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Santé : les femmes et les jeunes d'abord ! | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 13 - 07 - 2012

L'Institut national d'administration sanitaire (INAS) a abrité, les 11 et 12 juillet à Rabat, un premier colloque sur la santé publique. Les professionnels de la santé y ont discuté des moyens d'atteindre un accès universel aux services de la santé et de la reproduction.
Mieko Yabuta, représentante de l'UNFPA au Maroc, un représentant du ministère de la Santé, et Anna Likos, du CDC Atlanta (Centers of Diseases Control).
Le premier colloque sur la santé publique organisé par l'INAS et l'UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population) a fermé ses portes hier à l'issue de deux jours de travaux. La rencontre des 11 et 12 juillet à Rabat s'est tenue à l'occasion de la Journée mondiale de la population, tournée cette année vers l'accès universel aux services de la santé et de la reproduction. Comparé à des pays au visage socioéconomique similaire, le Maroc est en bonne voie pour l'atteinte de l'OMD 5 (Objectif du Millénaire pour le développement). Pour rappel, celui-ci est départagé en deux sous-objectifs distincts.
Il faut atteindre le petit « b » Le point 5a contraint à une réduction de trois quarts, entre 1990 et 2015, du taux de mortalité maternelle. D'après les chiffres les plus récents présentés par le président de l'INAS, Abderrahmane Maaroufi, le Maroc devrait remporter ce pari d'ici l'échéance fixée à 2015. La baisse de la mortalité maternelle qui a été enregistrée dans le pays s'explique par la combinaison de plusieurs facteurs. Parmi eux figurent la réduction de la fécondité qui est passée de 2,5 enfants par femme en 2004 à 2,2 en 2010, une pratique contraceptive qui s'est accrue de 63 % en 2003 à 67,4 % en 2011, des soins prénataux prodigués par un personnel de plus en plus qualifié de 67,8 % en 2001 à 77,1 % en 2010 et une augmentation de la proportion des femmes ayant accouché en milieu surveillé de 60, 8 % en 2001 à 72,7 % en 2010.
Exit les tabous !
Il ne faut tout de même pas crier victoire trop tôt ! Cette réussite n'est pas encore avérée lorsqu'il s'agit du point 5b qui promeut un accès universel à la médecine procréative. Un accès qui se complique avec l'augmentation de la population. Depuis que le nombre d'êtres humains vivant sur Terre est passé à 7 milliards en octobre dernier, les défis de la population ont pris davantage d'ampleur. On estime aujourd'hui à 220 millions le nombre de femmes qui veulent retarder une grossesse mais qui n'ont pas accès aux moyens de contraception. Or la satisfaction de ces besoins « aiderait à éviter 21 millions de naissances non planifiées, et à prévenir 79.000 décès maternels et 1,1 million de décès infantiles », souligne Mieko Yabuta, représentante de l'UNFPA au Maroc. Au Maroc, si les chiffres montrent une évolution notoire, il demeure cependant encore des freins liés à l'information sur la santé reproductive, qui est mal transmise, et donc mal interceptée, en particulier par les femmes et les jeunes. Or comme le rappelle la représentante du Centre of Diseases Control (CDC Atlanta), Anna Likos, « il est important de comprendre que guérir les maladies n'est pas suffisant. Il faut apprendre à les prévenir. » Commencer par briser des tabous et ouvrir un dialogue sur tous les sujets concernant la santé de la reproduction serait un bon départ pour parvenir à cet accès universel auquel aspire le Maroc.
A quand une éducation sexuelle pour les jeunes ?
Lors du colloque, les organisateurs ont marqué un bon point en donnant la parole à des jeunes, notamment sur le sujet très sensible de l'éducation sexuelle. « Nous voulons savoir et être conscients de notre santé sexuelle et de tout ce qui s'y rattache. Lorsque l'on voit qu'il n'y a pas vraiment d'accompagnement ciblé et véritable de la part des institutions censées s'en occuper, c'est la rue et Internet qui prennent le relais », déclare devant une assistance attentive Ghita, membre du réseau des jeunes de l'OPALS (Organisation panafricaine de lutte contre le sida). La jeune fille rappelle également que si certains jeunes vivent dans des familles ouvertes qui leur parlent de leur corps et de leur sexualité, ce n'est pas le cas de la majorité des Marocains. Les conseils et les explications doivent donc venir d'ailleurs. Et par « ailleurs », comprenez l'Etat. Les trois jeunes qui ont successivement pris la parole ont également exprimé leur désir de recevoir des informations moins techniques sur le sujet. « Il est temps de venir à bout de cette “ hchouma" », ont-ils souhaité en chœur.
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