Scène glaçante à Kénitra. La ville est sous le choc après la découverte, dans un appartement du centre-ville, d'un bocal contenant une main humaine sectionnée. À ses côtés, les enquêteurs ont également trouvé un amas de photos pornographiques, d'accessoires sexuels et de clichés de jeunes femmes dans des poses suggestives. Le tout dans un logement loué par un jeune homme, connu dans le quartier pour ses virées nocturnes et pour ses comportements jugés inquiétants par les riverains. Tout a commencé lorsque la propriétaire de l'appartement, situé dans un immeuble de la rue Tarek Ibn Ziad, a obtenu un jugement d'expulsion contre le locataire défaillant qui ne payait plus ses loyers. Lors de l'exécution de la décision judiciaire, en présence d'un huissier, la propriétaire est tombée sur une scène digne de films d'horreur : un bocal en verre hermétiquement fermé contenant une main humaine mutilée, au milieu d'un capharnaüm d'images obscènes et d'objets à caractère sexuel. Sous le choc, elle alerte immédiatement la police. Les services de la police judiciaire, ainsi que les équipes techniques et scientifiques, investissent les lieux. Les empreintes sont relevées et la main sectionnée est saisie pour expertise. Les premiers résultats confirment qu'il s'agit bien d'une main masculine. recherché activement par la police suite à cette découverte, le locataire a été finalement arrêté ce jeudi à Mohammedia et placé en garde à vue. Les premiers témoignages des voisins évoquent un jeune homme, fils d'un propriétaire de clinique privée à Kénitra, « aux comportements suspects ». Ils décrivent « un usage excessif de bonbonnes de gaz par le locataire qui cuisait de la nourriture pour les chiens errrants dans un bâtiment désaffecté jouxtant le complexe culturel de la ville ». L'affaire reste ouverte à toutes les hypothèses. Dans l'attente des premiers éléments de l'interrogatoire du suspect, l'enquête se poursuit pour identifier la victime présumée et élucider le mystère de la main coupée.