Le Bénin, le Botswana, le Burundi, le Cameroun, les Comores, la République du Congo, l'Ethiopie, la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Kenya, le Lesotho, le Mozambique, la Namibie, Sao Tomé-et-Principe, la Sierra Léone et le Togo ont adopté leurs « pactes nationaux pour l'énergie » lors du Forum mondial Bloomberg Philanthropies. Cette initiative, pilotée par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, vise à fournir de l'électricité à 300 millions de personnes en Afrique d'ici 2030. Ces schémas directeurs permettent de guider les dépenses publiques, d'impulser des réformes et d'attirer des capitaux privés, selon un communiqué conjoint des deux institutions financières. « L'électricité est à la base de l'emploi, des opportunités et de la croissance économique », a déclaré le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga. « C'est pourquoi la Mission 300 est plus qu'un objectif, c'est une initiative en faveur de réformes durables qui permettent de réduire les coûts, de renforcer les compagnies d'électricité et de mobiliser l'investissement privé », a-t-il ajouté. Depuis le lancement de la Mission 300, 30 millions de personnes en ont déjà bénéficié, et plus de 100 millions devraient suivre bientôt, précise le document. Le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Sidi Ould Tah, a pour sa part, souligné qu'« une énergie fiable et abordable est le moyen le plus rapide de faire croître les petites et moyennes entreprises, le secteur agroalimentaire, le travail numérique et la valeur ajoutée industrielle ». Les pactes nationaux pour l'énergie sont au cœur de la Mission 300. Elaborés et adoptés par les gouvernements avec le soutien technique de leurs partenaires de développement, ils sont adaptés au contexte de chaque pays. Il s'agit de plans d'action concrets qui s'articulent autour de trois axes fondamentaux : les infrastructures, les financements et les politiques publiques.