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La Turquie entre dans l'ère électronique


Search for Common Ground news Le : 2008-04-01
Helsinki - Voici 40 ans et plus que la Turquie prend certaines mesures pour atteindre les critères exigés d'un Etat membre de l'Union Européenne. Dans le cadre d'une campagne visant à accélérer l'innovation technologique et l'accès aux technologies, l'UE a affecté plus de 100 milliards d'euros au programme i2010 qui a pour objectif de créer un espace européen unique de l'information. Celui-ci affiche, en tête de ses priorités, l'innovation et l'investissement dans la technologie. En cherchant à devenir une société de l'information, la Turquie s'attaque à une des réformes qui amélioreront ses chances d'entrer dans l'Europe.
Lancé par le gouvernement en février 2003, le "eTransformation Turkey Project" jouit du soutien de l'Etat, d'institutions privées et d'organismes à but non lucratif.
Ses objectifs sont d'adapter à la Turquie le plan d'action européen unique pour le développement technologique, de faciliter la participation du public au processus de décision grâce aux moyens offerts par la technologie, et d'appliquer ces mêmes principes au secteur de l'état comme au secteur privé.
Depuis quelques années, le eTransformation Project joue un rôle de premier plan dans le processus de démocratisation du pays. Par exemple, les fonctionnaires étaient naguère inaccessibles, il existait une distance à respecter entre les citoyens et l'Etat. Mais aujourd'hui, cinq ans après le démarrage du programme, les institutions officielles expliquent leur action et communiquent avec le public à travers l'internet, les fonctionnaires sont accessibles par courriel. Tous les citoyens turcs, aussi enclavés soient-ils, peuvent suivre ce qui se passe à Ankara.
Dans l'effort qu'elle déploie pour organiser et concrétiser les objectifs de la politique publique, la société civile turque tire également parti de ces nouvelles technologies et les applique au domaine public. Ainsi, certains groupes recourent à des pétitions en ligne et à des instruments de mise en réseau social, comme Facebook, pour s'organiser contre certaines mesures du gouvernement et faire connaître leurs positions. Ils ont réussi à rallier un nombre sans précédent de partisans à leurs causes. De leur côté, les institutions publiques se sont montrées à la hauteur en améliorant leurs prestations grâce à l'offre de services publics en ligne - paiement des factures, déclarations de revenus - et en essayant de mieux répondre aux besoins du public.
Ces moyens technologiques sont aussi précieux en période électorale. Les candidats qui disposaient d'un site internet, comme le candidat indépendant Ufuk Uras, ont organisé leurs partisans en ligne et réussi à gagner les élections législatives de juillet 2007.
Selon un haut fonctionnaire turc, l'enrichissement des communications que permettent les nouvelles technologies peut aussi contribuer à faire avancer les réformes démocratiques dans la fonction publique elle-même, en remplaçant les lourdeurs bureaucratiques imposées par une hiérarchie verticale et brouillonne par des structures administratives horizontales. Il en résulte une culture du travail modernisée et plus efficace.
Depuis qu'ils ont la possibilité de consulter en ligne leurs données de suivi et à d'évaluation, Les fonctionnaires peuvent comparer leur production et leurs conditions de travail avec celles des employés d'autres institutions publiques. Cet outil leur donne une meilleure vue d'ensemble de leur profession et leur permet de demander de meilleures conditions de travail.
La technologie, il est vrai, cède souvent le pas aux questions économiques et politiques. Pourtant, les progrès réalisés dans ce domaine pourrait faciliter l'entrée de la Turquie dans l'UE, en créant un environnement dans lequel une communication accrue entre les deux parties pourrait permettre d'établir une plateforme- le "eTransformation Turkey Project" - dans l'intérêt commun de la Turquie et de l'Europe.
Sans doute pourrait-on faire plus. Mais ce programme est indispensable au processus de démocratisation du pays. Il s'agit donc d'une entreprise prioritaire qui pourrait bénéficier d'une proportion accrue des 500 million d'euros que la Turquie reçoit chaque année de l'UE en sa qualité de pays candidat. A n'en pas douter, leurs progrès en matière de communication et de technologie aideront les Turcs à trouver la place qui leur revient parmi les nations développées.


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