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Le régime des mollahs en proie à une fuite énorme de capitaux
Publié dans L'observateur du Maroc le 09 - 10 - 2019


Par : Hamid Enayat
Les médias affiliés au régime iranien ont récemment signalé une fuite annuelle de capitaux estimée à 30 voire 40 milliards de dollars, et de leur réinvestissement dans des pays étrangers.
Un analyste proche du président Rohani déclare : « On estime qu'au cours des cinq dernières années (2017, 18 et même 19), environ 30 à 40 milliards de dollars de l'argent du pays ont été transférés à l'étranger par de riches iraniens qui les ont investis dans des pays comme les Emirats arabes unis, la Géorgie, la Turquie, etc., et… ont investi dans la propriété, des biens immobiliers ou des banques étrangères avec ces fonds. … Cet argent équivaut à un an de recettes pétrolières du pays, lorsque la situation est normale et qu'il n'y a pas de sanctions. » (Journal Arman, 18 septembre 2019)
La corruption institutionalisée dans le régime des mollahs est si répandue qu'aujourd'hui, les citoyens dont les économies ont été spoliées par des établissements financiers appartenant aux Gardiens de la révolution (pasdaran) ou au Guide Suprême (Velay-e-faqih), ou les travailleurs et enseignants qui ont plusieurs mois, voire des années d'impayés, scandent dans des manifestations de rue : « Avec moins de détournement, notre problème sera résolu. »
Seule une petite minorité dans les cercles proches des dirigeants du régime se précipite pour sortir la monnaie ou les capitaux à un rythme effarant.
« Tous les mardis, j'ai des réunions avec tous les organes directeurs qui évaluent l'opinion publique, … pour obtenir une représentation plus précise de la société sur la base de ces données. Selon les sondages de ces centres gouvernementaux, 95% des gens pensent à la corruption », a déclaré Ali Rabiei, porte-parole du gouvernement de Rohani. (Dans une interview accordée au journal officiel iranien, 27 août 2019).
Les chiffres de Rabiei indiquent clairement l'ampleur de la corruption endémique. Ces aveux sont aussi révélateurs du profond fossé entre les classes.
L'empire financier du Guide Suprême, Ali Khamenei, et ses établissements affiliés, ainsi que les Gardiens de la révolution (pasdaran), qui ne paient aucun impôt et ne rendent des comptes à aucune autorité judiciaire ou financière, ont institutionnalisé la corruption en Iran.
Mohammad Reza Badamchi, membre du Majlis (Parlement des mollahs), a déclaré le 5 avril 2018 au Parlement : « Au cours des 40 dernières années, deux billions de dollars de capitaux étrangers sont entrés dans le pays, mais qu'avons-nous fait ? Comment était notre bilan économique de 40 ans ? N'avons-nous pas honte de la tristesse des jeunes chômeurs et des « femmes au foyer » devant le sort des personnes qui dorment sur des sacs de couchage et des sans-abris et la douleur des enfants sans-abri et la souffrance de milliers de braves Iraniens ? Les citoyens brûlent dans notre impitoyable feu de l'imprudence ! »
La République islamique d'Iran, avec ses inefficacités économiques causées par le détournement de fonds, le pillage et la spoliation, a eu des conséquences irréparables sur la vie des citoyens, et de nombreuses familles se sont effondrées à cause des problèmes causés par la pauvreté, le chômage et la cherté de la vie. La récession et l'inflation, ainsi que la récession générale de la mauvaise économie de l'Iran, sont d'origine politique et sont enracinées dans la structure politique du système du Velayat-e Faqih.
Les chiffres de la honte
Des statistiques scandaleuses sur l'augmentation astronomique du nombre d'enfants travailleurs, les suicides, la vente d'enfants, la vente de reins, le chômage, le déplacement de femmes et d'enfants, le divorce, la prostitution, la toxicomanie et la marginalisation, la torture et les exécutions de 100.000 Iraniens sont la honteuse conséquence du Guide Suprême, Ali Khamenei, et de la corruption des Gardiens de la révolution (pasdaran) au cours des 40 dernières années.
Depuis l'accord de 2015, plus de 150 milliards de dollars ont été versés au régime des mollahs en plus des recettes provenant de la vente du pétrole au cours des quatre dernières années, mais plus des deux tiers de la population iranienne vivent toujours sous le seuil de pauvreté. Au cours des quatre dernières années, le peuple iranien s'est appauvri. L'Iran représente 1 % de la population mondiale et détient 7 % des réserves et des mines de la planète.
En Iran, plus « les riches gagnent du pouvoir, plus les puissants s'enrichissent, et cette relation structurelle entre le pouvoir et la richesse fait que ceux qui ont gagné le pouvoir d'Etat gagnent des richesses spéciales », (journal d'Etat iranien, 10 août 2019).
C'est à la suite de cette corruption généralisée que 16 milliards de dollars initialement destinés à l'alimentation de base ont été expédiés hors du pays sous prétexte d'importer ces produits de l'étranger, mais aucune marchandise n'a été importée.
L'ancien président de la Banque Markazi Mahmoud Bahmani a avoué à la suite d'un différend entre factions que 148 milliards de dollars d'actifs d'enfants de dirigeants du régime sont dans des comptes bancaires à l'étranger. Cet argent n'a-t-il pas été gagné par des détournements de fonds ? Il a également déclaré que 2 ans de monnaie d'exportation n'est pas revenue dans le pays. (Site Web Shafaqana, 6 juillet 2019). Dans les tribunaux cruels, cependant, le régime ampute les mains de personnes qui n'ont commis que des larcins.
« Aujourd'hui, la société est stratifiée en classe inférieure et en classe supérieure et cette profonde stratification, en l'absence d'une classe, a imposé un lourd fardeau au peuple. » (Journal Jahan Sanat, 18 septembre 2018)
Cet écart entre les classes a plongé le régime des mollahs dans une impasse. Les médias sociaux de nos jours sont pleins de jeunes activistes qui brûlent des portraits de Khamenei tous les jours à travers l'Iran. Avec des millions de chômeurs, en particulier parmi les jeunes et la horde de personnes affamées, les Unités de résistance de l'OMPI se sont disséminées dans tout l'Iran pour semer le chaos dans la situation actuelle.


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