A la Une
Politique
Economie
International
Sport
Société
Culture
Videos
Journaux
2M
Agadirnet
Al3omk
Albayane
Aldar
Aujourd'hui le Maroc
Barlamane
Challenge
EcoActu
Eljadida 24
Finances news
GoAgadir
H24 Info
Hespress
InfoMagazine
Jeunes du Maroc
La Vie éco
Lakome
Le Soir Echos
Le temps
Les ECO
Lions De l'Atlas
L'observateur du Maroc
L'opinion
Maghreb Observateur
MAP
Maroc Diplomatique
TanjaNews
La Gazette du Maroc
PanoraPost
Yabiladi
Sujet
Auteur
Région
f
t
مغرس
Ramadan : Le Roi a présidé la quatrième causerie religieuse du mois sacré
Une collecte de fonds de Biden avec Obama et Clinton rapporte un record de 25 millions de dollars
Azilal : Plus de 73 MDH pour des projets INDH en 2024
Pas en mon nom
Lions de l'Atlas: Regragui menacé?
OCP. De bonnes performances en 2023
Affaire Momo: Hit Radio se prononce
Permis de conduire: Une nouvelle chance pour les candidats recalés à l'épreuve théorique au premier jour du lancement du nouveau système
INDH-ONDH : Partenariat pour la collecte des données sur les familles
Interview avec Mourad El Khaoudi : « Jouj Wjouh ouvre la voie à de nouveaux mécanismes de lutte contre la mendicité »
La CAF fixe les dates des finales de la LdC et de la Coupe de la Confédération
Présidentielle au Sénégal: Bassirou Diomaye Faye déclaré vainqueur avec 54,28 % (résultats provisoires)
Alerte météo: Les usagers de la route appelés à la prudence
Somalie: l'ONU s'inquiète de la propagation du choléra, lance un appel de fonds
Thales : Yan Levy à la place de Hicham Alj, pour diriger la filiale marocaine
Lutte contre la discrimination raciale : les efforts du Maroc salués à Budapest
Le Conseil de gouvernement se penche sur l'accord d'assistance douanière entre le Maroc et la Gambie
Chtouka-Aït Baha: intensification des opérations de contrôle des prix et de la qualité des produits alimentaires
Cinq nominations à de hautes fonctions approuvées en Conseil de gouvernement
Elections aux Etats-Unis : Les résidents marocains peuvent-ils financer la campagne d'un candidat ?
Paiements en ligne. Ahmed Rahhou: "La fin des frais de prélèvement est un progrès pour le pouvoir d'achat"
Le Maroc reculera d'une marche lors du prochain classement FIFA
Algérie : Soupçon de match truqué en ligue 1 de football
Marrakech: Equipements sportifs au profit des filles du Centre de la protection de l'enfance
Coupe du monde 2030 : La candidature de l'Espagne n'est « pas en danger »
Mezzour: Près de la moitié du chiffre d'affaires industriel exporté en 2022
Scandale de corruption : Sale temps pour des personnalités politiques
Le Livre blanc sur la digitalisation de la santé au Maroc présenté à Rabat
Malte. Myriam Spiteri Debono approuvée à la présidente
L'Algérie nomme deux nouveaux consuls au Maroc
Béni Mellal : Le mont Tassemit enfile son épais manteau blanc
Africorp Consortium renforce ses liens avec l'Etat d'Oyo au Nigeria
L'artiste maroco-néerlandaise Roufaida se produira à Rabat
Affaire Momo : Hit Radio sort de son silence
Rabat : Vers le renforcement des capacités nationales en matière de poursuite judiciaire
Benmoussa souligne les efforts de la FM6CS en faveur des champions sportifs
Equipe nationale : Débuts prometteurs de Brahim Diaz
Bab Sebta: Mise en échec d'une tentative de trafic de plus de 72 kg de chira
Le pétrole pourrait atteindre près de 100 dollars le baril d'ici la fin de l'été
Présidentielle au Sénégal: Bassirou Diomaye Faye déclaré vainqueur avec 54,28 %
La CNSS met en garde contre des risques de fraude guettant ses assurés
Disparition de Fatima Loukili : les condoléances du roi Mohammed VI
Drâa-Tafilalet : ouverture de quatre nouvelles salles de cinéma
Tanger Med dans le top 20 mondial des ports à conteneurs
Grave crise diplomatique entre l'Argentine et la Colombie
Le Maroc, pays d'honneur d'un show culinaire espagnol
CNF.. Les journées du cinéma Francophone : Une fenêtre ouverte sur la diversité culturelle et artistique
Festival Gnaoua d'Essaouira: une nouvelle édition du programme itinérant « Berklee on the Road » du 24 au 29 juin
Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
OK
Obama peut-il relancer le processus de paix ?
