La Bourse de Casablanca à la traîne en 2010 ? Le Fonds monétaire arabe prévoit que le marché marocain ne drainera pas beaucoup d'investissements en dépit de la transparence des entreprises. Le Fonds monétaire arabe prévoit que le marché marocain ne drainera pas beaucoup d'investissements en dépit de la transparence des entreprises. Les investisseurs arabes ont souffert en 2009 d'une année des plus instables, malgré cela ils ont gagné près de 85 billions de dollars, selon les derniers chiffres du Fonds monétaire arabe (AMF), basé à Abu Dhabi. Les analystes de cette institution estiment que la richesse des investisseurs va gonfler en 2010, car ils s'attendent à une meilleure performance de la plupart des bourses régionales.En effet, la capitalisation des marchés collective des bourses dans le monde arabe a frôlé 890 billions de dollars fin 2009. Les chiffres montrent également qu'à l'exception de la Bourse du Koweït, de la Jordanie, de Casablanca, du Bahreïn et de Dubaï tous les marchés arabes ont terminé l'année gagnants. A l'extérieur du Golfe, le Liban et l'Egypte se sont illustrés comme les principaux bénéficiaires de la croissance boursière avec des gains supplémentaires de 3,2 et 3 billions de dollars respectivement. Pour 2010, l'AMF estime que la Bourse de Casablanca va probablement être à la traîne par rapport à ses pairs régionaux. En effet, le Fonds a indiqué qu'en dépit des contrôles des capitaux et de la transparence des entreprises le marché boursier marocain ne va pas drainer beaucoup d'investissements, précisant qu'il y a une nécessité de mettre en place de nouvelles réformes pour attirer les investissements privés et étrangers. Il est attendu également que le Koweït et Dubaï affichent des contre-performances l'année prochaine, tandis que l'Egypte, Abou Dhabi, l'Arabie Saoudite et le Qatar vont éclipser leurs homologues régionaux. Pour Dubaï, la situation est un peu délicate, vu la surabondance de projets immobiliers, le niveau élevé de la dette et le manque de transparence d'une manière globale. «Nous prévoyons que le marché de Dubaï va rester sous pression. Son modèle économique est devenu instable, malgré les rapports d'intérêt pour des projets spécifiques. Il y a peu de chances d'une reprise notable de la demande dans un avenir proche», note le rapport d'AMF.