A la Une
Politique
Economie
International
Sport
Société
Culture
Videos
Journaux
2M
Agadirnet
Al3omk
Albayane
Aldar
Aujourd'hui le Maroc
Barlamane
Challenge
EcoActu
Eljadida 24
Finances news
GoAgadir
H24 Info
Hespress
InfoMagazine
Jeunes du Maroc
La Vie éco
Lakome
Le Soir Echos
Le temps
Les ECO
Lions De l'Atlas
L'observateur du Maroc
L'opinion
Maghreb Observateur
MAP
Maroc Diplomatique
TanjaNews
La Gazette du Maroc
PanoraPost
Yabiladi
Sujet
Auteur
Région
f
t
مغرس
"Fuite-gate" : le PJD exige une enquête judiciaire et pointe la "crédibilité" de la commission provisoire
Suspensions et révocations d'élus : que se passe-t-il dans les communes ?
La comptabilité, outil de pilotage du développement durable
huile d'olive : le recours à l'extraction artisanale en hausse
Le Roi félicite l'AS FAR féminine pour sa consécration en Ligue des Champions de la CAF
Compétitions africaines : les clubs marocains en quête d'une bonne entrée en lice
Le 1er Forum Africain du Parlement de l'Enfant adopte la "Déclaration de Rabat"
L'UE et l'UEMF consolident leur coopération lors de la visite de l'ambassadeur de l'UE au Maroc
Accouchement dans le tramway : le ministère de la Santé apporte des précisions
Conférence internationale sur le droit à l'information : Appel à une mobilisation renforcée face à la montée des phénomènes de désinformation (Déclaration de Salé)
AG de l'INTERPOL à Marrakech, une reconnaissance internationale de la contribution du Maroc à la sécurité mondiale (Président)
Hamid El Mahdaoui's video release prompts PJD call for urgent investigation
African parliamentarians adopt Laayoune declaration for development evaluation
Diaspo #416 : Mustapha Esadik explores Africa through football in new book
Diaspo #416 : Mustapha Esadik dédie un livre à l'Afrique vue par le football
Immobilier : hausse de l'indice des prix de 1,2% au troisième trimestre 2025
Mondial U17 : Le Maroc CRUELLEMENT éliminé !
Hejira : « Le Maroc déterminé à renforcer ses partenariats stratégiques en Afrique »
Capital-risque : Lancement du dispositif catalytique de soutien aux fonds start-up
Agadir : Zakia Driouich visite des unités industrielles halieutiques et deux chantiers navals
Budget en baisse de 17%, le CICR contraint de supprimer 2.900 postes
Le 1er Joumada II de l'an 1447 de l'Hégire correspond au samedi 22 novembre
Après dix ans d'isolement financier, la Bolivie prête à renouer avec les marchés internationaux dès 2027
Face à la fronde des médecins libéraux, Akdital renonce à son projet de centres de diagnostic de proximité
Ahmed Naser Al-Raisi : « L'AG d'INTERPOL à Marrakech consacre le rôle majeur du Maroc dans la sécurité mondiale »
GenZ212 : Le rappeur Hamza Raid condamné à un mois de prison avec sursis
Maroc-Allemagne : vers un partenariat stratégique autour du patrimoine culturel et muséal
L'Humeur : « La Grande Galerie », Goya et Baddou
Patrimoine culturel coopératif : le Maroc parmi les pionniers mondiaux
Paroles d'Egalité : rap et slam pour des espaces numériques sans violence
Un avion à destination de Marrakech atterrit en urgence à Séville
Maroc - Etats-Unis : Les forces marines concluent un entraînement à Al Hoceïma
Mondial féminin de futsal : Le Maroc rate son entrée en lice contre l'Argentine
Laâyoune: la Chambre des conseillers et l'APNODE scellent une convention cadre de coopération
Art contemporain : À Casablanca, une exposition met en lumière des artistes émergents
Ouverture à Rabat de la première édition du Forum Africain du Parlement de l'Enfant
Coupe Arabe : Tarik Sektioui dévoile la liste finale des 26 joueurs retenus
CNSS. Un mois pour déposer les certificats de scolarité non vérifiés
Violences au Nigeria : le Kwara ferme ses écoles après une attaque mortelle
Catalogne : entretiens maroco-espagnols pour renforcer la coopération bilatérale
RDC: 89 civils tués par les rebelles ADF en une semaine dans l'Est
1⁄4 de finale CDM U17 /Jour J pour '' Maroc–Brésil'' : Horaire ? Chaînes ?
