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Thé où, mon cher ?
Publié dans Les ECO le 28 - 09 - 2010


Je m'attendais à tout sauf à cela. Le thé vert, le fameux thé qui fait de notre célèbre thé à la menthe, l'emblème même de notre hospitalité légendaire, fait parler de lui, et pas en bien, hélas. Il se serait renchéri de 20%, et depuis juin, s'il vous plaît, et on vient à peine de s'en rendre compte. En tout cas, pas moi. Ce n'est pas que je ne sois pas très regardant sur les prix, mais, disons, pour faire court, que ce n'est pas ma tasse de thé. Oui, je sais que c'est un peu facile, mais il fallait absolument que je la place, celle-là. Maintenant que c'est fait, revenons aux choses sérieuses. C'est vrai, et je ne devrais pas en rigoler, augmenter le prix du thé vert de 20%, d'un coup, cela a dû être un sacré coup pour une bonne partie des ménages marocains, dont c'est souvent un élément majeur de leur alimentation quotidienne. Il semblerait, si mes sources sont bonnes, que pour une fois, ce n'est la faute ni des pouvoirs publics, ni des importateurs privés qui, soit dit en passant, ne se privent de rien, mais que la responsabilité incombe à la Chine qui représente notre principal fournisseur, depuis la nuit des temps. Toutefois, il ne faudrait pas incriminer trop vite nos amis chinois, car cette hausse, forte et soudaine du prix du thé, serait justement liée à un problème de temps, en tout cas, pour une grande partie. En effet, cette année, la récolte n'aurait pas été terrible pour des raisons d'ordre climatique, mais également en raison d'un renchérissement du prix de transport. Pour couronner le tout, le dollar qui avait un peu fléchi ces derniers temps, peut-être, pour mieux réfléchir, s'est mis à relever la tête, et, comme chaque fois qu'il le fait, c'est le monde entier qui a des migraines. Toujours est-il, le thé vert prend de nouvelles couleurs et, pour parler comme certains populistes locaux, c'est d'abord le porte-monnaie du pauvre qui va pâlir. Cela me rappelle une blague que je raconte tout le temps, et aujourd'hui encore, je ne vais point me gêner : «C'est l'histoire d'un garçon qui jouait au foot avec ses camarades dans la rue. Soudain, sa mère ouvre la fenêtre et l'appelle : Bouchaïb ! Monte dîner ! À son fils de lui rétorquer, tout en continuant de jouer : Laisse-moi mon dîner dans la théière, maman». Je ne sais pas si elle vous a fait rigoler, mais, moi, elle me fait toujours marrer. En tout cas, je crois que bientôt elle ne le sera plus du tout, car je vous ai laissé le pire pour la fin : il y aurait même un risque très fort de pénurie de thé. Si l'on croit un confrère, ma foi, assez crédible qui est allé jusqu'à déplacer un envoyé spécial sur place, un «immense» entrepôt où l'on stockait une partie du thé destiné au Maroc serait «pratiquement vide». Franchement, je ne voudrais pas être à la place de notre gouvernement. Tout le monde sait déjà qu'un Marocain sans pain, ça fait très vite le malin, mais un Marocain sans thé ne se tait jamais. Vous voulez un petit remontant ?

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