Les Lions de l'Atlas vont reprendre leur course vers la qualification pour la CAN 2021. Deux matchs aller-retour les attendent contre la République Centrafricaine le 23 et 31 Mars 2020. Les Lions ayant trébuché lors de leur première rencontre contre la Mauritanie, se doivent maintenant de gagner pour rester en tête de leur groupe. La préparation laborieuse et le nul concédé contre la Mauritanie ont fait les choux gras des footeux et journalistes qui ont rapidement réclamer le départ du staff. Première confrontation officielle avec Vahid Le sélectionneur a vu se déferler des messages de haine et de « dégage « dès son premier test officiel. Il en fut choqué. Ces mêmes fouteux ont fermé leur clapet après la victoire des Lions de l'Atlas contre le Burundi accompagnée d'une belle prestation collective. A l'approche des deux confrontations de mars, le sélectionneur national se retrouvera de nouveau sous la loupe d'un public malheureusement malmené par une communication partisane qu'on nommera El Maghoudi. Le modus operandi Se proclamant porte-parole des supporters marocains, Maghoudi mène une guerre sans merci à tout sélectionneur étranger nommé à la tête des Lions de l'Atlas, depuis Lemerre jusqu'à Vahid. Malgré sa verve, notre « collègue » agit très souvent contre l'intérêt général qu'est la sélection nationale. Son objectivité discutable, ses prévisions avortées, ses demandes de remplacement au moindre pépin… Tous ces facteurs laissent planer un doute sur la vraie vocation de ce personnage. El Maghoudi a pris à parti Vahid pour son franc parler relatif à la comparaison des joueurs locaux avec Achraf Hakimi. Certes, Vahid a peut être manqué de tact mais il a balancé une vérité. Il a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Avant le déplacement au Burundi, Maghoudi a remis sur table la chansonnette du complot contre le produit local. Il a pronostiqué une raclée des Lions de l'Atlas contre le Burundi et a même désigné le remplaçant idéal de Vahid, à savoir Ammouta. Finalement, c'est Maghoudi qui a pris une raclée. Du temps et de la patience, merci ! Une équipe ne se construit pas en quelques jours. Il est à rappeler que des cadors ont quitté la tanière donnant place à des jeunes plein d'ambitions qui veulent prouver leurs qualités. Une refonte est en marche et l'avenir est prometteur avec des joueurs qui cravachent pour gagner une place dans la sélection nationale. Tout supporter est conscient du changement et de la difficulté de la transition. D'où le courage de Vahid avec Hadji de mener à bien cette mission refusée par plusieurs cadres, nationaux entre autres L'époque révolue Les amis de Badou Zaki n'arrivent toujours pas à concéder que que son époque est révolue depuis longtemps. Oui on avait une belle équipe qui a failli remporter la CAN 2004. Oui cette même équipe a failli se qualifier au Mondial de 2006,… Seulement « Faillir, c'est échouer, stop et fin. Pour rappel, Badou Zaki, c'est une coupe du trône avec le Wydad en 98 et une coupe d'Algérie avec le CRB en 2017. C'est son Palmarès de grand technicien, il n'y a rien d'autre sauf pour ceux qui cultivent l'échec de 2004 pour en faire un exploit historique. Le football est en perpétuel évolution. Cette évolution se doit d'être accompagnée non seulement le staff technique « in », mais aussi par des supporters compréhensifs et surtout par des médias objectifs prônant l'intérêt des Lions de l'Atlas. L'intégrité et la neutralité sans parasitage, à défaut se taire… Disparu du paysage médiatique depuis novembre dernier, Mohamed Maghoudi pourrait sortir de son hibernation fin mars pour reprendre son travail de sape.