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Le Gazoduc Nigeria-Maroc continue de séduire les investisseurs internationaux
Publié dans L'opinion le 04 - 05 - 2022

Après le Fonds OPEP ayant annoncé qu'il contribuera à hauteur de 14,3 millions de dollars à la phase II de l'étude de faisabilité du gazoduc Nigeria-Maroc, c'est la Russie, acteur de premier plan sur le marché gazier, qui vient d'exprimer son intérêt à investir dans ce mégaprojet.
L'acheminement du gaz nigérian en Afrique du Nord a toujours suscité de nombreux intérêts et depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, les réserves de gaz en Afrique font l'objet d'une attention croissante, l'Union Européenne en particulier cherchant des alternatives à l'approvisionnement en gaz russe.
Cependant, si les gazoducs constituent les catalyseurs d'enjeux de pouvoir, et les nerfs du marché mondial de l'énergie, ils restent suspendus à la disponibilité de grands fonds et à l'engagement des investisseurs.
Conscients de ces enjeux, le Nigeria et le Maroc sont toujours à la recherche de fonds pour financer l'énorme projet de gazoduc destiné à acheminer le gaz nigérian vers l'Afrique du Nord et l'Europe, a déclaré le ministre nigérian du Pétrole. « Nous en sommes à la sécurisation du financement et beaucoup de personnes manifestent leur intérêt », a affirmé lundi le ministre nigérian du Pétrole Timipre Sylva.
Traversant 14 pays, le pipeline pourrait devenir une référence de la coopération Sud-Sud, tant au niveau économique que politique. Le mégaprojet serait une extension d'un gazoduc qui transporte du gaz du Sud du Nigeria vers le Bénin, le Ghana et le Togo depuis 2010. « Nous voulons continuer ce même pipeline jusqu'au Maroc le long de la côte. Aujourd'hui, le projet est toujours à l'étude », a déclaré le ministre dans ce sens.
« Les Russes étaient dans mon bureau la semaine dernière, ils sont très désireux d'investir dans ce projet », a-t-il annoncé. L'étude de faisabilité du pipeline a été estimée à 90,1 millions de dollars.
La semaine dernière, le Fonds de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) a accepté de financer partiellement l'étude avec un budget de 14,3 millions de dollars. Cofinancée avec la Banque Islamique de Développement (BID), l'étude comprend un corpus de recherche sur l'exécution du gazoduc Nigeria-Maroc comprenant les aspects techniques, financiers et juridiques.
Commentant les progrès du financement, Sylva a noté que la sélection des partenaires reste un travail en cours. « Il y a beaucoup d'intérêt à l'international, mais nous n'avons pas encore identifié les investisseurs avec lesquels nous voulons travailler », explique-t-il.
Economie et diplomatie : Nouveaux rapports de force ?
Visant à acheminer du gaz vers l'Europe tout en approvisionnant les pays en cours de route, le gazoduc est destiné à stimuler la compétitivité des économies locales en fournissant un accès sécurisé à une source d'énergie.
Mais au-delà du renforcement de l'indépendance énergétique des parties prenantes, ce chantier positionnera la région comme un nouveau pôle d'approvisionnement pour le marché européen face à la présence déjà très concurrentielle de la Norvège, de l'Algérie et de la Russie qui a choisi de faire partie de ce projet alors qu'elle est manifestement sous pression à l'heure du conflit russo-ukrainien.
En effet, l'accélération de la progression du pipeline intervient à un moment où le vieux continent fait face à une véritable crise énergétique causée par la guerre en cours en Ukraine et la menace russe, en pleine confrontation diplomatique, politique et économique avec l'Occident, de couper l'approvisionnement en gaz et en pétrole de l'Europe. Une menace qui est devenue, depuis quelques jours, une réalité en Pologne et en Bulgarie.
Fin mars, Sylva a noté que le Nigeria pourrait être un fournisseur fiable de gaz naturel à l'Europe pour résoudre le problème énergétique. Ce n'est que lorsque les investissements dans ces domaines augmentent que le Nigeria peut remplir cette obligation, a-t-il souligné.
Cependant, si le chantier gazier semble sur la bonne route, les questions sur la capacité des pays africains à compenser l'approvisionnement russe sont au cœur des débats sur la crise énergétique en cours et sur la stabilité des coûts de l'énergie.


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