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Le Roi sème les graines de champions
Publié dans L'observateur du Maroc le 12 - 04 - 2010


Ahmed charai
Il s’agit de donner aux talents détectés dès leur plus jeune âge une formation sportive de haut niveau avec la discipline et l’hygiène de vie qu’il faut. L’originalité c’est que l’académie n’est pas dédiée à un club, mais est au service de l’ensemble du football national. Le financement est assuré par les grands champions nationaux, tels que Maroc Telecom, la CDG, BMCE Bank et bien d’autres.
Cette institution symbolise la vision Royale en matière de sport d’élite. Il ne s’agit plus de partir à la recherche de résultats immédiats qui, même atteints, sont souvent sans lendemain. La vision Royale c’est de se donner les moyens de dégager une élite de sportifs de haut niveau de manière pérenne et aux normes internationales.
La cheville ouvrière de ce projet est Mohamed Mounir Majidi. C’est lui qui gère l’Académie et qui tente de faire du FUS de Rabat une locomotive.
En fait, pour qui veut bien lire les décisions, nous sommes face à une volonté de faire du sport d’élite ce qu’il est ailleurs, c'est-à-dire une véritable industrie. La nouvelle vision cherche à mettre en place les structures à même d’assurer la mise à niveau et le redémarrage de tous les sports. Il n’est pas question de financer des coups d’éclat sporadiques mais d’assurer un décollage sportif.
Le football, sport-roi, collectionne les déconvenues. L’équipe nationale composée de joueurs formés à l’étranger n’a plus d’âme. Les clubs, malgré des budgets parfois conséquents, n’assurent plus leur mission de formation. L’Académie a deux objectifs dans ce sens. Former elle-même l’élite de l’élite, mais aussi tirer vers le haut les différents centres de formation existants. Nacer Larguet est un spécialiste reconnu pour ses capacités de formateur des formateurs. C’est lui qui dirige l’Académie.
Mounir Majidi, mais aussi les différents gestionnaires nommés à la tête des fédérations sportives ont une lourde tâche qui consiste à mettre en œuvre la vision Royale. Celle-ci consiste en une phrase : se donner les moyens de ses ambitions et donc mettre le sport dans un environnement permettant l’éclosion de champions. Il ne s’agit pas d’injecter de l’argent à fonds perdus, mais d’une véritable organisation efficiente à mettre en place. Les résultats ne seront là qu’au bout de quelques années, mais de manière pérenne.
Académie Mohammed VI L’école des Ben M’barek en herbe
M. z
Réalisée pour un montant global de 140 millions de DH sur 18 ha, l'Académie Mohammed VI est une école, non seulement de football, mais pour l’acquisition du savoir. Les jeunes qui ont la chance d’y être admis auront tout pour devenir de futures stars de football. Placée sous la direction technique de Nasser Larguet, ancien directeur des centres de formation des clubs français de Strasbourg, de Cannes et du Havre, l’Académie est bien outillée. Elle dispose d’un pôle médico-sportif se composant de 4 terrains de football conformes aux normes de qualité de la FIFA (un terrain en gazon naturel, un terrain en terre battue et 2 terrains en gazon synthétique), d’un carré d'entraînement, d’un demi-terrain synthétique couvert et éclairé, en plus d’un carré d'entraînement pour les gardiens et 4 vestiaires. Ce pôle comprend également une salle de musculation, un cabinet médical, une cellule de kinésithérapie et un bassin de balnéothérapie.
Le pôle pédagogique comprend 10 salles de cours, une salle pour l'apprentissage des langues, une salle d'informatique ainsi que des locaux pour les professeurs et le responsable pédagogique.
Le pôle hébergement comporte, quant à lui, 30 chambres doubles et 4 chambres individuelles.
Une équipe de quatre techniciens et 16 professeurs assurera l'encadrement et la formation des élèves de l'Académie, outre un staff médical (un médecin, un kinésithérapeute et une infirmière). Le système de formation s'effectuera en trois étapes, à savoir la préformation, réservée aux Minimes (12-14 ans), la spécialisation, pour la catégorie des Espoirs (14-16 ans), et enfin l'étape des Juniors (16-18 ans).