CAF Awards 2025 : razzia marocaine !
France : Un chef du renseignement nie tout lien entre LFI et islamistes mais pointe l'ultradroite
Climat : ces initiatives du Maroc à la COP30
ONU Maroc lance un concours de rap et de slam pour sensibiliser les jeunes sur les violences numériques
JSI Riyad 25 / Jeudi : trois nouvelles médailles mais une place perdue au tableau du classement
Mr. ID dévoile ASKI, une immersion artistique au cœur des musiques du Sud marocain
Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
OK
Obama peut-il relancer le processus de paix ?
Le temps
Publié dans
Le temps
le 07 - 09 - 2009
En accueillant tour à tour Benyamin Netanyahou et Mahmoud Abbas, le président
américain a dessiné les premiers contours de sa politique moyen-orientale. Deux
éditoriaux du
New York
Times dressent les premières conclusions de ces rencontres.
Obama et Netanyahou
The
New York
Times, 23 mai 2009
Si l'on devait annoncer un résultat après la rencontre entre le président Obama et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, ce serait un match nul. Netanyahou s'est engagé à contre-cœur à négocier avec les Palestiniens, mais il n'a pas prononcé les mots : “two-state solution (solution des deux états)”. Obama a promis que sa patience avec l'Iran, et ses ambitions nucléaires, avait des limites. Il a dit qu'Israël doit arrêter la construction de colonies et adopter la solution des deux états, seule base raisonnable pour parvenir à la paix.
Un match nul était ce qui pouvait être espéré de mieux - mais reste loin de ce qui est nécessaire. Obama et ses collaborateurs doivent maintenant concevoir un plan pour forcer Netanyahou et le président palestinien Mahmoud Abbas à s'asseoir et négocier sérieusement. Obama devra également proposer une stratégie pour contrecarrer le programme nucléaire iranien - avec des incitations contraignantes ou des sanctions bien plus dissuasives. Le temps est compté pour les deux dossiers.
Obama croit que pour réussir en Irak, en
Afghanistan
et au
Pakistan
, les Etats-Unis doivent améliorer leurs relations avec le monde musulman. Pour cela, un des moyens est de travailler de manière crédible et impartiale sur le processus de paix au Moyen-Orient.
Le leader israélien ne va certainement pas tout faire pour lui faciliter la tâche. Son gouvernement de coalition - qu'il a composé - n'est pas une excuse valide pour l'inaction. Si Netanyahou choisit de faire de l'obstruction, Obama devra exercer une pression beaucoup plus publique - les chefs israéliens n'aiment pas les disputes avec
Washington
. Ce ne sera pas politiquement populaire dans l'un ou l'autre des deux pays, mais c'est dans l'intérêt des deux.
Obama doit également rassembler les Etats arabes pour faire une meilleure offre de paix à Netanyahou. Cela devrait inclure rapidement une normalisation de leur relations avec Israël, un soutien à Abbas et un effort pour persuader le Hamas d'arrêter ses attaques de roquettes. Les Palestiniens, eux, devront montrer qu'ils sont capables de s'auto-administrer.
Curieusement, Netanyahou n'est pas gêné par la décision d'Obama de mettre à l'essai Téhéran en lui offrant des négociations. Les Israéliens ont raison, le temps joue clairement pour l'Iran.
Actuellement, le plan est que les Etats-Unis se joignent aux Européens et à la Russie pour des discussion avec l'Iran, juste après les élections présidentielles iraniennes de juin. Avec la possibilité de négociations bilatérales à suivre. Obama a indiqué qu'il évaluerait la situation à la fin de l'année. Si la diplomatie avance, il faudrait qu'il résiste à la pression d'y renoncer immédiatement. Espérons qu'il emploie maintenant son temps à préparer l'Europe et la Russie à la nécessité de sanctions plus sévères si un tel effort échoue.
Obama doit rencontrer Abbas à la Maison Blanche la semaine prochaine (lire ci-contre) et donner un discours important au Caire le 4 juin. Ses collaborateurs découragent les rumeurs selon lesquelles il utilisera ce discours pour présenter un plan américain de paix. Avec une audience aussi importante, il doit aller au-delà de la seule description de sa vision de relations plus harmonieuses avec le monde musulman.