Le temps
Publié dans
Le temps
le 07 - 09 - 2009
En accueillant tour à tour Benyamin Netanyahou et Mahmoud Abbas, le président
américain a dessiné les premiers contours de sa politique moyen-orientale. Deux
éditoriaux du
New York
Times dressent les premières conclusions de ces rencontres.
Obama et Netanyahou
The
New York
Times, 23 mai 2009
Si l'on devait annoncer un résultat après la rencontre entre le président Obama et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, ce serait un match nul. Netanyahou s'est engagé à contre-cœur à négocier avec les Palestiniens, mais il n'a pas prononcé les mots : “two-state solution (solution des deux états)”. Obama a promis que sa patience avec l'Iran, et ses ambitions nucléaires, avait des limites. Il a dit qu'Israël doit arrêter la construction de colonies et adopter la solution des deux états, seule base raisonnable pour parvenir à la paix.
Un match nul était ce qui pouvait être espéré de mieux - mais reste loin de ce qui est nécessaire. Obama et ses collaborateurs doivent maintenant concevoir un plan pour forcer Netanyahou et le président palestinien Mahmoud Abbas à s'asseoir et négocier sérieusement. Obama devra également proposer une stratégie pour contrecarrer le programme nucléaire iranien - avec des incitations contraignantes ou des sanctions bien plus dissuasives. Le temps est compté pour les deux dossiers.
Obama croit que pour réussir en Irak, en
Afghanistan
et au
Pakistan
, les Etats-Unis doivent améliorer leurs relations avec le monde musulman. Pour cela, un des moyens est de travailler de manière crédible et impartiale sur le processus de paix au Moyen-Orient.
Le leader israélien ne va certainement pas tout faire pour lui faciliter la tâche. Son gouvernement de coalition - qu'il a composé - n'est pas une excuse valide pour l'inaction. Si Netanyahou choisit de faire de l'obstruction, Obama devra exercer une pression beaucoup plus publique - les chefs israéliens n'aiment pas les disputes avec
Washington
. Ce ne sera pas politiquement populaire dans l'un ou l'autre des deux pays, mais c'est dans l'intérêt des deux.
Obama doit également rassembler les Etats arabes pour faire une meilleure offre de paix à Netanyahou. Cela devrait inclure rapidement une normalisation de leur relations avec Israël, un soutien à Abbas et un effort pour persuader le Hamas d'arrêter ses attaques de roquettes. Les Palestiniens, eux, devront montrer qu'ils sont capables de s'auto-administrer.
Curieusement, Netanyahou n'est pas gêné par la décision d'Obama de mettre à l'essai Téhéran en lui offrant des négociations. Les Israéliens ont raison, le temps joue clairement pour l'Iran.
Actuellement, le plan est que les Etats-Unis se joignent aux Européens et à la Russie pour des discussion avec l'Iran, juste après les élections présidentielles iraniennes de juin. Avec la possibilité de négociations bilatérales à suivre. Obama a indiqué qu'il évaluerait la situation à la fin de l'année. Si la diplomatie avance, il faudrait qu'il résiste à la pression d'y renoncer immédiatement. Espérons qu'il emploie maintenant son temps à préparer l'Europe et la Russie à la nécessité de sanctions plus sévères si un tel effort échoue.
Obama doit rencontrer Abbas à la Maison Blanche la semaine prochaine (lire ci-contre) et donner un discours important au Caire le 4 juin. Ses collaborateurs découragent les rumeurs selon lesquelles il utilisera ce discours pour présenter un plan américain de paix. Avec une audience aussi importante, il doit aller au-delà de la seule description de sa vision de relations plus harmonieuses avec le monde musulman.
