Ce nouveau système permettra aux acheteurs internationaux de participer directement aux ventes du café kényan, jusque-là réservées aux négociants locaux. « On ne peut pas espérer de meilleurs résultats en reproduisant chaque année les mêmes pratiques commerciales », a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant que les préparatifs sont en phase finale pour le lancement de cette plateforme. Ce virage numérique vise à accroître les revenus des producteurs et à réduire progressivement le rôle des intermédiaires, tout en assurant une meilleure intégration des caféiculteurs sur le marché mondial. Cette réforme devrait également permettre de réduire les coûts d'exportation et d'attirer davantage d'acheteurs pour le café kényan, produit phare des exportations agricoles du pays.