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Qui soutient le Maroc pour l'organisation du Mondial 2026 ?
Publié dans Lions De l'Atlas le 08 - 04 - 2018

À un peu plus de deux mois du vote de la FIFA sur l'attribution du Mondial 2026, l'opération séduction lancée par le Maroc pour promouvoir sa candidature porte-t-elle ses fruits? Eléments de réponse.
À plus d'un titre, le Mondial 2026 sera une révolution dans la longue histoire des Coupes du monde. Ce sera en effet le tout premier disputé par 48 équipes, mais surtout le premier attribué grâce au vote de l'ensemble des confédérations membres de la FIFA. C'est tout l'enjeu de la campagne séduction lancée par le comité de candidature du Maroc. Une campagne qui a déjà valu au Maroc de précieux soutiens à travers la planète football.
Union sacrée à la CAF
C'était le mot d'ordre lors du dernier congrès de la Confédération africaine de football, qui s'est tenu en février à Casablanca. "Je suis le président des 54 pays membres et je voudrai que mon engagement en faveur de la candidature du Maroc ne souffre d'aucun doute. C'est toute l'Afrique qui est directement concernée par cet engagement marocain", assurait alors Ahmad Ahmad, président de la CAF, à son auditoire.

Cet appel à l'union sacrée derrière la candidature marocaine résonne d'autant plus fort que le continent africain a trop souvent été laissé pour compte au moment d'attribuer l'organisation du Mondial. En 20 éditions disputées, une seule s'est jouée en Afrique, celle de 2010 en Afrique du Sud. Le Maroc a échoué 4 fois à obtenir l'organisation de l'évènement le plus prestigieux de la planète foot.

Toutefois, si le soutien des 54 fédérations africaines semble acquis au Royaume, les dirigeants à l'avoir exprimé sont peu nombreux. En Afrique du Nord, la Tunisie, l'Algérie, et plus récemment l'Egypte, se sont déclarées. Au mois de mars, Manuel Nascimento, président de la fédération bissau-guinéenne de football, déclarait lui aussi le soutien de son pays. Plus tôt cette année, le Nigéria et le Botswana avaient eux aussi émis un avis favorable à la candidature marocaine.
Par ailleurs, pour promouvoir sa candidature, le Maroc s'est assuré le soutien d'ambassadeurs tels que Samuel Eto'o (Cameroun), ou encore Didier Drogba (Côte d'Ivoire), ce qui devrait lui assurer les votes de leurs pays. Pour les autres fédérations africaines, la discrétion est de mise. Rien de bien préjudiciable, puisque les seules voix qui comptent sont celles des urnes.

La France, la Belgique et la Russie, VRP de luxe en Europe
Lors d'une tournée européenne au mois de mars, Fouzi Lekjaa, président de la fédération marocaine, a ramené dans ses valises les soutiens de la Belgique, et surtout de la France, qui avait été préférée au Maroc pour le Mondial 1998.
Parmi les soutiens de poids reçus au cours de ce mois de mars, on a aussi compté celui de la Russie. Vu la teneur politique du vote, il semblait évident que la Russie n'accorderait pas sa voix à une candidature américaine. Pyutr Barkalov membre de la fédération russe, cité par Morocco World News, avait déclaré que les atouts dont disposait le Maroc en faisaient un concurrent à la hauteur du défi imposé par le trio nord-américain.
Les soutiens des géants français et russe devraient drainer ceux de plusieurs de leurs alliés. "La France n'a qu'une voix, mais elle donnera peut-être un élan à l'Europe pour choisir le Maroc", déclarait d'ailleurs Noël Legraet, président de la fédération française.
Le Maroc devrait d'ailleurs utiliser à nouveau la carte ambassadeur de luxe. Pour s'assurer d'autres voix. Fin mars une source proche du comité de candidature nous assurait que des négociations étaient en cours avec le quintuple Ballon d'or portugais du Real Madrid Cristiano Ronaldo, et que "d'autres grosses pointures du football ont été contactées".

