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Avoir les fesses de Kim Kardashian... et mourir !
Publié dans L'observateur du Maroc le 08 - 09 - 2022

Avoir le corps parfait, celui en forme de sablier à la Jennifer Lopez, Kim Kardashian ou Kylie Jenner... serait devenu le rêve de millions de femmes à travers le monde. Et le lifting brésilien est venu justement pour satisfaire ce besoin pressant de ressembler à ses idoles en répondant aux nouveaux critères de beauté dominants.
C'est quoi le lifting brésilien ?
Apparu dans les années soixante au Brésil, le Brazilien Butt Lift est devenu très en vogue ces dernières années. Boosté par les réseaux sociaux, l'engouement pour cette opération chirurgicale « miracle » ne cesse de grandir. La silhouette en sablier, auparavant symbole de fertilité féminine, est devenue un « impératif » de beauté.
« Un corps parfait bien galbé avec des fesses fermes et rebondies, à la morphologie brésilienne. C'est le nouveau standard de beauté pour les femmes modernes. Et les Marocaines suivent la tendance en réclamant des liposculptures », nous affirme Dr Nabil Berny, spécialiste en chirurgie plastique réparatrice et esthétique. Le procédé du BBL serait relativement simple. C'est une opération qui consiste à pratiquer une liposuccion sur le corps de la patiente pour réinjecter la graisse purifiée au niveau des fesses. « Ceci dans le but d'augmenter leur volume, de les rendre plus rebondies et de remplir les « vides ». Le BBL permet en effet de remodeler les fesses et d'améliorer leur apparence », nous explique le chirurgien.
Selon les rares statistiques existantes, en cinq ans, le nombre de ce genre d'opérations a doublé dans le monde. Une opération qui séduit surtout par son effet « relativement » immédiat, sa capacité à exaucer rapidement le rêve de milliers de femmes d'avoir le corps parfait. « Sans passer pour autant par les régimes restreignants ou les activités sportives éprouvantes dont les résultats ne sont nullement garantis », explique, avec conviction, une abonnée de la page facebook marocaine « Le monde de la chirurgie esthétique. Ladies only ». Une opération « miracle » pour avoir le corps idéal en peu de temps... Sauf que cette intervention peut être mortelle si elle est pratiquée par la mauvaise personne, d'une mauvaise manière ou dans de mauvaises conditions, comme l'affirment les spécialistes.
Le danger
L'une des opérations les plus populaires dans le monde actuellement, le BBL aurait l'un des plus importants taux de mortalité de toutes les interventions de chirurgie esthétique. C'est ce qu'affirme la Société américaine de chirurgie plastique.
Un sondage datant de 2017, effectué auprès de 692 professionnels de la chirurgie esthétique à travers le monde a dévoilé que ceux pratiquant le BBL ont enregistré 32 cas mortels à la suite d'une embolie graisseuse et 103 cas de complications non-mortelles tout au long de leur carrière. Le taux de mortalité pour cause d'embolie graisseuse liée au BBL a été ainsi estimé à un cas sur 3.000. Un chiffre que les spécialistes estiment encore loin de la réalité car tous les chiffres ne sont enregistrés ou rendus publics. Ceci sans parler des opérations pratiquées dans le noir dans des conditions clandestines.
Mais comment meurt-on d'un BBL ? En 2010, six femmes en Floride aux USA sont mortes des suites de leur opération BBL. Après autopsie, l'embolie graisseuse a été identifiée comme la cause de mort. Injectée de manière trop profonde, la graisse a endommage le système sanguin des patientes. En 2015, une équipe d'experts recommandait dans une étude sur les causes de mort « de proscrire les injections profondes dans les muscles. Pendant l'opération, les vaisseaux sanguins peuvent être endommagés et permettre ainsi à la graisse de pénétrer dans le système sanguin en provoquant une embolie », expliquent les scientifiques.
« Le risque lors d'une BBL n'est pas plus important que lors de n'importe quelle autre opération chirurgicale. Lorsqu'une opération est pratiquée par un bon praticien, bien formé avec l'expérience requise avec le bon matériel technique et dans les bonnes conditions, le risque devient minime », assure Dr Berny. D'après ce dernier, le domaine de la chirurgie esthétique s'est largement développé au Maroc ces dernières années. « Nous avons les compétences et la qualité des prestations qui nous permettent de pratiquer notre profession d'une manière très sécurisée pour nos patients. Nous sommes devenus d'ailleurs d'être compétitifs au niveau régional et nous attirons des patients venant d'Europe et d'ailleurs », nous répond Dr Berney lorsqu'on s'interroge sur ce qui se passe localement.
Chirurgien qualifié
La qualification du chirurgien... Un point important évoqué par Dr Nabil Berney mais aussi par Dr Anthony Youn , chirurgien esthétique américain, dans un entretien accordé au média français Brut. Ce dernier explique qu'aux Etats unis et ailleurs, l'un des obstacles poussant les femmes à se tourner vers des prestataires « low cost », reste le coût cher d'un BBL chez un vrai « chirurgien esthétique ».
« Le geste plutôt anodin consistant à injecter la graisse dans les couches sous-cutanée, entre la peau et le muscle, devient alors à très haut risque lorsqu'il est pratiqué par un « non professionnel » mal formé qui ne sait pas s'y prendre correctement. Il peut injecter la graisse directement dans le muscle et par conséquent dans le sang ce qui peut provoquer une embolie et entrainer la mort par la suite », explique le spécialiste américain.
Ce dernier rappelle d'ailleurs que jusqu'à maintenant on ne connaît pas encore les effets à long terme de ce type d'opérations. « 30 à 50% de la graisse injectée restera là pour longtemps voire d'une manière permanente. Si on choisit d'injecter un petit volume de graisse, le risque d'un vieillissement prématuré du fessier reste assez minime. Mais quand le volume de la graisse injectée est important et dépasse les deux litres par fesse, où ira cette graisse lorsque, avec l'âge, votre peau se relâchera ? Comment votre corps réagira-t-il face à ce « surplus » ? Ce sont autant de questions qu'on se pose encore et auxquelles il faut penser avant de sauter le pas », prévient Dr Anthony Youn.


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