La première pierre de ce projet a été posée par le souverain en mai 2008 et l’académie a accueilli sa première promotion en septembre 2009. Elle a été réalisée grâce à une contribution d'opérateurs privés, à savoir ONA, Maroc Télécom, ADDOHA, BMCE, CDG et Attijari Wafabank.
Preuve que ce projet lui tient à cœur, le roi Mohammed VI a accordé à l’académie, de ses propres deniers, un soutien financier annuel.
Réactions
Moncef Belkhayat ministre de la Jeunesse et des sports
L'Académie Mohammed VI de football est un véritable modèle à dupliquer au niveau des clubs nationaux. L'Académie Mohammed VI, aussi bien structurée, constitue un pilier fondateur de la nouvelle stratégie du ministère en matière de formation et d'encadrement, et représentera une grande motivation pour la jeunesse marocaine puisqu’un grand nombre de jeunes aspirent à devenir des footballeurs de haut niveau. Notre département apportera son soutien et sa contribution, en matière d'encadrement, à toutes les initiatives privées afin de contribuer au développement du football national».
Hammadi Hmidouch Ancien joueur et entraîneur
Le Maroc a toujours manqué d'une formation de haut niveau, en particulier chez les jeunes. L'Académie offre une chance précieuse pour les cadres nationaux, pour à la fois prouver leur talent dans le domaine de la formation et de se perfectionner au cours de stages pratiques sur place, ce qui aura certainement des répercussions positives sur le football national.»
Ali Fassi Fihri Président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF)
L'Académie Mohammed VI est une réalisation extraordinaire, non seulement du point de vue de l'infrastructure, mais aussi de son cursus de formation. C'est un modèle pour les jeunes parce qu'elle est d'un niveau international et il est nécessaire de généraliser cette expérience aux différentes régions du Royaume et préparer nos clubs à apprendre à travailler avec les centres de formation.
L'Académie Mohammed VI donnera naissance à des jeunes joueurs de talent, appelés à renforcer les clubs nationaux et les sélections nationales. Notre rôle est de consolider cette expérience.
Jean-Pierre Morlans Directeur technique national de football (DTN)
L'Académie Mohammed VI est une structure très importante qui vient servir tout le football national, en particulier les jeunes qui suivront une formation de qualité en vue d'embrasser une carrière de footballeur de haut niveau. Il s'agit d'un détonateur d'un travail professionnel de formation, et partant, nous allons travailler ensemble (DTN, Fédération, clubs, centres de formation) en s'appuyant sur l'Académie afin d'assurer la complémentarité et aboutir aux résultats escomptés. Les responsables du football national comptent profiter de l'expérience des cadres de haut niveau en fonction à l'Académie en envoyant les entraîneurs pour des stages pratiques. Il va falloir assurer, dans ce domaine, une parfaite collaboration entre les quatre pôles de la région, à savoir l'Académie Mohammed VI, l'Institut Moulay Rachid de la formation des cadres, le Centre national de football à Maamora et le Centre des FAR, des structures qui offrent les meilleures conditions de formation et de préparation.»
Aziz Bouderbala : ex-international
La création de l'académie est un bien pour le football marocain. Elle se veut une forte motivation pour les jeunes talents pour exceller aux niveaux continental et international, chose qui ne peut se réaliser sans la mise en place des programmes de formation et des investissements ou des motivations généreuses.»
Mustapha El Haddaoui Ex-international marocain et actuel sélectionneur de l'EN des joueurs locaux
La création de l'académie donnera une vraie impulsion au football national vers des perspectives prometteuses, d'autant que la direction de l'académie a été confiée à Nasser Larguet, un technicien de renommée internationale dans le domaine de la formation dans plusieurs clubs français.
