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OMS-Chine : Les experts visitent l'Institut de virologie à Wuhan
Publié dans L'opinion le 03 - 02 - 2021

Les experts de l'OMS ont visité l'institut de virologie de Wuhan et sont repartis sans faire de déclarations.
Pour Pékin, il s'agit d'une mission de recherche et non d'enquête.
Les experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) chargés d'enquêter sur les origines de la crise du coronavirus ont visité mercredi un important laboratoire de recherche à Wuhan, ville du centre de la Chine considérée comme le berceau de la pandémie de Covid-19.
Cet institut, qui comporte plusieurs laboratoires à haute sécurité où des chercheurs travaillent sur des coronavirus, avait été accusé par le précédent président américain Donald Trump d'avoir laissé fuiter le virus à l'origine de la pandémie de Covid-19.
L'accusation a été fermement démentie par Pékin, qui cherche à évacuer toute responsabilité dans le déclenchement de l'épidémie en 2019 et laisse entendre, sans le démontrer, que le virus aurait pu être importé en Chine.
Le régime communiste a attendu plus d'un an avant d'autoriser la visite de l'OMS.
La semaine dernière, un porteparole de la diplomatie chinoise avait estimé que la visite de l'OMS en Chine relevait d'un projet de recherche. «Ce n'est pas une enquête», avait-il dit.
Pékin insiste sur sa réussite dans l'endiguement de la contagion et sur sa production de vaccins, exportés dans plusieurs pays.
De nombreux analystes doutent que la dizaine d'experts internationaux découvrent des indices révélateurs du déclenchement de l'épidémie après un tel délai.
L'OMS soutient ses experts
L'OMS a critiqué lundi les personnes ayant émis des doutes vis-à-vis de son travail de retracer l'origine du nouveau coronavirus dans la ville chinoise de Wuhan, et a exprimé son soutien à son équipe sur place.
De nombreuses voix ont affirmé qu'elles «n'accepteront pas le rapport quand il sortira», ou qu'étaient disponibles «d'autres renseignements qui pourraient montrer des résultats différents» sur la façon dont l'épidémie a éclaté, a déclaré Michael Ryan, directeur exécutif du Programme d'urgence sanitaire de l'OMS, lors d'une conférence de presse tenu au siège de l'agence à Genève.
«Si vous avez les réponses [...] faites-le nous savoir», a-t-il ajouté. Il est irresponsable «de dire que vous n'accepterez pas un rapport avant même qu'il ne soit rédigé» et qu'il y a «des renseignements qui n'ont pas été fournis», a déploré le Dr. Ryan, précisant que selon lui, l'équipe sur le terrain mérite un soutien international.
L'équipe de l'OMS a passé environ trois heures et demie à l'Institut de virologie de Wuhan, un site entouré d'un imposant dispositif de sécurité. Cet institut est au cœur de certaines théories du complot sur l'origine de l'épidémie selon lesquelles le virus se serait échappé du laboratoire avant de contaminer de premières personnes fin 2019 à Wuhan puis de se propager dans le monde entier.
La plupart des experts rejettent cette hypothèse. Certains n'excluent pas toutefois qu'un virus prélevé sur des animaux sauvages ait pu figurer dans des recherches menées dans ce laboratoire sur les risques de transmission humaine, avant de s'en échapper via un employé contaminé.
«Très intéressant, beaucoup de questions», a répondu Thea Fischer, membre danoise de l'équipe d'experts, interpellée dans sa voiture à la sortie du laboratoire, à une question sur le résultat de cette visite.
Certains scientifiques ont demandé à la Chine de publier les détails de tous les échantillons de coronavirus étudiés dans le laboratoire, afin de déterminer lequel se rapproche le plus du SARS-CoV-2, qui est responsable de la maladie respiratoire Covid-19.
Restrictions de contact avec la population
«Je m'attends à une journée très productive, à rencontrer des personnes essentielles ici et à poser toutes les questions importantes que nous devons poser», a dit Peter Daszak, autre membre de l'équipe et président de l'alliance EcoHealth, à son arrivée en voiture.
L'OMS, qui s'efforce de tempérer les attentes autour de cette mission, a déclaré que ses experts ne pourraient effectuer que des visites organisées par leurs hôtes chinois, avec en outre les contraintes liées aux restrictions de contact avec la population pour des raisons sanitaires.
Les premiers cas de contamination par le coronavirus responsable de la pandémie ont été signalés fin 2019 à Wuhan mais la Chine a émis des doutes sur son origine locale, évoquant la possibilité d'une arrivée sur son territoire via des aliments congelés importés.
L'équipe de l'OMS doit enquêter pendant deux semaines sur le terrain après avoir observé une quarantaine de deux semaines dans un hôtel de Wuhan à son arrivée dans la ville.
Vaccin : l'UE se tourne vers Moscou et Pékin
Dans la course mondiale pour l'immunisation, les produits chinois pourraient voir leur usage s'étendre à l'Union européenne, qui a manifesté mardi son intérêt sous conditions.
Idem pour le vaccin Spoutnik V développé par la Russie et dont la revue médicale The Lancet vient de donner mardi un avis favorable, le jugeant efficace à 91,6% contre les formes symptomatiques du Covid-19. «Si les producteurs russe, chinois ouvrent leurs dossiers, montrent de la transparence, toutes leurs données (...), alors ils pourraient avoir une autorisation conditionnelle de mise sur le marché comme les autres», a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, selon des sources parlementaires. 40.000 premières doses de Spoutnik V sont arrivées mardi en Hongrie, premier pays de l'UE à l'avoir autorisé, sans attendre que l'Agence européenne des médicaments se prononce.
Le vaccin russe a été homologué dans 17 pays: d'exrépubliques soviétiques restées proches comme le Bélarus et l'Arménie, des alliés comme le Venezuela et l'Iran, mais aussi la Corée du Sud, l'Argentine, l'Algérie, la Tunisie ou le Pakistan et, en urgence mardi, le Mexique. Dans la tourmente, Ursula von der Leyen a dû défendre mardi sa stratégie de vaccination devant les principaux groupes politiques au Parlement européen, lors d'une série d'auditions à huis clos. Elle s'était auparavant exprimée dans plusieurs journaux européens, rappelant que «la Commission et les Etats membres étaient d'accord pour ne pas transiger avec les exigences de sécurité et d'efficacité qui sont liées à l'autorisation d'un vaccin».


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