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La Libye à la croisée des chemins

L'intérêt du collectif mondial pour mettre fin aux causes premières du chaos en Libye, en retirant définitivement les mercenaires du pays pour instaurer un climat de souveraineté, de stabilité et d'unité, est un point positif qui renforce les chances de paix dans ce pays arabe.
Dernier signe de l'intérêt international : la récente présence des ministres des affaires étrangères de France, d'Italie et d'Allemagne à Tripoli et leur visite conjointe dans la capitale libyenne, où ils ont rencontré la ministre des affaires étrangères du gouvernement d'unité nationale, Najla Mangouch.
Après la réunion, tous ont souligné la nécessité de faire sortir les mercenaires du pays une fois pour toutes. Deux défis importants attendent la Libye dans la période à venir. Il faut que le mercenariat soit éliminé et que les élections présidentielles et parlementaires aient lieu comme prévu en décembre.
Tous s'accordent à dire que le retrait des troupes étrangères et le départ des mercenaires sont des conditions préalables à la tenue des prochaines élections. Il y a de grands espoirs de mettre fin à la tourmente libyenne après que le Parlement ait voté à une large majorité pour la confiance dans le nouveau gouvernement d'unité nationale proposé par le Premier ministre Abdel Hamid Dbeiba, que le monde entier voit avec beaucoup d'optimisme pour mettre fin au conflit.
Depuis une décennie, le peuple libyen souffre du chaos, de la guerre et des hécatombes, et son pays est devenu un terreau pour les radicaux, les terroristes et les mercenaires étrangers.
Malgré les doutes sur la possibilité de chasser les mercenaires étrangers et de démanteler les organismes terroristes qui ont trouvé en Libye un terrain fertile pour opérer et proliférer, l'attention et le soutien internationaux et régionaux accordés au gouvernement d'unité nationale libyen l'aident à atteindre ses objectifs, notamment la restauration du contrôle, l'unité et la souveraineté.
Il existe des positions américaines et européennes claires et fermes sur le départ immédiat des troupes et mercenaires étrangers de Libye. On sait tous que la Turquie ne se retirera pas facilement de Libye. Le président turc peut manœuvrer beaucoup avant de succomber à la pression internationale à cet égard.
Mais Erdogan n'a pas d'autre choix que de se conformer aux demandes des Libyens et du monde entier pour se retirer. Je suis convaincu que le gouvernement Dbeiba, sur la base de sa légitimité nationale et d'un soutien international substantiel, s'efforcera de faire sortir les forces turques par le biais d'un « accord » avec Erdogan.
Erdogan se sent sous l'emprise de la pression internationale pour se retirer de la Libye. Mais il va faire traîner les choses pour obtenir des accords ou conclure des arrangements avec Dbeiba concernant la part des entreprises turques dans les plans de reconstruction ainsi que l'armement de l'armée libyenne en échange du retrait des troupes turques de Libye.
En particulier, il est conscient que ses rêves de maintenir des bases militaires à Al Watiya et Mitiga ne résisteront pas aux pressions régionales et internationales croissantes. La stabilité et la sécurité de la Libye sont également liées à la collecte d'une grande quantité d'armes qui se sont répandues à travers la vaste géographie libyenne, limitant les armes à l'Etat libyen et unissant l'armée et les institutions de sécurité libyennes.
La prolifération des armes entre les mains des militants locaux n'est pas moins dangereuse que la présence de troupes et de mercenaires étrangers sur le territoire libyen. Après 10 ans de conflit et de chaos, l'Etat libyen doit relever de grands défis. Se débarrasser des milices locales et étrangères ne sera pas aussi facile que certains l'imaginent.
Lorsque les combats et les effusions de sang deviennent une source de mercenaires, la tâche de contrôler le chaos et de restaurer la stabilité se complique. L'attention et le soutien continus de la communauté internationale et régionale sont essentiels pour éviter un retour en arrière qui replongerait la Libye dans le marécage.
Je suis convaincu que le défi le plus sérieux auquel sont confrontés le gouvernement libyen actuel et ses successeurs après les élections de décembre est celui du contrôle des armes à feu. L'expérience de l'Irak montre que la prolifération des armes est une maladie incurable qui menace la souveraineté de l'Etat dans les phases post-conflit.
Pour que les conditions de la Libye soient suffisantes, il faut que la pression internationale réussisse à faire sortir les troupes turques du pays et que le soutien international maintienne les efforts pour débarrasser la Libye des milices.
Ce qui a été réalisé jusqu'à présent est peut-être prometteur. Mais pour mener à bien cette tâche, il faut continuer à travailler dans le même esprit national soutenu par la communauté internationale, afin de pouvoir surmonter les difficultés et les défis.


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