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L'Istiqlal et le RNI occupent plus de 50% de la présence numérique au Maroc
Publié dans L'opinion le 17 - 09 - 2021

Le digital a significativement boosté les campagnes électorales des partis marocains, permettant à ceux-ci de diffuser leur vision, en dehors des grands rassemblements auxquels on était habitué dans les précédentes élections. C'est du moins ce qui ressort d'une étude menée par l'Observatoire des Opinions Publiques Numériques et qui affirme que l'Istiqlal a la communauté partisane et de sympathisants la plus dynamique aussi bien sur les engagements qu'en viralité.
La campagne électorale, ayant eu lieu du 26 août jusqu'au 7 septembre derniers, s'est déroulée dans des circonstances très particulières imposées par les restrictions et les mesures de sécurité sanitaires, permettant ainsi au digital d'accueillir les partis politiques et leurs programmes électoraux. L'Observatoire des Opinions Publiques Numériques s'est intéressé aux empreintes numériques des deux partis politiques ayant dominé la campagne électorale digitale de cette année : L'Istiqlal et le RNI.
«Les médias numériques auront publié plus de 300 articles par jour pendant la campagne officielle, et touché presque 430 millions de personnes. Sur leurs pages Facebook officielles, le Parti de l'Istiqlal, suivi du RNI auront publié 630 posts en deux semaines (Parti de l'Istiqlal : 400, RNI : 230), augmentant ainsi fortement l'exposition de leur programme électoral», lit-on dans le rapport de l'O2PN.
Statistiquement parlant, 786 millions de personnes ont été touchées lors de cette campagne électorale dont 54,6% grâce aux médias et 42,7% via Facebook. Le RNI est en tête avec 245,3 millions de personnes suivi de l'Istiqlal avec 183,7 millions de personnes. Le PJD est en troisième position avec 166,5 millions de personnes. En moyenne, « chaque Marocain ayant accès à Internet se sera arrêté sur plus de 31,4 publications concernant un parti politique, pendant la campagne officielle », précise l'observatoire.
Cette activité digitale partisane est mesurée, selon l'observatoire, en fonction de deux indicateurs clés. Le premier concerne le dynamisme de la communauté de chaque parti qui se calcule sur la base du « nombre d'internautes ayant, après avoir vu une publication du parti, cliqué, aimé, commenté ou partagé cette publication, et ce sur un échantillon de 1000 personnes ». Quant au deuxième indicateur, il se base sur le taux de viralité desdites publications, c'est-à-dire « la capacité des fans à partager avec leur propre communauté (ami-e-s) des publications du parti, en prenant en compte le % de partages sur l'ensemble des engagements (like, commentaires, et partages) », explique le rapport de l'observatoire.

En se basant sur les deux critères précités, le Parti de l'Istiqlal se classe premier et jouit de la communauté partisane et de sympathisants la plus dynamique aussi bien sur les engagements qu'en viralité. Dans ce contexte, ledit rapport a indiqué que le parti de la Balance « a réussi à plus que doubler sa moyenne d'interactions pour 1000 fans, passant de 323 sur les 6 premiers mois de l'année 2021 à 898 pendant la campagne électorale officielle. Cela montre, la capacité du parti à mobiliser ses partisans et sympathisants, et à en faire un puissant levier de la campagne électorale, y compris sur les réseaux sociaux ».

Certes, l'implication des partis politiques dans une campagne purement digitale cette année a été un élément décisif pour dresser le classement des vainqueurs et le parti de l'Istiqlal en est l'exemple indéniable. Toutefois, d'autres paramètres sont entrés en jeu, notamment l'investissement et les énormes montants qu'a dépensés le RNI pour sa campagne.
La situation sanitaire actuelle et l'état d'urgence instauré depuis l'apparition du Covid-19 représentent des circonstances inappropriées pour mener une campagne électorale traditionnelle ou ''normale'', caractérisée principalement par les grands rassemblements, bannis à l'ère du Corona. Cette campagne, partie intégrante des échéances électorales et indispensable à leur réussite, a été déplacée cette année des quartiers et ruelles vers les supports digitaux, notamment les réseaux sociaux. Saluée par certains et contestée par d'autres, cette alternative est, sans doute, une révolution en matière de digitalisation des élections, voire de la scène politique marocaine.


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