très inspirante qui a beaucoup de charme. Pendant le concert il y avait de fortes émotions.
Après, j'ai eu envie de rechanter encore pour cette ville et ce public». La chanteuse est venue à la rencontre de Chaouen en compagnie de Carmen Paris, une chanteuse espagnole, avec qui elle travaille maintenant depuis un an. «J'ai commencé à travailler avec Carmen il y a exactement un an. C'était dans le cadre d'une résidence artistique initiée par EAC L'Boulevard et le festival Pirineos Sur en Aragon. Trois musiciens marocains et trois musiciens espagnols dont la passion est de mener un projet musical où les musiques marocaines flirtent avec les musiques espagnoles. Le projet continue toujours avec des concerts au Maroc et en Espagne, et aussi avec un enregistrement d'un album qui est, actuellement, en phase de mixage». Une aubaine pour ses fans, une grande chance pour la scène nouvelle marocaine.
Estrella la magnifique, Ramy le généreux
Estrella Morente est de ces artistes qui se révèlent, qui se transforment même sur scène. Sur la scène de la Kasbah, samedi dernier, la chanteuse et musicienne, bénie de ses pairs et de sa famille de musiciens, a donné un concert plein d'humanité et de profondeur. Charisme, voix et beauté, les fées se sont sûrement penchées sur son berceau lorsqu'elle était petite. Issue de la famille Morente de Grenade, la diva du flamenco a livré un concert parfait plein de générosité. Oscillant entre chants traditionnels et morceaux un peu plus modernes, la chanteuse et actrice vit les morceaux, et les chantent comme si elle devait mourir demain. Respectueuse, elle n'hésite pas à s'arrêter en plein milieu de chanson à l'appel de la prière, et à récidiver par la suite en entendant quelques prières chantées pendant la prière. Malgré la demande du public de continuer, elle dira : «Il est important de respecter. Nous avons le temps, non ? Alors attendons que la prière soit terminée».
Un moment de spiritualité intense et une belle preuve d'amour en ces temps difficiles. Elle se permettra même une improvisation sur la note de l'appel à la prière qui laissera le public sans voix. Plus tard, le soir même, un autre musicien venu tout droit du Liban allait rendre des gens heureux. Ramy Ayach, star incontestée de la musique arabe, venait se produire pour la première fois à Chaouen : «Cet endroit est un paradis», avoue-t-il presque timidement avant de rajouter : «J'adore le Maroc, j'y viens souvent, je connais bien Rabat, Casablanca mais c'est ma première fois à Chaouen. Votre pays est tellement riche ! J'ai l'impression de le redécouvrir à chaque fois». Aujourd'hui il se sent prêt à faire des duos avec des artistes marocains. Il avoue son admiration pour Abdelwahab Doukkali et Latifa Raafate. Il se voit bien collaborer avec eux. En attendant, il se sent la responsabilité de transmettre l'héritage de la musique arabe légué par Fayrouz et Ouadi Safi. Le rossignol gentleman libanais l'a prouvé sur la scène de Chaouen avec un public, dans sa poche...


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