La formation, aujourd’hui, se base sur des critères techniques et scientifiques. La majorité écrasante des stars de football mondial est lauréate des académies et des centres de formation. Je suis convaincu que les joueurs formés à l'académie auront une bonne réputation au sein de grands clubs au Maroc et à l'étranger. J’estime que le système de formation doit être renforcé par l'instauration des centres au sein des clubs et dans toutes les régions pour assurer la formation de joueurs de haut niveau. D’ailleurs l'expérience de certains pays africains a donné ses fruits. C’est le cas en Côté d'Ivoire, au Ghana et au Nigéria.
Abdelkhalek Louzani, ancien entraîneur de la sélection nationale
L'Académie Mohammed VI est une référence et un modèle à suivre au niveau des centres de formation des clubs.
Les opérations de prospection, d'orientation et de formation constituent une pierre angulaire dans le football moderne et un réservoir des ressources humaines nécessaires pour alimenter les clubs et les sélections nationales, toutes catégories confondues.
«Notre espoir est de voir nos jeunes évoluer dans des clubs nationaux et, pourquoi pas, dans les grands championnats internationaux».
Nasser Larguet Directeur de l’académie Mohammed VI de Football
propos reccueillis par omar Annour
L’Observateur du Maroc Le souverain vient d’inaugurer officiellement l’Académie Mohammed VI de football, mais vous n’avez pas chômé depuis que vous avez été désigné directeur technique de cette institution depuis la pose, il y a deux ans, de la première pierre de ce projet.
Nasser Larguet. Depuis deux ans maintenant, j’ai voyagé dans tout le Maroc à la découverte des jeunes talents qui bénéficient des infrastructures inaugurées officiellement aujourd’hui par SM Mohammed VI. Pendant ce temps, j’ai observé 15.000 garçons dont 80 ont émergé du lot, et ayant, à nos yeux, un potentiel intéressant. De ce nombre, nous retenons au final 37 que nous avons observés 15 à 20 fois, et auxquels se sont ajoutés 11 autres en cours de saison.Quelles sont les villes que vous avez visitées à la recherche de tous ces jeunes talents ?
Nous nous sommes rendus un peu partout au Maroc : à Dakhla, Boujdour, Laâyoune, Oujda, mais aussi à Berkane, Fès, Meknès, Fnideq, Tétouan... Egalement à Kalaat Sraghna, Marrakech, Mrirt et j’en passe… En fait, nous nous sommes rendus partout où des éducateurs nous ont signalé l’existence de potentialités intéressantes.
Nous avons commencé par Casablanca et le nord du pays et comme 2e étape, nous avons parcouru Rabat-Salé et tout le sud du pays.
Qu’entendez-vous par «observer» ?
Notre première observation commençait par l’organisation d’un match à 5 contre 5, voire, quand c’était possible, à 11 contre 11 dans les différentes villes que nous avons visitées. C’est là que nous avons repéré les meilleurs éléments pour les suivre ensuite d’encore plus près. Ceci à travers des périodes de concentration que nous avons organisées à l’Institut sportif Moulay Rachid et à Bouznika. Puis ont suivi les contrôles de vitesse, d’endurance, de récupération cardiaque. Des tests athlétiques et techniques ont été également effectués, tout comme un check up médical complet à l’hôpital Cheikh Zayed…
Quand nos jeunes revenaient chez eux, les éducateurs continuaient de les observer. A ce travail préliminaire, nous avons apporté la touche finale en juillet 2009 et c’est ainsi que nous avions d’abord sélectionnés 60 garçons que nous avons continué à tester. D’ailleurs, d’autres enfants viennent de subir des tests. Résultat de ce travail : 48 garçons sont aujourd’hui admis ou admissibles puisque 7 ou 8 d’entre eux doivent encore régulariser leur situation soit avec leur club, soit sur le plan scolaire, pour être admis pour de bon. Nous aspirons à avoir 60 jeunes au total chaque année au sein de notre académie dans la mesure des potentialités existantes, 10 en moyenne de chaque catégorie d’âge.
Quels sont les âges de tous ces jeunes admis ?