George W. Bush, le premier président américain à approuver la création d'un Etat palestinien, n'a jamais développé une stratégie pour y parvenir. Obama doit faire mieux.
© The
New York
Times
Obama et Abbas
The
New York
Times, 30 mai 2009
La rencontre du Président Obama (NDLR : le 28 mai) avec le président palestinien Mahmoud Abbas a rappelé le long chemin que les Palestiniens et les principaux Etats arabes, l'Arabie Saoudite et l'Egypte en tête, doivent parcourir pour raviver des négociations de paix qui semblent sur le point de s'effondrer. Nous avons de la sympathie pour Abbas, c'est le leader modéré du parti Fatah – mais un leader faible. Israël, l'administration Bush et de nombreux dirigeants arabes ne lui offrent pas l'appui nécessaire pour faire passer les compromis difficiles mais nécessaires à tout règlement politique du conflit.
Le refus du nouveau premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, de s'engager en faveur d'une solution des deux Etats ou de geler la construction de colonies alimente la violence et renforce le Hamas rival de Abbas. Cela n'excuse en rien, cependant, la déprimante passivité dont a fait montre Abbas dans une interview avec le
Washington
Post, avant sa réunion à la Maison Blanche.
Abbas a suggéré que son seul rôle dans l'initiative de paix menée par les Etats-Unis était d'attendre : que le Hamas s'associe à un gouvernement d'unité, que Netanyahou agisse. Il a dit ne pas pouvoir demander aux Etats arabes d'engager une quelconque activité avec l'Etat hébreu, “jusqu'à ce qu'Israël accepte le gel des colonies et reconnaisse la solution des deux Etats”. Et d'après le chroniqueur Jackson Diehl, il aurait ajouté : “En attendant, nous ne pourrons parler à personne”.
Abbas a accompli des progrès significatifs. Les forces de sécurité palestiniennes (financées et formées par les Etats-Unis et d'autres pays) sont devenues plus professionnelles et plus disposées à réagir à des attaques.
Mais il doit faire beaucoup plus. Il doit continuer à améliorer ces forces. Il doit redoubler d'efforts pour stopper l'épanchement constant de haine contre Israël dans les écoles, les mosquées et les médias. Il doit travailler plus encore pour éradiquer la corruption. À moins que le gouvernement de Abbas ne fasse plus pour améliorer les vies des Palestiniens, il perdra sûrement encore face au Hamas lors des prochaines élections programmées pour janvier 2010.
Les Etats arabes ont fui leur responsabilité de soutenir Abbas dans la voie de la création d'un Etat palestinien. Ils disent soutenir l'initiative de paix (louable) offerte par les Saoudiens en 2002 - la normalisation des relations avec Israël en échange d'un accord sur deux Etats - mais restent vagues sur les détails.
Quand Obama se rendra en visite en Arabie Saoudite et en Egypte, il devra inviter leurs chefs d'Etat à faire plus. Ils pourraient contribuer à augmenter la pression sur Netanyahou en entreprenant des gestes préliminaires - mais symboliquement importants - comme ouvrir des bureaux de représentation commerciale à Tel-Aviv ou rencontrer des responsables israéliens.
Quand Netanyahou a visité la Maison Blanche la semaine dernière, Obama a publiquement pressé le chef israélien de geler les colonies et de s'engager en faveur d'une solution de deux Etats. Aujourd'hui, il a posé les jalons avec Abbas, en l'invitant à faire de plus grands efforts pour retenir les militants et mettre fin à l'incitation à la haine contre Israël. Espérons qu'il fera la même chose avec les principaux Etats arabes.
Pendant huit années, les leaders arabes et les Palestiniens se sont plaints du fait que George W. Bush n'était pas disposé à s'engager pour la paix au Moyen-Orient. Maintenant qu'ils ont un président américain qui y est disposé, ils doivent montrer qu'ils jouent aussi leur rôle.
© The
New York
Times
Présenté par
Youssef Aït Akdim
Cliquez
ici
pour lire l'article depuis sa source.
Lire aussi
Vers une déclaration de l'État Palestinien…
Netanyahou ouvre et ferme la porte à un Etat palestinien
Israël / USA Le désamour
Sharon doit éliminer Netanyahou
Signaler une annonce inappropriée