L'énigme saoudienne
Si le principe de solidarité entre les nations est appliqué lors du vote, le Maroc ne devrait pas s'attendre à grand-chose du côté de la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes. Pourtant, il a bien eu reçu l'appui de Dominique (ne pas confondre avec la République Dominicaine).Le soutien de cette nation insulaire a été exprimé en début de mois par la cheffe de la diplomatie dominiquaise, Francine Baron. "Au nom de la Dominique, je suis ravie d'annoncer le soutien de mon pays au Maroc pour l'organisation du mondial 2026", a-t-elle déclaré, à l'issue d'un entretien avec l'ambassadeur du Royaume à Sainte-Lucie, autre nation caribéenne à avoir officialisé son appui au dossier marocain.

Le Maroc devrait également, au nom du principe de solidarité, s'assurer de nombreuses voix parmi les fédérations arabes affiliées à la Confédération asiatique (AFC). Moulay Hafid Elalamy s'était rendu, dans ce sens en Jordanie où il a rencontré le prince Ali de Jordanie, ben Al Hussein, président de la fédération jordanienne de football, et de l'Union des fédérations de l'Asie de l'Ouest (WAFF). Une fédération qui comprend, outre la Jordanie, le Bahreïn, le Koweït, la Syrie, la Palestine, l'Iran, l'Irak, le Yémen, l'Arabie saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Liban, le Qatar et Oman. Soit 13 pays au total.Pourtant, à ce jour, la Palestine et le Qatar sont les seuls à avoir ouvertement exprimé leur soutien à la candidature marocaine. L'Arabie saoudite, de son côté, a esquissé des signes de rapprochements très explicites en direction des Américains. Turki Al Alshikh, président de l'Autorité générale du sport saoudien, s'est ainsi récemment affiché tout sourire aux côtés de Carlos Cordeiro, le président de la fédération américaine. Ajouté à cela ses sorties cryptiques sur le fait que son pays ne défendait que ses intérêts, et les rapports tendus entre Riyad et Doha. Il est désormais question de savoir combien d'autres alliés du Golfe emboîteront le pas à l'Arabie Saoudite.
À plus d'un titre, le Mondial 2026 sera une révolution dans la longue histoire des Coupes du monde. Ce sera en effet le tout premier disputé par 48 équipes, mais surtout le premier attribué grâce au vote de l'ensemble des confédérations membres de la FIFA. C'est tout l'enjeu de la campagne séduction lancée par le comité de candidature du Maroc. Une campagne qui a déjà valu au Maroc de précieux soutiens à travers la planète football.
Union sacrée à la CAF
C'était le mot d'ordre lors du dernier congrès de la Confédération africaine de football, qui s'est tenu en février à Casablanca. "Je suis le président des 54 pays membres et je voudrai que mon engagement en faveur de la candidature du Maroc ne souffre d'aucun doute. C'est toute l'Afrique qui est directement concernée par cet engagement marocain", assurait alors Ahmad Ahmad, président de la CAF, à son auditoire.

Cet appel à l'union sacrée derrière la candidature marocaine résonne d'autant plus fort que le continent africain a trop souvent été laissé pour compte au moment d'attribuer l'organisation du Mondial. En 20 éditions disputées, une seule s'est jouée en Afrique, celle de 2010 en Afrique du Sud. Le Maroc a échoué 4 fois à obtenir l'organisation de l'évènement le plus prestigieux de la planète foot.

Toutefois, si le soutien des 54 fédérations africaines semble acquis au Royaume, les dirigeants à l'avoir exprimé sont peu nombreux. En Afrique du Nord, la Tunisie, l'Algérie, et plus récemment l'Egypte, se sont déclarées. Au mois de mars, Manuel Nascimento, président de la fédération bissau-guinéenne de football, déclarait lui aussi le soutien de son pays. Plus tôt cette année, le Nigéria et le Botswana avaient eux aussi émis un avis favorable à la candidature marocaine.
Par ailleurs, pour promouvoir sa candidature, le Maroc s'est assuré le soutien d'ambassadeurs tels que Samuel Eto'o (Cameroun), ou encore Didier Drogba (Côte d'Ivoire), ce qui devrait lui assurer les votes de leurs pays. Pour les autres fédérations africaines, la discrétion est de mise. Rien de bien préjudiciable, puisque les seules voix qui comptent sont celles des urnes.

