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Programme gouvernemental : mode d'emploi
Publié dans Le Soir Echos le 06 - 01 - 2012

Le gouvernement étant enfin formé, place maintenant au programme gouvernemental. Celui-ci est censé représenter la feuille de route du nouveau gouvernement. Le Soir échos vous présente les grandes lignes du futur programme gouvernemental, axé principalement sur le social.
Le premier Conseil du gouvernement s'est tenu hier à Rabat, la priorité était évidemment à l'élaboration du programme gouvernemental, feuille de route de la politique du nouveau gouvernement. Que nous prépare donc l'équipe de Benkirane ? Lui, qui n'a cessé de promettre des «signaux forts » aux Marocains. Contacté par Le Soir échos, Abdesslam Saddiki, membre du PPS (majorité gouvernementale) et surtout un des huit concepteurs du programme gouvernemental tant attendu, nous promet « un programme de progrès social ». Saddiki, par ailleurs professeur universitaire, annonce que la priorité sera donnée aux « problèmes sociaux fondamentaux, c'est-à-dire, l'accès aux services sociaux de base pour tous, une éducation de qualité à travers la réhabilitation de l'école publique, le droit au logement décent et un système de santé performant et accessible à tous ». On l'a bien compris, c'est bien le social qui prime.
Partager les fruits de la croissance
Saddiki tient à rappeler la nécessité d'offrir des emplois « décents », car selon lui, « 66% des salariés ont des emplois précaires, sans couverture sociale ». Sans en arriver à un système d'Etat providence à la française, les réformes désirées par le gouvernement Benkirane demanderont sans doute des dépenses beaucoup plus importantes de l'Etat. Or, les caisses de l'Etat sont vides ! Mais Saddiki a, paraît-il, réponse à tout. Selon lui, « le gouvernement va tout faire pour assumer les conditions d'une croissance forte, saine et durable, cela permettre de renflouer, d'une manière pérenne, les comptes publics », prétend-il. Lors de la campagne électorale du PJD, l'objectif affiché de Benkirane & co était d'en finir avec la mauvaise gouvernance. Et de Saddiki de préciser : « Nous allons assainir les mécanismes économiques, en instaurant les règles de la concurrence, et en finir une fois pour toutes avec l'esprit mercantiliste ». Dans le volet économique toujours, le gouvernement aura comme une des priorités :« le travail à l'équilibre de la croissance, en partageant les fruits de la croissance d'une façon beaucoup plus équitable, que ce soit par catégories socioprofessionnelles, ou géographiquement ». Et d'ajouter plus loin : « Il faut travailler à réduire les disparité entre le monde rural et les villes ».
L'héritage, dont le déficit, du gouvernement El Fassi sera, a priori, lourd à porter.
Mesures symboliques
Mesures symboliques
Toutefois, toutes ces priorités affichées par le nouveau gouvernement ne peuvent voir le jour sans la modification de la loi de Finances 2012. Ce à quoi Saddiki répond : « Je suppose que nous allons faire des retouches à la loi de Finances 2012, d'autant plus que les citoyens comprendraient mal que l'on ne change rien alors qu'ils ont voté pour le changement de la loi de Finances 2012 », tout en concédant : « Il sera très difficile d'effectuer des changements structurels ». Quels seront alors ces changements possibles ? Il s'agit, selon le chercheur, de « quelques mesures fiscales. Comme la réduction de la TVA sur les produits de base ». Mais Saddiki nous promet aussi des mesures symboliques, ne demandant pas grand chose côté financier. Selon lui, « le gouvernement veillera à instaurer la confiance, en annonçant des signaux forts », si chères à Benkirane. Ces signaux forts, à en croire Saddiki, résideraient dans « une réforme de l'administration publique, en mettant fin à la lourde bureaucratie, aux mauvais traitements infligés aux citoyens, ainsi qu' au mauvais accueil qui leur est réservé. Mais aussi réduire la paperasse, sans oublier qu'il faut que la justice fasse correctement son travail et soit aux côtés des plus vulnérables».
Une commission de 8 experts
A la question «Allez-vous intenter des procès symboliques ?», Saddiki répond : « Oui ! Mais sans recourir à la chasse aux sorcières ». Selon lui, il faut accélérer la procédure d'assainissement des dossiers, notamment celui de la CNSS. Mais c'est le planning qui était à l'ordre du jour du conseil gouvernemental d'hier. En effet, la commission chargée d'élaborer le programme gouvernemental, composée de 8 experts (2 de chaque parti), avait remis leurs études aux différents ministres, et c'est à eux de faire les modifications qui leur semblent nécessaires. À la question «Combien de jours attendrons-nous avant l'exposé du programme gouvernemental devant le Parlement ?», Saddiki tient à rassurer : « 10 jours maximum ».
3 QUESTIONS À …Lahcen Daoudi, ministre de l'Enseignement supérieur.
Quels seront les sujets abordés au conseil du gouvernement ?
On va prendre acte du premier jet des travaux de la commission chargée d'élaborer le programme gouvernemental. Ce premier jet sera présenté aux différents ministres. Chaque ministre apportera ensuite son grain de sel.
Mais de quoi s'agit-il concrètement ?
On va faire un premier planning, lors du conseil du gouvernement. C'est la première des priorités.
On n'en est alors qu'à la première étape?
Il faudra un second conseil du gouvernement pour statuer sur le programme gouvernemental. C'est une histoire de procédures. Nous sommes tout aussi pressés que le peuple marocain, mais on ne peut pas faire ça sans respecter les procédures.
Abbas dans la tourmente
L'Istiqlal continue de vivre à l'heure de la crise. Mercredi, les opposants à Abbas El Fassi, de surcroît membres du comité exécutif, ont été interdit de se réunir au siège central du parti à Bab El Hed à Rabat. Mohamed Soussi, très proche du secrétaire général du PI, leur a signifié qu'il s'agit là d'une réunion non officielle.Nullement découragé par ce refus, Hamid Chabat a invité le groupe à se rendre au siège flambant neuf de son syndicat, l'UGTM, au centre de la capitale pour continuer les discussions.Des sources au sein de l'Istiqlal affirme au Soir échos que la réunion a connu la participation de, bien entendu, Chabat, l'hôte, Abdelkader El Kihel, Adil Ben Hamza, Noureddine Moudiane et Hamdi Ould Errachid, députés, Mohamed Ansari, président du groupe istiqlalien à la Chambre des conseillers et Abdellah Bakali, également député et rédacteur en chef du quotidien Al Alam. La présence de M'Hamed Khalifa, était très attendue, mais il s'est désisté à la dernière minute. Les mêmes sources avancent que les discussions entre les membres de ce groupe ont porté sur la procédure juridique à même de garantir l'éviction de Abbas El Fassi du secrétariat général du parti. Un objectif nécessitant l'adhésion d'au moins deux tiers des membres du conseil national.Parallèlement à cette crise qui secoue le comité exécutif, la jeunesse, fer de lance de cette fronde contre Abbas El Fassi, a connu, mercredi, une réunion houleuse; au cours de laquelle, les mêmes sources parlent, d'un face-à-face entre Adil Ben Hamza et Abdemajid El Fassi au sujet de la gestion du secrétaire général des négociations, avec Benkirane pour la formation de son cabinet.Défendant son père, Abdelmajid aurait précisé que Abbas El Fassi a été mandaté par le conseil national et non le comité exécutif pour mener les tractations avec le chef du gouvernement.Un communiqué devrait normalement sanctionné cette réunion, un comité composé de quatre personnes, dont le fils de Abbas, à la charge de la rédiger


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