C'est arrivé lors du récent Vendredi-13. Pas le drame, mais l'information qui le relaie par le site d'un quotidien. La scène est atroce : un couple retrouvé gisant dans le sang, victime de coups assénés à l'aide d'un objet contondant. Un crime ayant secoué Douar Rouahla à Sidi Abed dans la province d'El Jadida. L'homme, un ancien professeur, est âgé de 75 ans, son épouse de 46. Qu'ils reposent en paix. Voici comment l'affaire est, en partie, relatée par le site : « C'était le fils de l'enseignant, de sa première épouse décédée il y a longtemps, qui a fait le terrible constat lorsqu'il est arrivé pour leur rendre visite. Alertés, les éléments de la gendarmerie royale de Sidi Bouzid et leurs collègues de la scène du crime se sont dépêchés sur les lieux pour entamer une enquête. A la suite du constat d'usage qui a été effectué sur la scène du crime et des déclarations recueillies, les enquêteurs privilégient la piste du crime crapuleux. Les cadavres des deux victimes ont été évacués vers la morgue du centre hospitalier provincial Mohammed V, à El Jadida, afin d'être soumis à une autopsie et déterminer précisément la cause de la mort. » Edifiant ! D'un côté, on apprend que les gendarmes se sont rendus sur les lieux pour... procéder à une enquête. D'un autre, on nous explique que les enquêteurs choisissent la piste du crime crapuleux. Enfin, on nous informe que c'est l'autopsie qui doit déterminer la cause de la mort. On n'est pas loin des noyés repêchés vivants. Cerise : « Les éléments de la gendarmerie et leurs collègues de la scène du crime... » Et puis, c'est quoi cette habitude d'arriver chez les gens pour leur rendre visite ? Anis HAJJAM