La France, la Belgique et la Russie, VRP de luxe en Europe
Lors d'une tournée européenne au mois de mars, Fouzi Lekjaa, président de la fédération marocaine, a ramené dans ses valises les soutiens de la Belgique, et surtout de la France, qui avait été préférée au Maroc pour le Mondial 1998.
Parmi les soutiens de poids reçus au cours de ce mois de mars, on a aussi compté celui de la Russie. Vu la teneur politique du vote, il semblait évident que la Russie n'accorderait pas sa voix à une candidature américaine. Pyutr Barkalov membre de la fédération russe, cité par Morocco World News, avait déclaré que les atouts dont disposait le Maroc en faisaient un concurrent à la hauteur du défi imposé par le trio nord-américain.
Les soutiens des géants français et russe devraient drainer ceux de plusieurs de leurs alliés. "La France n'a qu'une voix, mais elle donnera peut-être un élan à l'Europe pour choisir le Maroc", déclarait d'ailleurs Noël Legraet, président de la fédération française.
Le Maroc devrait d'ailleurs utiliser à nouveau la carte ambassadeur de luxe. Pour s'assurer d'autres voix. Fin mars une source proche du comité de candidature nous assurait que des négociations étaient en cours avec le quintuple Ballon d'or portugais du Real Madrid Cristiano Ronaldo, et que "d'autres grosses pointures du football ont été contactées".

L'énigme saoudienne
Si le principe de solidarité entre les nations est appliqué lors du vote, le Maroc ne devrait pas s'attendre à grand-chose du côté de la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes. Pourtant, il a bien eu reçu l'appui de Dominique (ne pas confondre avec la République Dominicaine).Le soutien de cette nation insulaire a été exprimé en début de mois par la cheffe de la diplomatie dominiquaise, Francine Baron. "Au nom de la Dominique, je suis ravie d'annoncer le soutien de mon pays au Maroc pour l'organisation du mondial 2026", a-t-elle déclaré, à l'issue d'un entretien avec l'ambassadeur du Royaume à Sainte-Lucie, autre nation caribéenne à avoir officialisé son appui au dossier marocain.

Le Maroc devrait également, au nom du principe de solidarité, s'assurer de nombreuses voix parmi les fédérations arabes affiliées à la Confédération asiatique (AFC). Moulay Hafid Elalamy s'était rendu, dans ce sens en Jordanie où il a rencontré le prince Ali de Jordanie, ben Al Hussein, président de la fédération jordanienne de football, et de l'Union des fédérations de l'Asie de l'Ouest (WAFF). Une fédération qui comprend, outre la Jordanie, le Bahreïn, le Koweït, la Syrie, la Palestine, l'Iran, l'Irak, le Yémen, l'Arabie saoudite, les Emirats Arabes Unis, le Liban, le Qatar et Oman. Soit 13 pays au total.Pourtant, à ce jour, la Palestine et le Qatar sont les seuls à avoir ouvertement exprimé leur soutien à la candidature marocaine. L'Arabie saoudite, de son côté, a esquissé des signes de rapprochements très explicites en direction des Américains. Turki Al Alshikh, président de l'Autorité générale du sport saoudien, s'est ainsi récemment affiché tout sourire aux côtés de Carlos Cordeiro, le président de la fédération américaine. Ajouté à cela ses sorties cryptiques sur le fait que son pays ne défendait que ses intérêts, et les rapports tendus entre Riyad et Doha. Il est désormais question de savoir combien d'autres alliés du Golfe emboîteront le pas à l'Arabie Saoudite.


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