Le discours royal prononcé à l'occasion de l'ouverture de la dernière année législative de ce mandat a suscité un large écho politique. Plusieurs partis ont salué le contenu du message, mettant en avant la nécessité de traduire la vision royale en réformes concrètes au service du citoyen et du développement du pays. Le discours royal d'ouverture de la première session de la cinquième année législative de la onzième Législature, a été marqué par une réflexion stratégique sur les priorités du Royaume. Les formations politiques du pays ont exprimé leur appréciation des orientations tracées par le Souverain et ont chacune livré une lecture de ses implications. Voici quelques exemples. PI : pour une justice territoriale et un Maroc solidaire La Commission exécutive du Parti de l'Istiqlal a salué la profondeur et la cohérence de la vision royale, qu'elle considère comme une feuille de route claire pour renforcer les fondements démocratiques du Royaume et consolider les valeurs de dignité et de justice. Le parti met en avant l'importance du discours royal dans la redéfinition du modèle de gouvernance territoriale et dans la promotion d'un développement équilibré entre les régions. L'Istiqlal insiste sur la pertinence du nouveau modèle de gouvernance prôné par le Roi, qui appelle à dépasser la logique sectorielle pour adopter une approche intégrée du développement local. Il salue particulièrement l'attention royale portée aux zones rurales, montagneuses et oasiennes, ainsi qu'à la promotion de l'économie maritime, autant de chantiers essentiels pour une justice territoriale et une équité sociale durables. Le parti réaffirme son engagement à participer activement à cette dynamique nationale en mobilisant ses cadres, ses structures territoriales et ses organisations professionnelles pour renforcer le dialogue citoyen, animer le débat public et contribuer à la formulation de politiques adaptées aux besoins réels des citoyens. Fidèle à son héritage national, le Parti de l'Istiqlal plaide pour un Maroc solidaire, uni dans ses ambitions, et attaché aux valeurs de liberté, de transparence et de responsabilité. PPS : pour une relance réformatrice et une gouvernance au service de la dignité Le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a notamment salué la portée stratégique du discours royal, qui selon lui trace la voie d'un Maroc plus juste et plus solidaire. Le parti considère que le Souverain a posé les bases d'un nouveau souffle réformateur en appelant à la convergence des politiques publiques, à la justice sociale et à une gouvernance fondée sur la reddition des comptes. Le Bureau politique du PPS estime que les défis actuels exigent un changement profond dans la manière de concevoir et de mettre en œuvre les politiques publiques. Il appelle à une « impulsion réformatrice qualitative« , capable de combler les lacunes structurelles et de libérer les énergies du pays. Pour le parti, la consolidation du choix démocratique, le respect de la Constitution et la réconciliation des jeunes avec l'action politique sont des conditions essentielles pour restaurer la confiance citoyenne. Le PPS plaide pour une politique économique axée sur le rôle régulateur et social de l'Etat, soutenant l'entreprise nationale pour stimuler la création d'emplois et la croissance inclusive. Il insiste également sur la nécessité d'une gouvernance exemplaire, fondée sur la transparence, la lutte contre la corruption et une réforme en profondeur des services publics, en particulier dans les secteurs de la santé et de l'éducation. PJD : pour une gouvernance responsable Pour sa part, le Parti de la Justice et du Développement (PJD) a salué le discours royal pour la place centrale qu'il accorde à la justice sociale, à la réduction des disparités territoriales et à la création d'opportunités pour la jeunesse. Le parti estime que le Souverain a rappelé avec force que ces chantiers doivent constituer le cœur des politiques publiques et non de simples slogans. Le Secrétariat général du PJD a toutefois souligné que les difficultés économiques et sociales actuelles trouvent leur origine dans une succession de décisions gouvernementales ayant pénalisé les couches les plus vulnérables. Le parti dénonce des pratiques contraires à l'éthique publique, marquées par le clientélisme, les conflits d'intérêts et la faiblesse du contrôle démocratique. Fidèle à sa ligne d'opposition, le PJD affirme qu'il poursuivra son action de veille et d'évaluation des politiques publiques, tout en appelant à une réorientation des priorités de l'Etat vers les services essentiels, notamment l'éducation, la santé et l'emploi. Le parti invite également les institutions compétentes à garantir un accès équitable à l'espace médiatique pour l'ensemble des forces politiques, soulignant que la vitalité démocratique repose sur la pluralité et la transparence.