Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme spatial national, à travers lequel les autorités ambitionnent « de transformer la République d'Angola d'un simple utilisateur de services, de produits et de technologies spatiales en un opérateur et producteur de ces mêmes technologies, assurant ainsi son indépendance technologique spatiale ». Le chef de l'Etat a rappelé que le pays dispose déjà d'un satellite de télécommunications, Angosat-2, mis en service en janvier 2023. Il permet notamment de déployer le projet « Conecta Angola », destiné à apporter les communications dans les zones les plus reculées du pays, déjà couvertes dans différentes localités de 13 provinces. Les efforts du gouvernement angolais s'inscrivent dans une tendance continentale marquée par un intérêt croissant pour le secteur spatial. Selon le cabinet Space in Africa, 465,34 millions de dollars ont été alloués à ce secteur en 2024. Le marché spatial africain, évalué à 22,6 milliards de dollars la même année, devrait connaître une croissance substantielle d'ici 2026, portée par les initiatives dans la fabrication de satellites, le développement d'infrastructures et la montée en puissance des entreprises NewSpace. Le calendrier de lancement des activités de l'Agence spatiale angolaise n'a pas été précisé.