Le plus jeune est né en 1998, le plus âge est né en 1994. Donc les âges varient entre 12 (au moment de leur première admission l’année dernière) et 16 ans. Et quand nous allons commencer à travailler à plein régime, nous allons avoir des garçons âgés de 13 à 18 ans.
L’inscription à l’académie est-elle payante ?
Non ! L’académie est 100% gratuite. A titre indicatif, 60% de nos garçons, voire plus, proviennent d’un milieu familial modeste, voire très modeste.
Quel est le but de tout votre travail ? Former les jeunes Chemmakh de demain ?
L’objectif de l’académie est que des enfants fassent, demain, du football de très haut niveau leur métier. Notre espoir est de voir nos jeunes évoluer dans des clubs nationaux et, pourquoi pas, ailleurs dans les grands championnats internationaux, mais aussi et surtout dans nos différentes équipes nationales de jeunes. Nous sommes bien partis pour y arriver puisque 8 jeunes fréquentent celle des U 16 (ndlr, des moins de 16 ans).
Je suis content de l’investissement des jeunes, tant sur le plan sportif que scolaire. Je parle du scolaire parce que ce volet est pour nous aussi important, sinon plus important que le reste. Nous disposons d’un groupe scolaire qui est intégré au sein de l’académie. Il n’y a pas plus de 10 jeunes par classe. Beaucoup avaient des difficultés scolaires et se rattrapent bien aujourd’hui. En somme, tous adhèrent parfaitement au projet de l’académie dans sa globalité. Je suis moi-même agréablement surpris par ce haut degré d’adhésion.
Foot Un jeu aux multiples enjeux
M. z
Au niveau national, le football est loin d’être une industrie florissante comme c’est le cas ailleurs. Cette discipline sportive tourne annuellement avec un budget estimé à 30 milliards de centimes. C’est 1000 fois rien en comparaison avec les montants alloués au football dans des pays européens ou même arabes (Egypte, Tunisie…).
En Egypte, par exemple, le club du Zamalek tourne avec plus de 20 milliards de centimes, tandis que les clubs tunisiens de l’Espérance et de l’Etoile du Sahel fonctionnent chacun avec plus de 10 milliards de centimes. N’empêche, dans le Royaume, il y a des budgets non négligeables qui circulent au niveau des différents clubs de football. Surtout dans les plus grands.
A titre indicatif, le WAC et le Raja tournent chacun avec un budget annuel de près de 4 milliards de centimes. Et comme dans le monde des entreprises, dans le foot, plus on est grand, plus on gagne de l’argent. C’est ainsi que les derbys casablancais qui opposent le Raja au Wydad, permettent, bon an mal an, de générer une recette de plus de 150 millions de centimes. Ce qui est loin d’être une infime obole.
Du reste, les clubs moins nantis disposent de budgets variant entre 600 et 900 millions de centimes. C’est le cas des clubs comme l’Ittihad Zemmouri de Khémisset, du Mouloudia d’Oujda ou du club meknassi CODM…
Généralement, les premiers gardiens du « trésor » du foot, sont les présidents des clubs. Ils sont les vrais patrons du ballon rond. Même si la plupart d’entre eux sont moins connus que les joueurs et les entraîneurs, il n’en demeure pas moins que l’argent c’est eux. Même si cette prérogative-obligation n’est pas écrite dans les règlements des clubs de football qui ont toujours le même statut que les associations des quartiers, la responsabilité première des présidents est de rechercher par différents moyens à renflouer les caisses de leur club. Il arrive même aux plus malheureux d’entre eux de devoir mettre la main à la poche pour combler les déficits. C’est là l’un des aléas de ce métier qui n’en est pas un. En prime, dès que l’équipe trébuche, ce sont les présidents qu’on siffle, qu’on hue et qu’on savonne le plus. Tout cela devra changer avec l’instauration du professionnalisme dans le football national. Les clubs devront se transformer en véritables sociétés qui pourraient même un jour introduire leur capital en bourse.


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