• Un jeûne culturel sans fin.. Le jeûne du mois sacré de ramadan vient de s'achever dans la piété et une grande ferveur spirituelle, mais le jeûne culturel des Meknassis qui dure depuis longtemps ne semble pas près de se terminer. Excepté des activités de l'institut français, qui a connu malheureusement un ralentissement, c'est le vide, le désert, le néant dans le domaine de la culture dans la capitale Ismaïlienne. Certains la nomment la bosse, d'autres la demi-sphère ou le zéro et c'est ce dernier qualificatif qui semble le mieux approprié, car il y a zéro activités culturelles à Meknès, il s'agit en fait du centre culturel qui a été édifié sur l'avenue des FAR avec une lenteur – record et qui n'a pas servi à grand-chose excepté le festival national du théâtre. Meknès, cité impériale chargée d'histoire et d'événements aux moments majestueux, aux murailles grandioses, aux palais et vestiges historiques d'une qualité rare, connaît une activités culturelles réduite. De par le monde, les villes ayant un passé historique comparable à celui de Meknès connaissent une activité culturelle intense, l'exemple de Grenade où les manifestations culturelles se succèdent à un rythme soutenu est édifiant. Il existe pourtant un ministère chargé de la culture, et le nouveau venu est meknassis, va-t-il rectifier le tir ? Il y a aussi un conseil de la ville, des associations démunies de moyens il faut le souligner, une université mais les manifestations culturelles demeurent étrangement absentes. Il fut pourtant une époque ou l'activité culturelle tenait une place de choix, malheureusement elle semble révolue. La population en général, et le jeunesse studieuse en particulier sont obligées de recourir à la télévision par satellite pour espérer améliorer leur quotidien culturel. Une région, un pays qui ne fournissent pas l'effort nécessaire pour préserver leur culture, la développer et la faire connaître et apprécier par les générations actuelles et futures sont condamnées à stagner voire à régresser car le développement ne peut se faire sans l'essor de l'activité culturelle. • L'association Marocaine des enfants trisomiques 21 Meknès affiliée à l'E.D.S.A Parmi les associations les plus actives de notre cité, il y a l'Association Marocaine des enfants Trisomiques 21 Meknès, une association qui a fait ses preuves, en organisant plusieurs activités à caractère internationale et ce grâce à son dynamique Comité présidé par le professeur Serghini Abdelhaq avec des Meknès très actif dont le professeur Majid El Othmane et la présidente d'honneur madame Najat Aourid qui ne ménage aucun effort pour venir en aide à cette assciation. Grâce à son dynamique, l'association vient d'être admise comme membre affilié à l'EDSA (Deutsches – Down-Syndrom info-center) et ce en date du 12 septembre dernier à Dublin lors d'un meeting qui a duré deux semaines. L'AMET 21 Meknès est la seule association arabo-africaine a être acceptée comme membre affilié d'EDSA, malgré que le Maroc n'était pas en Europe, il a pu avoir le statut de membre affilié est c'est une 1ère à mettre à l'actif des dirigeants de notre association meknassie : Bravo donc à tous les membres et espérant que Meknès en particulier et le Maroc en général vont profiter de ce statut d'affilié. • Anarchie et trottoirs interdits aux piétons… Nous l'avons dit, nous le redisons encore une fois, et on continuera à le faire jusqu'à ce que notre appel soit entendu. Cherchez une grande ville où les espaces publics en général et les trottoirs en particulier sont occupés de la manière la plus anarchique qui soit, où les malheureux piétons sont obligés de disputer la chaussé aux camions, aux voitures légères et autres vélomotoristes, inutile de vous creuser les méninges il s'agit hélas de Meknès. Si vous êtes piétons, vous vivez un calvaire au quotidien, si vous êtes motorisés abandonnez votre véhicule et faites un tour à pied, vous constaterez combien il est difficile de circuler sur les trottoirs et pour cause ils sont la plupart du temps occupés trottoirs et pour cause ils sont la plupart du temps occupés totalement et illégalement. Tous les trottoirs adjacents aux cafés, aux immeubles en construction, aux magasins (épiceries en particulier) sont occupés en grande partie ou dans leur totalité et donc interdits aux piétons qui en sont les usagers prioritaires, ces dits piétons qui s'exposent donc aux accidents du fait du laisser aller des élus et des autorités concernées. Alors que dans toutes les villes modernes on aménage des espaces piétonniers facilement accessibles à tous et en particulier aux handicapés et aux personnes âgées, à Meknès l'occupation incontrôlée des dits espaces piétonniers facilement accessibles à tous et en particulier aux handicapés et aux personnes âgées, à Meknès l'occupation incontrôlée des dites espacs piétonniers les réduits à pas grand chose. Pire même, des promoteurs se permettent d'aménager en toute impunité des trottoirs adjacents à leur édifices qui se sont avérés très dangereux pour les piétons. Il est malheureux de constater que le conseil de la ville actuel, laisse s'installer l'anarchie en matière d'occupation des espaces publics, ce n'est pas ainsi que Meknès pourra bénéficier de l'embellie annoncée dans le secteur du Tourisme. Meknès fut, naguère, une ville active, coquette ou il faisait bon vivre. Ce n'est plus le cas aujourd'hui malheureusement.
