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Le 20 février ne disparaîtra pas
Publié dans Le Soir Echos le 27 - 06 - 2011

Le Mouvement pour une constitution démocratique a annoncé, samedi 25 juin à Rabat, sa décision de poursuivre son combat avec plus d'acharnement.
Débat houleux au deuxième étage du Club des avocats à Rabat. Ce samedi 25 juin, le Mouvement pour une Constitution démocratique a réuni chercheurs universitaires et militants associatifs et politiques. Objectif : soumettre le texte de la nouvelle Constitution à l'analyse point par point. « Seuls les titres de la Constitution relèvent du concept démocratique, mais le contenu en lui-même est un terrain miné (…) Nous avons l'impression que le texte a été constitué pour ne pas être compris ! », constate Moulay Ahmed Laraki, secrétaire général adjoint de l'USFP. Pour ce dernier, la Constitution est « entrée dans le jeu de la dispersion » qui régnait d'ores et déjà sur le terrain : « Avions-nous réellement un problème d'amazighité ? Non ! Ce dont nous souffrons réellement, c'est d'un champ linguistique anarchique qu'il faudra assainir et réorienter selon l'importance qu'auront les langues dans l'avenir », estime Moulay Ahmed Laraki avant de souligner que les partisans du « non » à la nouvelle Constitution ont bien leurs raisons.
Les pour et les contre
«Il est certain que les pour et les contre trouveront tous deux leur compte dans cette Constitution. Ceux qui voteront « oui » justifient leur position par notamment le renforcement des droits, l'évolution du niveau législatif, l'élargissement des attributions du gouvernement et la volonté d'asseoir la bonne gouvernance à travers la constitutionnalisation d'un certain nombre de conseils», explique le chercheur Hassan Smili. Mais dans le rang des partisans du « non » et/ou du boycott, le refus du texte est très largement légitimé par le maintien de la structure du Parlement et la constatation de « déviations » au cours même du processus d'élaboration du texte. «Il y a eu d'énormes hésitations à ce moment là. Il est, en effet, inadmissible que des leaders politiques et syndicaux soient appelés pour débattre de toute une Constitution au cours d'une séance de quelques heures seulement. Ce genre de méthode n'est plus valable, même entre le professeur et ses étudiants», s'indigne Hassan Smili ajoutant que la copie du projet a été soumise au secret jusqu'à la veille du discours du souverain.
De l'avis de ce chercheur, c'est désormais à l'après-referendum qui décidera de l'avenir des Marocains. «La force des manifestations au Maroc a été moins intense qu'en Egypte ou en Tunisie. Cela dit, le 2 juillet, c'est encore la force de la rue qui décidera de la voix du peuple», soutient ce chercheur.
«On ne trouve aucunement le mot peuple (Achaâb) dans la nouvelle Constitution. Alors que c'est au peuple d'abord de s'approprier la Constitution», constate Mohamed Madani, professeur de sciences politiques à Rabat. Et de préciser qu'une démocratie quelle qu'elle soit accorde au peuple tout le pouvoir de gérer la vie politique du pays. Le rôle du peuple est absent, il est remplacé par nation « Oumma » dont le substitut est « ses représentants» et non représentants élus», analyse Mohamed Madani. Selon cet universitaire, la nouvelle Cconstitution a plus renforcé le niveau religieux que celui des droits avec la constitutionnalisation du Conseil supérieur des ouléma. «Le pouvoir religieux pourrait avoir une double utilisation dorénavant et cela pourrait déranger certains organismes», prévient ce spécialiste.
Pour Fatna Afid, 1e secrétaire générale adjointe de l'ODT et présidente de l'Association femmes pour l'égalité et la démocratie, la Constitution a complétement omis les droits économiques, principale revendication du Mouvement du 20 février. «La gauche a échoué et actuellement, avec la naissance de courants contradictoires au sein des syndicats et des partis politiques, nous n'arriverons pas à notre but : un gouvernement fort dans tous les sens du terme», précise Fatna Afid. L'après-referendum sera décisif, pour ces militants toutes catégories confondues. «Il faudra unifier nos rangs, faire du Mouvement du 20 février une force sociale avec de réelles perspectives», souligne cette militante. Le coordinateur du Mouvement pour une Constitution démocratique, Mohamed El Aouni, annonce d'ores et déjà la fédération de plusieurs coalitions et associations pour affronter «La seconde manche du Mouvement du 20 février. Elle sera plus importante et plus rude», affirme le coordinateur.
les gens cités dans cet article ne représentent rien dans le mouvement 20FiFi ..ce mouvement est dirigé par Adl Wa Ihassane et Annahj Dimocrati, c'est eux qui décident dans les assemblées locales..prochaine étape pour ce mouvement de rigolos est le 1er Août avec l'arrivée du Ramadan et quelles consignes : faut-il manger le ramadan comme le demande Annahj Dimocrati ou faut-il le faire comme le demande Adl Wa Ihassene ?


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