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Il faut faire rire... sans blesser !
Publié dans Les ECO le 29 - 07 - 2016


Booder : Comédien, humoriste
Booder aurait pu être comptable. Mais lors d'un cour de théâtre au lycée, il a la révélation. Très vite, il se fait un nom dans le monde du spectacle. Il devient la coqueluche de la télévision et de l'humour français. C'est tout naturellement qu'il reconduit avec les MRE à la conquête de l'Afrique. L'acteur de «Neuilly sa mère» ou «Beur sur la ville» se confie à coeur ouvert et en tout humilité.
Les Inspirations ECO : Quel souvenir gardez-vous de la 1re édition des MRE ?
Booder : À la première édition, on a eu un accueil très chaleureux du public. Cette année, j'aimerais qu'il y ait encore plus de monde dans les salles et dans les endroits où on va jouer parce que c'est quelque chose de très fédérateur et le rire, on en a besoin aujourd'hui ! Surtout en ce moment.
La nouveauté , c'est que la tournée continue aussi à Abdijan et à Dakar...
En effet. À ma grande surprise et à ma grande joie aussi, la tournée, cette année s'est étendue sur l'Afrique. C'est bien de ne pas oublier nos voisins et nos compatriotes marocains qui résident à Abidjan et à Dakar. C'est un festival pour tout le monde, pas seulement les Marocains donc, c'est très bien de s'étendre ! On aimerait bien attaquer l'Europe et en Amérique où il y a beaucoup de ressortissants marocains et de francophones.
Est-ce c'est difficile de faire une tournée avec plusieurs humoristes ?
Artistiquement, c'est facile. D'Jal et moi laissont beaucoup de place aux jeunes. On se respecte beaucoup, il n'y a pas d'égo ou de compétition. Les jeunes sont très talentueux et vraiment très sympathiques. La vraie star ou tête d'affiche du festival, c'est le festival en lui-même ! On a tous une couleur différente...
Quelle est donc votre couleur ?
Je raconte ma vie de famille, mon parcours au cinéma, mon origine marocaine, les quartiers populaires de Paris. J'essaie de faire rire avec des choses qui ne sont pas drôles à la base. Si chacun raconte sa vie, on aura forcément des couleurs différentes. Nous n'avons pas tous les mêmes références.
Comment les drames terroristes affectent votre écriture ?
Je me dis que si je dois en parler, j'en parlerai de façon légère. Quelqu'un qui paye pour assister à un spectacle comique n'a qu'une seule envie, c'est de sortir de son quotidien, de l'actualité horrible que l'on vit en ce moment. Le replonger dans cette réalité du moment, cela peut être déplacé. Mais ne pas parler des attentats, ce serait ne pas faire du stand-up. L'essentiel est de ne blesser personne. Si ce n'est pas drôle, c'est tout de suite agressif. Je suis en train de travailler sur un texte sur le sujet justement, il n'est pas encore prêt. Je cherche des angles drôles dans un contexte qui ne l'est pas. Quand on parle de divorce, ce n'est pas drôle, mais ce sont les angles qui le sont. Si on n'en parle, il faut donner son avis. Il n'y a pas de blague à faire sur des personnes qui meurent ou qui tuent d'autres gens. Le mec qui a fait exploser la boîte de nuit gay à Orlando. Daech a revendiqué tout de suite l'attentat, et quand on a parlé d'homosexualité, Daech a dit : «Non, non ce n'est pas un mec de chez nous !». Ça peut être un angle drôle que l'on peut exploiter ! Mais je pense que c'est trop frais pour en parler, c'est trop d'actualité. Aujourd'hui on ne peut faire de blagues sur l'attentat de Nice par exemple. Commencer un sketch par : «Ils n'ont pas d'auto-école à Nice» pourrait être choquant et très mal vu. C'est trop frais. On n'y est pas encore. Mais il faut en parler je pense. Moi, ce n'est pas mon créneau. Guy Bedos a cette couleur...
Vous êtes animateur, comédien, humoriste. Faire rire à la télévision, sur scène ou au cinéma, c'est le même processus de création ?
C'est différent. L'avantage qu'on a, ce sont les kiffes différents ! Sur scène, on joue chaque soir et les soirs se suivent mais ne se ressemblent pas. Le public qu'on a change, quand on fait une blague qui ne marche pas, il faut se rattraper tout de suite. Au cinéma, si on fait une scène qui ne marche pas, on la refait jusqu'à ce qu'elle marche. Ce sont des plaisirs différents. Le stand-up c'est un spectacle vivant, on rebondit sur ce qui se dit dans la salle, on improvise. Au cinéma, c'est différent. On peut avoir une part d'improvisation qui peut plaire au réalisateur. Mais ce qui est au cinéma, c'est cette portée internationale. Voir son personnage parler en allemand par exemple alors que je ne parle pas un moment allemand, c'est extraordinaire !
Est-ce qu'il y a des rôles qui vous font rêver qu'on ne vous a pas encore proposés ?
J'aimerai un rôle de mafieux méchant mais drôle, comme Joe Pesci. J'aime aussi les rôles qui font pétiller les yeux des enfants comme les pirates par exemple. J'adorerais faire ça...J'aime pas être le méchant.
Quel est votre programme à part la tournée MRE ?
Je joue une pièce de théâtre qui s'appelle : «La grande évasion» que l'on prolonge en septembre, avec Paul Séré et Wahid. C'est un plaisir de la reprendre à la rentrée, on la joue depuis un an et demi et elle marche très bien !


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