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L'OFI plaide pour des listes électorales égalitaires
Publié dans L'opinion le 25 - 01 - 2021

La Présidente de l'Organisation de la Femme Istiqlalienne plaide pour la concrétisation du principe de la parité aux élections législatives, prévues cette année.
- A l'approche des élections, qu'est-ce qui est fait par l'Organisation de la Femme Istiqlalienne (OFI) en faveur de la parité politique ?
- Nous essayons de multiplier et élargir nos bureaux locaux et régionaux, qui peuvent être divisés en fonction de la capacité d'accueil et de la présence partisane. L'extension de ces Bureaux est la véritable stratégie pour favoriser une présence partisane équilibrée. Cette approche organisationnelle de proximité pour laquelle nous optons, nous permettra de renforcer nos équipes et d'accueillir les nouvelles compétences dans nos Bureaux.
- Le rôle des partis politiques dans l'égalité en matière de représentation est-il pointé du doigt ?
- Clairement, peu d'efforts sont fournis pour promouvoir la présence politique féminine dans les instances élues. C'est le système qui est principalement pointé du doigt, qui fait que les têtes de listes soient composées majoritairement par des hommes. Cela dit, une grande responsabilité incombe aux partis politiques, principaux acteurs de l'égalité en matière de représentation, pour favoriser la participation politique des femmes. En réalité, et malheureusement, il y a des discriminations au sein même des partis politiques. Par ailleurs, je tiens à souligner l'importance des Hautes instructions Royales, grâce auxquelles la liste nationale a pu voir le jour.
- A-t-on besoin alors de renforcer l'arsenal juridique pour faire avancer les choses en matière de parité ?
- Effectivement, le renforcement de l'arsenal juridique s'impose. Il est nécessaire de mettre en place des mécanismes pour une représentativité équitable. La liste nationale sera répartie au niveau régional. Une liste égalitaire doit être contenue dans la loi. Jusqu'à présent, les pourparlers entre les partis politiques et le ministère de l'Intérieur sont en cours. Le gouvernement doit ensuite envoyer un texte final à la Chambre des représentants pour qu'il soit débattu et voté conformément à la procédure législative. Il faut donc revoir la façon de gérer la cause féminine. C'est une obligation. Nous représentons plus de la moitié de la société. Nous ne sommes pas une minorité. De leur côté, les femmes doivent entreprendre des plaidoyers efficaces.
- En cas de parité politique, qu'est-ce qui changera, selon vous ?
- Beaucoup de choses changeront. Les femmes sont naturellement compétentes pour réussir ce genre de travail social. Une compétence qui dépasse celle des hommes. Il faut donc encourager les femmes à participer à la gouvernance locale et générale. La femme est capable de changer parce qu'elle a les bonnes pratiques. De plus, dans le cadre de l'égalité des chances, il faut donner à la femme la chance de gérer des affaires publiques.
Recueillis par Safaa KSAANI
Skhirat-Témara
L'OFI a tenu son congrès provincial pour renouveler ses structures
La ville de Témara a abrité, jeudi 21 janvier, les travaux du Congrès provincial de l'Organisation de la Femme Istiqlalienne (OFI) consacrés notamment à la restructuration et au renouvellement de sections de l'organisation dans la province de Skhirat-Témara.
Cet événement a accueilli un plus grand nombre de participantes. Pandémie exige, les représentantes des branches de l'OFI étaient les seules personnes à y assister.
Cette rencontre s'inscrit, selon ses initiateurs, dans le cadre des préparatifs aux prochaines échéances électorales.
"Lors des élections prévues cette année, nous souhaitons assister à une parité auprès des instances politiques et institutionnelles. Pour ce faire, nous invitons le ministère de l'Intérieur à présenter des listes égalitaires, tient à souligner Khadija Zoumi, Présidente de l'OFI. Et d'ajouter que "nous souhaitons voir réduit le nombre de circonscriptions à grande étendue géographique, et la mise en place des listes supplémentaires dans les villes de moins de 50.000 personnes".
Au niveau des présidences et des fonctions électives, Mme Zoumi souhaite que les femmes ne soient pas représentées comme des chiffres dans le système électoral, mais qu'elles soient présentes et actives dans les postes électoraux. "Nous avons plus de 25.000 conseillères mais pas de présidente. Les 18 présidentes travaillent toutes dans le milieu rural, donc dans des communes quasiment sans budget. De plus, Il n'y a aucune femme au niveau du Bureau de la Chambre des conseillers", regrette-t-elle.
S. K.

Repères
Retard des lois électorales : l'Istiqlal presse le gouvernement
L'Istiqlal fait pression sur le gouvernement pour déposer les projets de réformes des lois électorales au Parlement. Dans le communiqué relatif à la dernière réunion de son Comité exécutif, l'Istiqlal incite le gouvernement à accélérer l'élaboration des réformes des lois électorales, tout en y intégrant les modifications ayant fait l'objet d'un consensus lors des récentes consultations entre le ministère de l'Intérieur et les chefs de partis politiques. Pour les questions non encore tranchées, soit la question du cumul des mandats, le quotient électoral ou encore la liste nationale des jeunes, entre autres, le parti suggère de s'en remettre au vote des parlementaires.
Parité politique : où en est-on ?
Le gouvernement actuel est formé de 23 ministres, dont quatre femmes seulement. Au niveau du parlement, la Chambre des représentants comprend 81 femmes parlementaires sur un nombre total de 395 élus, soit 20,50%, 60 d'entre elles étant élues dans le cadre de la liste nationale des femmes. Les femmes occupent 13 des 120 sièges à la Chambre des conseillers, soit une moyenne de 10,83%. Au niveau régional, sur les 12 régions du Maroc, seulement deux femmes occupent la présidence de région (la région de Tanger, Tétouan, Hoceima et la région de Guelmim-Oued Noun). Quant à la présence des femmes à la présidence des Conseils communaux et des Conseils provinciaux, elle reste très limitée : sur 1.503 communes, 21 sont présidées par des femmes.


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