Aux dernières élections législatives, les trois partis qui constituent, depuis, la majorité gouvernementale ont infligé une défaite très sévère au parti qui avait la chefferie du gouvernement deux mandats de suite. Le parti des islamistes alliés des frères musulmans, le PJD est passé du balcon à la cave et se retrouve aux côtés de petits partis sans poids comme le PPS, des progressistes socialistes peints aux couleurs de l'Islam. L'année prochaine, les Marocains iront aux urnes pour de nouvelles législatives. Le PJD n'a pas beaucoup d'espoirs pour sortir de sa cave humide et froide. Il ne pourra probablement pas battre ses rivaux qui ont le Parti Authenticité et Modernité (PAM), le Rassemblement National des Indépendants (RNI) et le Parti de l'Istiqlal (PI). C'est pratiquement impossible vu l'état lamentable dans lequel se trouve le Pati de la Justice et du Développement à cause de son chef qui agit en solo comme s'il était non pas un leader politique, mais plutôt comme un chef de confrérie religieuse. Que peut-il donc faire pour se venger des partis qui l'ont écrasé? Exiger le départ du gouvernement et l'organisation d'élections législatives anticipées. Et là, il n'y a pas 36 moyens, un soulèvement populaire. Des troubles, des manifestations, des blocages, des destructions, des actes violents pour obliger le gouvernement à ma démission. Seulement le dérapage qui devait arriver arriva. Nous sommes devant des actes violents qui détruisent les biens des citoyens qui n'ont rien fait pour mériter cette agression. Tout cela se passe alors que curieusement, le Maroc réalise des performances appréciables et des infrastructures extraordinaires. Il engrange les succès sur la scène internationale concernant l'intégrité territoriale et rassemble des pays africains dans des projets communs, comme l'Afrique Atlantique et l'ouverture sur les pays du Sahel. Le Maroc est devenu un des grands destructeurs automobiles, un des fournisseurs de l'aviation civile les plus crédibles et trace sa voie dans le domaine des nouvelles énergies, de la voiture électrique et d'autres industries des plus modernes. Le tourisme progresse de manière remarquable. La notoriété du Maroc a beaucoup progressé grâce à ses réalisation, dont les dernières sont les merveilleux stades qu'il a construit par ses propres moyens en prévision de la Coupe d'Afrique en décembre prochain et de la coupe du onde en 2030, avec le Portugal et l'Espagne. Le pays a élargit sa visibilité par les grands projets qu'il a réussis comme le port Tanger Med, le TGV, la route TiznitDakhla... Les grues n'arrêtent pas de bouger, allant de chantier en chantier. Sur le plan économique, les fondamentaux sont bons. Il y a de la croissance, la monnaie tient bien face aux devises, le déficit reste maîtrisable. Une situation qui n'a pas échappé aux agences de notation internationale qui ont relevé la note du Maroc, désormais Investment Grade. Un pays où il fait bon investir l'esprit tranquille. Ceci dit, il faut bien aussi reconnaître que pour beaucoup de citoyens, les effets de cette embellie n'apparaissent pas. Ils vivent uns sérieux malaise auquel le gouvernement n'a pas accordé l'attention adéquate. Il a fallu que le Roi Mohammed VI mette le doigt sur ce développement déséquilibré qui bénéficie à certaines régions et pas à d'autres. C'état pourtant une piqure de rappelle au gouvernement. Maintenant, on comprend l'importance de cette mise en garde. Il faut trouver immédiatement des solutions afin que les troubles cessent. Parce que nous ne sommes pas seuls dans la bagarre. Ce n'est pas un problème maroc-marocain. D'autres forces étrangères interviennent activement, à travers les réseaux sociaux manipulant une jeunesse qui croit militer pour le bien des Marocains. Là aussi il y a une rancune amère de pays qui n'ont pas réalisé grand-chose et qui veulent abattre le premier de la classe. Enfin, disons le franchement, s'il y a de la manipulation, il faut reconnaître qu'elle part de situations réelles qu'on ne peut pas continuer à cacher. Encore moins à mépriser. Reste à féliciter les nouvelles générations pour leur conscience politique et leur engagement. On parle de ceux qui sortent pour manifester de bonne foi leur mécontentement, ce qui est leur droit le plus absolu. Il ne faut pas oublier que les adultes d'aujourd'hui qui ont des familles, des maisons, des voitures, des smartphones de dernière génération ont été eux aussi GenZ à leur époque.C'est la vie. Et c'est bien qu'il en soit ainsi tant qu'il y a un Etat fort qui veille sur l'ordre.