George W. Bush, le premier président américain à approuver la création d'un Etat palestinien, n'a jamais développé une stratégie pour y parvenir. Obama doit faire mieux.
© The
New York
Times
Obama et Abbas
The
New York
Times, 30 mai 2009
La rencontre du Président Obama (NDLR : le 28 mai) avec le président palestinien Mahmoud Abbas a rappelé le long chemin que les Palestiniens et les principaux Etats arabes, l'Arabie Saoudite et l'Egypte en tête, doivent parcourir pour raviver des négociations de paix qui semblent sur le point de s'effondrer. Nous avons de la sympathie pour Abbas, c'est le leader modéré du parti Fatah – mais un leader faible. Israël, l'administration Bush et de nombreux dirigeants arabes ne lui offrent pas l'appui nécessaire pour faire passer les compromis difficiles mais nécessaires à tout règlement politique du conflit.
Le refus du nouveau premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de s'engager en faveur d'une solution des deux Etats ou de geler la construction de colonies alimente la violence et renforce le Hamas rival de Abbas. Cela n'excuse en rien, cependant, la déprimante passivité dont a fait montre Abbas dans une interview avec le
Washington
Post, avant sa réunion à la Maison Blanche.
Abbas a suggéré que son seul rôle dans l'initiative de paix menée par les Etats-Unis était d'attendre : que le Hamas s'associe à un gouvernement d'unité, que Netanyahou agisse. Il a dit ne pas pouvoir demander aux Etats arabes d'engager une quelconque activité avec l'Etat hébreu, “jusqu'à ce qu'Israël accepte le gel des colonies et reconnaisse la solution des deux Etats”. Et d'après le chroniqueur Jackson Diehl, il aurait ajouté : “En attendant, nous ne pourrons parler à personne”.
Abbas a accompli des progrès significatifs. Les forces de sécurité palestiniennes (financées et formées par les Etats-Unis et d'autres pays) sont devenues plus professionnelles et plus disposées à réagir à des attaques.
Mais il doit faire beaucoup plus. Il doit continuer à améliorer ces forces. Il doit redoubler d'efforts pour stopper l'épanchement constant de haine contre Israël dans les écoles, les mosquées et les médias. Il doit travailler plus encore pour éradiquer la corruption. À moins que le gouvernement de Abbas ne fasse plus pour améliorer les vies des Palestiniens, il perdra sûrement encore face au Hamas lors des prochaines élections programmées pour janvier 2010.
Les Etats arabes ont fui leur responsabilité de soutenir Abbas dans la voie de la création d'un Etat palestinien. Ils disent soutenir l'initiative de paix (louable) offerte par les Saoudiens en 2002 - la normalisation des relations avec Israël en échange d'un accord sur deux Etats - mais restent vagues sur les détails.
Quand Obama se rendra en visite en Arabie Saoudite et en Egypte, il devra inviter leurs chefs d'Etat à faire plus. Ils pourraient contribuer à augmenter la pression sur Netanyahou en entreprenant des gestes préliminaires - mais symboliquement importants - comme ouvrir des bureaux de représentation commerciale à Tel-Aviv ou rencontrer des responsables israéliens.
Quand Netanyahou a visité la Maison Blanche la semaine dernière, Obama a publiquement pressé le chef israélien de geler les colonies et de s'engager en faveur d'une solution de deux Etats. Aujourd'hui, il a posé les jalons avec Abbas, en l'invitant à faire de plus grands efforts pour retenir les militants et mettre fin à l'incitation à la haine contre Israël. Espérons qu'il fera la même chose avec les principaux Etats arabes.
Pendant huit années, les leaders arabes et les Palestiniens se sont plaints du fait que George W. Bush n'était pas disposé à s'engager pour la paix au Moyen-Orient. Maintenant qu'ils ont un président américain qui y est disposé, ils doivent montrer qu'ils jouent aussi leur rôle.
© The
New York
Times
Présenté par
Youssef Aït Akdim
Cliquez
ici
pour lire l'article depuis sa source.
Lire aussi
Vers une déclaration de l'État Palestinien…
Netanyahou ouvre et ferme la porte à un Etat palestinien
Israël / USA Le désamour
Sharon doit éliminer Netanyahou
Signaler une annonce inappropriée